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Autant en emporte l'automne
17 août 2013

la rentrée des classes, part two

Toujours dans mes préparatifs scolaires, c’est la « boîte à lunch » qui est l’honneur aujourd’hui. Quèsaco, pour mes lectrices de France? À Montréal – et dans la plupart des villes du Québec, si j’ai bien compris – les écoles primaires n’ont pas de cantine. Quand l’enfant a des parents qui travaillent, la seule possibilité est alors de fournir chaque jour un repas, que l’on range dans une boîte à lunch.

Autant vous dire que c’est ce que je trouve le plus effrayant de cette première rentrée scolaire. Vous imaginez: c’est comme préparer 5 pique-niques par semaine… Mais comme je ne peux pas donner 5 sandwichs à ma grande sous peine d’une écœurantite rapide assurée, il faut que je cogite sur les divers plats que je lui glisserai chaque matin avant de la laisser à la porte de l’école. J’ai déjà commencé à préparer des plats que je congèle en petites portions au fur et à mesure. Mais bon, on n’est pas sur un blog culinaire ici, alors je vous épargnerai les photos de ma lasagne aux légumes grillés et du chili aux légumes de saison.

Alors aujourd’hui, je vous présente des coutures très accessoires, mais ô combien pratiques. Je ne sais pas encore si elle voudra les utiliser, parce que ce ne sont pas des accessoires que l’on trouve habituellement dans la salle à manger de l’école (d’après un rapide sondage que j’ai fait auprès de mamans plus expérimentées que moi). Alors j’ai choisi mes tissus préférés. Et si elle n’ose dégainer ses accessoires devant les amis, je les garderai pour moi. C’est dit.

Voici l’étui à couverts/set de table. Il est très fortement copié de quelques idées que j’avais pinnées ici.

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Mais ça reste un patron perso, avec ma petite touche bien pensée.

Un rabat en liberty Wiltshire pour empêcher les couverts de se faire la malle.

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Une pochette à couverts, avec 3 compartiments (on attendra un peu encore pour le couteau).

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Un emplacement pour le verre (en vrai, ce sera une petite gourde en plastique).

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Des rubans très longs pour fermer l'étui/set de table, pratiques quand on ne sait pas trop encore comment faire les nœuds avec des boucles…

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Côté face: assortiment de tissus France Duval-Stalla.

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De dos, liberty + tissu Grains de maïs (vente ponctuelle).

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Et pour essuyer la bouche, j’ai cousu deux serviettes de table rapidement. Je ne me voyais pas glisser une serviette en papier tous les jours, ma grande ayant été traitée aux couches lavables et tutti quanti. Je ne voulais pas non plus lui mettre un bavoir pour avoir l’air d’un (grand) bébé. Donc de petites serviettes carrées feront très bien le travail.

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Chacune a sa petite broderie, pour maintenir les deux épaisseurs.

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Au cours de l’année, j’ajouterai certainement des petites pochettes à sandwich comme celles-ci ou celles-là.   Et je coudrai probablement d’autres serviettes de table. Mais on ira, une étape à la fois, selon les envies de ma grande, dans ce nouvel univers que nous apprivoiserons dans 1 semaine et demie.

 

J'édite ce message (29 septembre 2013) pour vous offrir le tuto pour réaliser votre propre napperon de voyage. Bon, ça ne casse pas 3 pattes à un canard, mais ça peut être utile. Si l'envie vous prend de vouloir écouler des chutes de tissu, c'est un projet tout à fait adapté! N'hésitez pas non plus à vous en servir pour toute vente solidaire (comme Bik Nok ou autres). Je demande simplement de ne pas vous en servir à des fins commerciales.

Napperon_de_voyage_Tuto

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2 août 2013

la rentrée des classes, part one

Bon, bon, bon. Allez, je vous explique. Comme la majorité de mes lectrices arrive de France, juste une mise en contexte. Au Québec – et plus largement en Amérique du Nord –, les enfants n’entrent pas à l’école à 3 ans. Non. Ils y vont pour la première fois à l’âge de 5 ans révolus, au 30 septembre de l’année en cours. Ce qui fait que la jolie grande fleur que vous voyez mûrir depuis quelques années sur ce blog, la jolie grande fleur entre à l’école cette année, à 5 ans et 3/4. Cette première année, ce sera son unique année de maternelle avant d’entrer au primaire.

Là où la rentrée s’annonce émotive à bien des points de vue, c’est que:

1] c’est mon aînée, celle qui me fait découvrir la parentalité;

2] pour elle, c’est sa première expérience scolaire;

3] pour moi aussi, c’est ma première expérience scolaire… au Québec. Ben oui, ça paraît bête à dire ou à souligner,comme une évidence qu’il n’est pas poli de pointer, mais je n’ai pas grandi ici, et l’école fonctionne différemment d’en France. Ici, pas de cantine –> boîte à lunch tous les midis. Ici, l’école finit tôt –> service de garde pour finir l’après-midi, en attendant que papa ou maman arrive.

Alors j’entame une micro série de billets qui sont autant pour elle que pour moi notre préparation à cette rentrée des classes.

Je commence avec…

le sac de sport!

Pourquoi le sac de sport? Pour deux raisons: au départ, j’avais prévu de faire la trousse à crayons et peut-être même le sac d’école. MAIS, maIs, mAis… les consignes étaient strictes: c’est une boîte en plastique qui doit être utilisée pour ranger les crayons. La maîtresse venait de me voler mon petit plaisir de couturière en ne m’autorisant pas la jolie trousse :-[ Passons. L’autre raison, c’est que la liste disait que pour le sport, il fallait «un sac en tissus». TissuS, avec un S. Soit il s’agit d’une faute d’orthographe (ce qui est impossible, on s’entend), soit il s’agit d’un défi que la maîtresse nous lance, à nous parents, de fournir un sac fait de tissus combinés. C’est cette dernière explication, la plus logique à mes yeux, qui a retenu mon attention.

Donc le sac de sport. Il a 5 tissus différents. Mission accomplie, c’est un sac en tissuS.

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Ce sac est construit à partir du drawstring bag du livre Little things to sew de Oliver + S. J’ai agrandi le modèle de 6 cm en largeur et de 14 cm en hauteur.  J’ai aussi cousu une poche à soufflet à l’intérieur, fermée par un bouton, pour y glisser les chaussures. J’ai ajouté des petites sangles à la base du sac pour qu’il puisse se porter comme un sac à dos, ou même, en bandoulière.

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Par ordre d’apparition des cinq tissus:

tissu 1: jean foncé donné par Grand-Maman

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tissu 2 : jean plus clair donné aussi par Grand-Maman

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tissu 3 : cerises vertes sur fond crème, de Cosmo Cricket, acheté à Effiloché

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tissu 4: popeline gris stretch du Fabricville, pour la doublure

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tissu 5 : velours milleraies rouge cramoisi, aussi du Fabricville, pour la poche à chaussures

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Bouton de ma collec' vintage.

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Sur le devant du sac, je me suis lancée dans l’expérience du «papier transfert», pour marquer le nom de la propriétaire. J’ai utilisé une police Scrabble, téléchargeableICI. Un immense merci à Carole de m'avoir accueillie chez elle pour l'imprimer, je n'ai pas d'imprimante jet d'encre à la maison! Pour préserver l'anonymat de ma puce, je ne vous montrerai que quelques lettres de son nom, de proche… Mais vous pouvez me croire sur parole, c’est très réussi.

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Et dans le sac de sport, on met quoi? Des baskets, un t-shirt et un short! Eh ben, j’ai cousu le short, parce que j’avais un beau coupon de coton ouaté bleu marine (cadeau de Grand-Maman, encore). C’est le modèle d du livre japonais Oshama girl cute clothes (référence 270, chez les JCA). J’ai un peu honte de vous le montrer, c’est tellement une couture facile/rapide/zéro effort. Le sac était un autre défi ;-]

Vous voyez bien que je ne me suis pas foulée: des broderies roses pour faire fille, même pas de finitions à l’intérieur, parce que ça ne s’effiloche pas...

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... et des brillants bling-bling en cerise (CréaPecam, merci ma sœur) pour le côté «non non, c’est pas ma mère qui l’a fait».

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Voilà pour la première partie des «affaires de rentrée».

Je vous reviens bientôt, avec ma Belladone terminée. J’ai quelques ajustements à faire au dos encore, et comme ce n’est pas évident de se voir/de s’autoajuster pour cette partie, ça me prend du temps.

1 juin 2013

Le tapis rouge des demoiselles insectes

Celles (et ceux, oui, oui, je sais que deux trois messieurs viennent visiter mon blog, pas besoin de vous cacher) qui suivent mes coutures depuis quelque temps ont peut-être remarqué que mes choix d’imprimés sont assez conventionnels. Il y a les unis, bien sûr. Les carreaux, toutes sortes de carreaux. Et les petites fleurs, toujours de jolies fleurs. On trouve aussi les graphiques, généralement des pois ou des ombres chinoises.

Mais jamais je ne m’étais lancée dans les animaux. Pas de gigoteuse à éléphants roses. Pas de peluche trop mignonne en forme de kangourou ou de coussin doudou en girafe. J’ai toujours maintenu une certaine distance avec l’animal (est-ce le temps d’entamer une psychanalyse?)

Et finalement, il m’est arrivé un truc incroyable. Le jour de la fête des mères (prétexte parfait pour obtenir tout ce qu’on veut). J’ai trainé ma smala au Effiloché où j’ai eu un coup de foudre dingue pour un imprimé coccinelle (Oops a daisy, par Keiki, pour Moda).  Comme par hasard, ce n’est pas un vrai de vrai imprimé «entomologique», les coccinelles sont plutôt graphiques, de loin on dirait des pois complexes.

Et puis, trop bien, cet imprimé japonais, réellement japonais du Japon, venait en deux fonds: un à fond blanc et un à fond chocolat. De quoi s’amuser, hop, 1 m de chaque dans mon panier. Alors me voilà, aujourd'hui, à vous présenter ce que j’ai fait de ces imprimés (et il m’en reste un peu).

Un polo, imprévu, et puis finalement. Le rouge, hein, quand on en trouve deux pareils, on ne se fait pas prier. C’est toujours le patron Jalie, déjà utilisé pour le défi polo, mais ici en taille 5 ans. Parfait encore une fois, aucune mauvaise surprise. En jersey rouge, cadeau de l’arrière-grand-mère.

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Ensuite, un petit haut que je voulais coudre l’an dernier, mais j’ai manqué de temps, l’été était trop beau. Il s’agit du Badminton top de Oliver + S. Relativement facile à coudre et surtout, magie encore une fois de ces patrons: pas de couture à la main.

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Ci-dessus, c’est la photo m’as-tu-vu à destination de mes lectrices françaises: j’avais tellement de soleil que j’ai été obligée de fermer les rideaux pour prendre mes photos. Non, non, on ne tape pas… Et puis, ça ne sert pas à grand chose que je fasse ma crâneuse: il fait si chaud que mes filles sont dégoulinantes de sueur sur les photos portées. La classe.

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Pour accompagner ces deux hauts, une jupe droite, encore de Oliver + S, mais cette fois-ci, c’est la Sailboat skirt. Patron que j’adore littéralement, hyper simple, bien conçu, à la coupe élégante, mais aussi sportive. Parce que lorsqu’on est enfant, on ne peut pas avoir l’air trop chic non plus. Il y aura bien de belles années plus tard pour se donner des allures de dame.

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…encore ce rayon de soleil…

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Taillée dans un reste du tissu utilisé pour faire ma Victoria Street, il y a 2 ans. Boutons de ma collec’ vintage.

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Pour finir, j’ai ressorti un de mes premiers patrons pour mettre à l’épreuve son caractère évolutif. Milano, deC’est dimanche pour vous servir. Il est en taille XS, pour donner une robe de 2 ans et un top de 6/8 ans. Ça tombe bien, ma plus jeune s’habille en 2 ans et ma plus vieille en 6/8 ans (elles ont 2 ans et demi d’écart, mais en vêtements, c’est plus de 4 ans de différence.) Si je vous dis que c’est le vêtement que je préfère dans cette petite collection colléoptèresque, vous comprenez?

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Bretelles en velours milleraies très fin marron (non surpiquées, ça aurait fait bizarre sur les raies du velours);  bandes en plumetis blanc, à nouer.

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Portée en robe par la plus jeune:

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La photo de dos, juste pour les cheveux. On est allés les faire couper il y a 10 jours, pour la première fois. Ma coiffeuse pensait que cette première coupe serait fatale aux bouclettes de bébé (ça avait été le cas pour mon aînée). Et les bouclettes ont survécu

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Portée en tunique par la plus vieille (avec un micro-short en-dessous, qu’on ne voit pas forcément sur les photos…)

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P.-S.  La fête des mères, en Amérique du nord, est 2 semaines plus tôt que celle de la France. Donc, non non, je ne suis pas plus productive qu’il faut,  je couds tous ces morceaux depuis quelque temps…

12 mai 2013

le tour du chapeau

S’il y a bien une chose que j’ai remarquée depuis que je vis au Québec – et que j’y suis maman – c’est que les enfants portent toujours quelque chose sur la tête. L’hiver, c’est la tuque qui les protège du froid. En automne et et au printemps, ce sont de petits chapeaux de mi-saison, moins chauds que la tuque, mais qui protègent tout de même des températures plus fraîches. Et en été, ce sont des casquettes ou des chapeaux à larges bords qui cachent un peu le soleil. Les enfants portent tellement souvent des chapeaux ici, que ma fromagère – salut, Francine! – a remarqué pour la première fois la semaine dernière que j’avais une fille blonde et une autre, châtain (et pourtant, vous imaginez bien qu’une Française immigrée va plus que souvent à sa fromagerie).

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Je ne me souviens pas, de mon enfance en France, y avoir porté autant de couvre-chefs. Mais peut-être est-ce parce que je suis d’une autre époque. Donc, question à mes lectrices françaises, qui vivent dans la France du 21e siècle: vos enfants ont-il la tête habillée à chaque sortie à l’extérieur?    

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Ce que vous voyez ici, c’est un bob, réversible. C’est dans mon karma, cette saison-ci,le réversible. Un côté kaki et un côté en liberty Fairford bleu. Les deux tissus ont été choisis par ma fille. Je trouve qu’elle a bon goût, à 5 ans.

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Bonne nouvelle si vous voulez le même: le patron du bob est gratuit,ici. J’ai simplement augmenté la taille de la visière en ajoutant 3 cm au pourtour du patron, comme vu ici et .

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La petit déco sur le côté, bonne nouvelle encore une fois: le patron gratuit est disponibleici.

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Il s’agit d’un genre de nœud pap’ accordéoné.

C’est premièrement du plus bel effet. Et deuxièmement, c’est original, ça change du traditionnel nœud en carré, juste resserré dans le milieu.

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J’ai dissimulé un bouton pression de chaque côté du bob pour pouvoir mettre le nœud pap’ sur un côté comme sur l’autre.

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Et l’idée d’ajouter un nœud pour décorer, c’est encore de ma grande.  Je crois bien que je vais désormais la laisser participer à la création de ses vêtements.

4 mai 2013

Héliothérapie

Un modèle qui me tentait depuis longtemps, parce qu’il laisse un accès des plus attirants à la petite peau toute douce de ma plus jeune. Une Alcyone, deGrains de couture pour enfants en taille 2 ans.

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Plastron en liberty meadow rouge (Marché St-Pierre, il y a 1000 ans), et gabardine de coton entre le kaki et le taupe, coton rouge tissé duFabricville, boutons de chez Rix Rax. Petite modification dans les dimensions: l’empiècement devant est agrandi de 1,5 cm vers le haut. Je trouvais que les bretelles bâillaient sur les photos du bouquin et je me suis dit qu’en remontant le plastron en hauteur, ça laisserait moins de jeu aux bretelles.

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Bretelles bicolores, gros plis plats cousus sur quelques centimètres.

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Toutes les autres photos sont sur mannequin directement.

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C’est bien plus joli qu’à plat, tout le volume apparaît quand Alcyone est portée.

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Crème solaire obligatoire.

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Voilà, encore un coup de cœur.  Un superbe modèle, aussi. Et sa propriétaire l’adore. Que demander de plus?

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28 avril 2013

Vous prendrez bien un peu de pissenlits?

Trop contente de voir les pissenlits ressortir – même si mon voisin les chasse, les déteste, les houspille. On l’a mérité, au Québec, notre printemps.

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On poursuit avec  la couture d’été: un short Ella (p&m) en 2 ans, longueur 3 ans pour ma puce microscopique de  2 ans et demi. En vrai, elle est si menue que les mensurations du 2 ans sont encore trop grandes pour elle, mais j’ai bon espoir que le gavage au barbecue estival lui fasse prendre quelques grammes.

Il est en tissu Grains de maïs, acheté lors de la vente occasionnelle qu’Ivanne a faite de ses tissus. Tissu un peu difficile à travailler, car il s’effiloche beaucoup, mais franchement si beau que ses jolis reflets irisés m’ont vite fait oublier son défaut! La ceinture est en crépon beige, acheté au Fabricville.

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Comme avec ma version précédente, je n’ai posé aucun passepoil. Des surpiqûres font le travail.

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La ceinture intérieure est en popeline orage FDS.

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Pour les observatrices, j’ai sous-piqué l’intérieur de la ceinture, pour une plus jolie finition, d’où les 2 piqûres parallèles (celle en dessous étant celle de l’élastique).

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Petit détail que personne d’autre que moi ne remarquera jamais, je n’ai même pas réussi à le prendre en photo, c’est dire… J’ai surpiqué au point triple le tour de la ceinture, avec deux fils différents. Dans la bobine, j’avais du fil mauve et dans la cannette, du fil gris foncé…

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Séance photo sur le thème de la banane pelée. Eh oui. J’essaie de renouveler mes thématiques. On a déjà fait les pommes une fois, la mandoline deuxfois. Ça me prend des choses qui ne tâchent pas.

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Pour accompagner le short, un chapeau-cloche b du  livre 270 (référenceJCA). À l’intérieur, un lin rose pâle, rescapé d’une tunique Chattawac du siècle dernier (comprendre ici que j’avais cette tunique ado dans les années 1990, mais qu’elle a fait son temps …).

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Ma conscience écolo et ma paresse m’ont même fait récupérer la petite ceinture de la tunique pour faire le lien du chapeau.

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Le printemps semble enfin arrivé à Montréal. On vous offre quelques pissenlits?

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PS: Je suis en feu, y’a jamais eu autant de billets en si peu de temps sur mon blog. Bon, j’avais commencé à coudre pour l’été il y a quelque temps et je prends les photos maintenant. Ceci explique cela.

24 avril 2013

Épreuve d’argumentation

Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un patron de jupe qui est pour moi un vrai coup de cœur. J’espère que vous serez aussi convaincue que moi à la fin de la lecture de ce billet. J’ai des arguments imbattables. Laissez-vous faire, je veux tester mes capacités de persuasion.Qui sait, un jour je serai peut-être politicienne. oUaCh.

Vous avez une fille? Elle aime les jupes? C’est bien, continuez à lire.

La Hula Hoop skirtest une jupe courte, mais pas trop.

Elle tourne.

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Et très bien.

Elle se coud en moins de 2 h.

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Elle ne demande pas de finitions (votre surjet’/pied zigzag reste au placard).

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Aucune couture à la main.

Le patron est un Oliver + S, de la collection des singles. Ça veut dire que 1) pas de mauvaises surprises, la coupe et les explications sont impeccables, 2) il coûte moins de 10 $ et 3) il est envoyé en PDF, donc pas d’attente pour s’y mettre.

Et surtout.

Elle est réversible.

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Et ça, chère lectrice, ça vaut de l’or. Je vous t’explique (on se tutoie, rendu là, non?)

Ta fille, le matin, elle part à l’école/la garderie/un pique-nique de fin d’année. Le soir, tu la retrouves chiffonnée/tâchée. Et c’est normal, on ne s’en offusquera pas. Ça montre qu’elle a joué, qu’elle est heureuse. Et ça te ravit, ton cœur de maman se remémore ces belles journées d’été de ton enfance, attendri. Mais tout de même, la tâche de ketchup, le vert du gazon sur le postérieur, ça te chicote. Alors ni vu ni connu, tu retournes la jupe. Et tu es soudain rassurée. Ta progéniture a l’air fraîche comme la rosée du matin.

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Autre avantage de la jupe réversible. Tu as un conflit de couleurs avec ta fille. Elle n’aime que le rose. Tu peux faire la jupe avec un côté rose et un côté « autre»», selon la couleur de l’année. Ensuite, tu négocies avec elle. Un jour elle la porte côté rose, le lendemain, couleur de ton choix (pour que ça marche, tu t’assures qu’elle soit tâchée sur le côté rose, quitte à faire la tâche toi-même).

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Et regarde: tu peux même coudre les élastiques assortis (réversibles, eux aussi, on reste dans le thème). On trouvele patron gratuit ici (parfait pour liquider tes chutes).

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Du coup, comme j’avais trouvé la première trop facile à coudre – et que ma fille est en pâmoison devant ce modèle – je me suis lancée dans  une version plus élaborée, mettant à l"épreuve les capacités de brodeuse de ma machine. J’avais beaucoup aimé les lignes de broderie en bas d’une jupe vue chez Grains de Maïs (le modèle 22, si vous le cherchez dans son post à  rallonge!), idée reprise plus tard parMme des Étoiles et des Pois (et peut-être chez d’autres, je n’ai pas beaucoup navigué sur la blogo ces derniers mois…)

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J’en ai profité aussi pour passer un coupon de liberty capel bleu ciel dont je ne savais que faire. Il attendait depuis plus de 2 ans dans mon placard. Je l’avais acheté parce qu’il était à 50 %, mais bien franchement, le capel en pastel, c’est trop romantique à mon goût.

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Et portée, est-elle jolie, cette Hula hoop? Pour ma part, je trouve qu’elle tombe vraiment bien et qu’elle a juste ce petit degré de «travaillé» qui fait qu’elle est un peu plus complexe qu’un rectangle élastiqué, mais qu’elle garde tout ce côté épuré et moderne. Bref, un coup de cœur.

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Dernier argument, et non des moindres. Dans ce billet, tu as vu 4 jupes, mais je n’en ai cousu que 2. Et quand on court après le temps, c’est tout de même un joli pied de nez  à nos vies un peu folles.

Alors, convaincue?

8 décembre 2012

Où je rêverais d’être néologiste

Un petit ensemble pour ma plus grande, un peu plus BCBG que ce que je couds habituellement. Mais pourquoi pas. J’ai aussi cousu du rose. Il me semble que c’est une couleur bien rare sur ce blog. Il y’a un début à tout. Et ça fera un truc habillé pour Noël.

Beaucoup de plaisir dans cette couture (vous savez, beaucoup de plaisir, c’est quand tout tombe parfaitement, quand toutes les explications sont claires comme de l’eau de roche, c’est aussi quand la couturière ne fait aucune bourde –> donc que je peux apposer fièrement la mention « aucun découd-vite n’a été maltraité durant l’assemblage de ces vêtements, il n’a servi qu’à ouvrir les boutonnières », ainsi qu’un bon point pour «absence totale de noms d’oiseaux»).

C’était l’occasion de travailler avec de nouveaux patrons et de jouer au même jeu que ma «jumelle» américaine, Ana Sofia, en combinant du Oliver + S avec du p&m , pour obtenir un genre de pOliverSm.

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Je vous montre d’abord la jupe, qui n’est en fait pas juste une jupe, mais une jupe-short (Badminton skort d’Oliver + S). Ils appellent ça une skort (skirt+short) en anglais; ils sont trop bons pour former des mots-valises, mes voisins du sud. Pour le coup, ça me donnerait presque envie d’appeler ça une jort ou une shupe. C’est un modèle escalopé (scalloped) dans le bas, très rapide et très facile à coudre (ce bord vous rappellera d’ailleurs peut-être le superbe patron de manteau que Christine vient de sortir! ).

Le rendu est tout à fait ce que j’avais en tête, car l’hiver ici, les enfants enfilent des pantalons de neige par-dessus leurs vêtements, ce qui est inconfortable avec nombre de modèles de jupes (on oublie la jupe d’écolière, qui s’amoncèle a l’entrejambe dudit habit de neige).

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Je trouve ça super d’avoir cousu un tel modèle, parce que maintenant, je peux transformer n’importe quelle jupe en jort (ou en shupe..). Je songe déjà à d’autres versions, éloignées de ce modèle scalloped, en ne conservant que le short et la ceinture; et en variant la jupe (à plis, à froufrous, à fronces, etc.)

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Pour la blouse, vous aurez reconnu Colombine. J’ai utilisé ce tissu rose à pois gris de FDS, que Karine elle-même m’avait offert l’an dernier. Un bien joli coupon, mais que je ne me résignais pas à couper, trouvant qu’il avait un peu trop un air de chemise de nuit. Il ne fallait pas se planter sur ce coup-là. Donc Colombine, romantique juste ce qu’il faut. Et pour le coup, je suis loin d’être originale, parce qu’elle aussi a eu la même idée, avec ce tissu!

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Je l’ai taillée en 6 ans pour une costaude fille de presque 5 ans. J’ai bien fait, les manches sont à peine trop longues, et la carrure est impeccable (merci Karine, pour ce petit conseil).

Première partie de la séance photo: on prend sagement la pose pour maman.

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Deuxième partie de la séance photo: on répète le spectacle de danse de Noël.

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Et voilà!

En préparation pour moi: une PRN de Noël, à saveur ethnique.

11 novembre 2012

matriochka

Une couture pour ma plus jeune, qui m’aura donné bien du fil à retordre (la couture, pas ma plus jeune, quoique…). C’est que, pour cette couture, j’ai fait un très mauvais choix de tissu et j’en ai payé le prix, lors de l’exécution. Notez bien que le mauvais choix, c’est peut-être aussi le mauvais choix de couturière. Je n’étais pas vraiment dans les meilleures dispositions ces derniers jours pour négocier avec mes frustrations. Au final, c’est joli comme tout. Mais commençons par le commencement.

Un très joli lainage, acheté au Fabricville, pile dans les coloris que je cherchais. Un très joli patron, trouvé chez p&m, Slava, jolie robe qui tourne et qui est bien dans la thématique du moment: un vêtement facile à soulever pour les voyages au pas de course vers les lieux d’aisance. Rien de mieux qu’une robe courte pas trop sérieuse pour habiller la midinette en bobettes, qui court forcément, parce qu’on court tout le temps quand on a 2 ans.

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La galère, je vous la raconte, parce que 1) je veux que vous cousiez aussi une Slava, elle est trop mignonne, mais 2) je ne vous souhaite pas les mêmes erreurs de que moi, imputables à ce fameux mauvais choix. Donc le  lainage tissé, c’est bien, c’est joli, mais… couper la fente dans le dos et  piquer le plus près du bord est une mission impossible avec un lainage «effilochant». J’ai eu beau piquer avec le point triple de ma machine, au moment du retournement, tout s’est défait. J’ai recommencé, j’ai persévéré. Mais impossible, ça s’effiloche trop (ou alors il fallait piquer plus loin du bord, auquel cas on finit avec une fente de 3 cm de large –> pas joli). J’ai donc cousu à points invisibles cette partie-là. Je songe à entoiler ce genre de tissus à l’avenir, dans les parties qui doivent être retournées. Je testerai et vous en donnerai des nouvelles. Je sais queCaro vient de vivre la même chose que moi, dans sa cabane. On est dues pour une thérapie de groupe.

Toujours en rapport avec le lainage mentionné plus haut. Les passants dans ce tissu se sont avérés trop gros, trop serrés.  Alors au moment d’y glisser la jolie ceinture couleur rouge brique, j’ai obtenu un visuel tout à fait involontaire: la ceinture se trouvait pliée, comprimée dans le passant, donnant une image inesthétique de la taille. N’ayant pas l’envie de refaire des passants plus longs, j’ai préféré réduire la taille de ma ceinture en cousant cette fois avec une marge de 1,3 cm plutôt que de 1 cm.

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(Ok, je passe pour une maniaque, mais vous le voyez, le pli de la ceinture… Le problème, c’est que si je laisse un défaut dans un vêtement que je couds, je m’en veux toutes les fois que je le regarde… et donc il passe sa vie dans le placard…)

Et ouf, je respire, sur la photo ci-dessous, la ceinture est pile de la bonne taille.

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Et zoom sur le bouton peint, il est trop beau (toujours de ma collec’ de boutons précieux).

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Mais, mais, mais… j’ai quand même commis quelques bons coups avec ce modèle. D’abord, je n’ai pas eu besoin de dégainer l’aiguille pour coudre les bretelles à la main. J’ai simplement repris la technique miraculeuse du patron dela robe scirocco de Figgy’s. Et puis, j’ai assorti la robe avec les guêtres Iris de lou&me. Merci beaucoup, Lydie, pour ce patron gratuit. Elles ne serviront pas à grand-chose dans le contexte de l’hiver québécois, mais bon, le futile fait plaisir, le futile fait du bien.

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Dentelles offertes par Madame papillon & mandarine, petits boutons de chez RixRax et tissu de l’intérieur en French General, La petite école, de chez Effiloché.

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Je vous avais dit il y a un mois qu’il n’y aurait plus de photos en extérieur avant un bon bout de temps, mais le beau temps traîne un peu par ici, alors que nos voisins du sud ont déjà eu leur première tempête de neige. Un peu de luminothérapie ne fait pas de mal, surtout en novembre.

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Voilà, je fonds devant ma puce. Je ne sais pas, on dirait qu’elle est sortie tout droit d’une autre époque. L’habiller, c’est à n'en pas douter jouer à la poupée.

14 octobre 2012

de discrets retours dans le passé

Un et un seul fil conducteur pour cette mini-minus-collection pour petite fille en 5-6 ans: utiliser de vieux, très vieux boutons, partout, partout. Les mettre en valeur. Leur donner la vie en 2012 que personne ne leur a offerte il y a des décennies. Ces boutons, ils arrivent de mon grand-père. Pas le choix, je viens d’une famille de textile; mes deux grands-pères y ont travaillé, dans le textile, à Lyon. Ils sont beaux,ces boutons, comme le beau n’existe plus. Ils sont dépareillés, leurs couleurs sont passées, leurs dessins sont effacés. Et c’est pour ça que je les aime.

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Pour commencer, une Phekda* de Grains de Couture. C’était le patron du livre qui m’attirait le plus dès le premier feuilletage. Seulement, je cherchais le tissu qui allait la mettre en valeur… vous savez ce que c’est… vous traînez dans les rayons de votre boutique de tissus,vous touchez, vous froissez, rien ne vous plaît… Sauf qu’en fait, sans le savoir, ce tissu, je l’avais depuis toujours dans mon placard. Je vous ai dit que je n’avais presque pas de stock de tissus, mais je me retrouve parfois avec des métrages excédentaires (je suis à la lettre la consigne sur l’enveloppe du patron, qui est parfois plus que généreuse). Bref, j’avais acheté ce drôle de tissu il y a 3 ans, un tissu «mémoire» – c’est le nom- dans lequel je m’étais taillé une veste L dans le livre 175 (référence des JCA). Honte à moi, je ne l’ai jamais postée sur la blogo. Je répare l’erreur immédiatement, parce qu’en fait, je la porte tout le temps, surtout quand j’enseigne, et mes étudiantes fashionistas, 10 ans plus jeunes que moi viennent souvent me demander où je l’ai achetée (vous faisiez ça, vous, demander à vos profs de fac d’où viennent leurs fringues???!!)

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Fin de la digression.

Donc ce tissu mémoire, je l’avais sur mon unique tablette de tissus, et il m’a fallu tout un déclic pour comprendre que c’était LUI, le tissu de Phekda. Il n’est jamais trop tard, le livre d’Ivanne est sorti en novembre 2011. Chez moi, la gestation des vêtements, c’est 11  mois. Minimum.

Alors pour les détails techniques, 4 minuscules personnalisations du modèle. 1/ j’ai fait un rabat de poche passepoilé arrondi; 2/ j’ai remplacé la patte par une martingale au dos, en lainage brun, pour casser l’aspect hyper moderne du tissu «mémoire»; 3/au lieu d’un ourlet rapporté en bas, j’ai fait un ourlet parementure, pour obtenir un ourlet large (je vous dois un tuto à ce sujet… quand j’aurai du temps…); 4/une sous-piqûre pour la parementure, parce que c’est bien évident qu’on ne peut pas vivre sans sous-piqûre une fois qu’on y a goûté (n’est-ce pas, Caro?)

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Pour accompagner Phekda, ma fille a honteusement copié sur moi.  Eh oui, j’avais un short, il lui en fallait un, forcément. Pour mémoire, elle n’a pas encore 5 ans. Alors quand on a besoin d’un patron de short pour enfants, on regarde chez Madame p&m, le patron Ella, bien entendu. Eh bien vous savez-quoi?Une adorable fée m’a offert ce patron, comme ça, comme une fleur, une pure surprise, je ne pensais même pas que c’était possible, autant de gentillesse. Juste à l’écrire, j’en suis encore émue. J’ai eu des semaines très pénibles au travail et recevoir ce cadeau (ainsi que d’autres merveilles) a tout bonnement eu l’effet de me ragaillardir, de retrouver l’énergie pour avancer, pour me dire que tout irait mieux une fois que le 12 octobre serait passé.

Alors ce patron Ella, j’en ai pensé quoi? Eh bien, il a tout pour satisfaire ma maniaquerie des détails. C’est dingue comme on peut passer du temps sur un si minuscule bout de vêtement, quand même! Donc le tissu, un lainage gris très souple vient du Fabricville. Et le tissu «coq de Granville» est un vieux Alexander Henry, de 2008 (pour celles qui ont la mémoire des tissus, s. Alma avait fait sa toute première Oslo en Granville, les tous premiers m0dèles C’est dimanche, ça m’avait marquée, je commençais ma dépendance longue durée à la couture, donc j’avais acheté un fat quarter de cette collec’, chez Effiloché… que je n’avais pas encore utilisé… quand je vous dis que la gestation, chez moi…ça peut être long).

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J’ai omis le passepoil du modèle, je voulais vraiment le fini aux plis nets, précis que mon fin lainage permettait. Et puis ma nouvelle machine à coudre est tellement bonne pour faire des surpiqûres impeccables, régulières, que j’ai voulu exploiter tout son talent.

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Plutôt qu’un système de fermeture avec un bouton/boutonnière, deux boutons pressions sont cachés dans le repli de la «braguette».

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Alors place aux photos portées (j’avoue d’ores et déjà que j’aurais aimé présenter aujourd’hui une blouse parfaite pour aller avec ces deux morceaux, je voyais une Colombine, une Oslo ou une Capella). Bon, mais j’ai manqué de temps. Et Halloween est proche. J’ai des costumes à coudre.

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Petite note pour celles qui se demanderaient… les bottines viennent de chez Camper (on a une superbe boutique de la marque – la première en Amérique du nord - sur la rue Ste-Catherine, pour mes lectrices québécoises). Et note supplémentaire aux gens de Camper, si vous passez sur mon blog: mais pourquoi donc ne faites-vous pas cette paire en 39??? Je veux les mêmes!!!

Et sinon, sachez que ces clichés sont les derniers de 2012 en extérieur, il fait vraiment trop froid maintenant. D’ailleurs, on a déjà vu nos premiers flocons… le 11 octobre…

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