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Autant en emporte l'automne
18 février 2014

où il sera question de résolution, de haut, de changement

Que je suis contente de vous retrouver!!! J’ai cru ne jamais revenir sur ce blog, que j’aime pourtant beaucoup, beaucoup. Je me suis connectée de temps en temps, pour voir si j’avais encore de la visite… j’ai même eu de nouveaux abonnés pendant les 3 derniers mois, malgré le vide intersidéral. Alors, merci de votre patience et de votre présence, je suis tellement heureuse de revenir sur la blogo.

J’ai dû m’absenter pour cause de grand changement: à la mi-novembre, nous sommes devenus propriétaires de notre chez-nous, à Montréal. Plus proche de l’école, plus proche du fleuve, moins proche de l’autoroute. Ouf! Mais nous avons acheté une vieillerie, et il y avait pas mal de trucs à faire avant que ce soit emménageable (d’ailleurs, j’ai un atelier de couture désormais, mais j’hésite à vous le montrer tant il est laid!). Et comme nous aimons décorer, bricoler, retaper, nous avons pris beaucoup des travaux sur nos épaules (et il en reste encore pas mal…). Ce qui fait que la machine à coudre a pris une pause forcée, de même que toute activité en lien avec la couture (genre, aller sur vos blogs, regarder les nouveautés patron ou tissu…) Mais me revoilà, pour de bon, j’espère!

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Pour recommencer l’année couture en beauté, je vous montre 2 hauts pour moi. Mes tenues du jour se suivent et se ressemblent: un pantalon noir ou gris, agrémenté d’un haut un tant soit peu joli, un peu coloré, mais pas trop, sans être guindé. Je porte très peu de chemisiers, parce que 1) je trouve que ça me vieillit et 2) je n’aime pas trop le repassage. Ça fait quelque temps que je cherche des patrons de haut pour femme, correspondant aux critères mentionnés ci-dessus.

J’ai connu plusieurs déceptions de couture femme dans la dernière année, principalement pour des raisons d’ajustement. Je pensais avoir une morphologie «normale» puisque je m’habillais dans des magasins «normaux», mais la couture pour femme m’a fait réaliser que prêt-à-porter féminin et couture féminine ne tirent pas les mêmes «cordes». J’ai lu beaucoup à ce sujet sur des blogs américains. Si ça vous intéresse, j’essaierai de mettre les liens ici si je les retrouve. Tout ça pour dire que j’ai pris de nouvelles (et bonnes) résolutions pour éviter les déceptions: à partir de maintenant, je fais des brouillons avant de passer au propre! En couture, on appelle cela «faire une toile».

Mais pour le premier modèle que je vous présente aujourd’hui, il ne s’agit pas tant d’une toile, car comme me le soulignait la créatrice de ce modèle (la weekend getaway blouse, de Liesl and co.), on ne peut pas réellement faire de toile avec un modèle non ajusté destiné à être coupé dans un tissu fluide et  dont le but est d’obtenir un tomber un peu flou.

Donc j’ai utilisé le tissu le plus cheap que j’ai pu trouver dans mon armoire. C’est un tissu «cadeau» de mon magasin de tissus (Fabricville), d’il y a plus de 5 ans (quand on achetait 1 m, on avait 2 m gratuits). Quand  j’ai commencé à coudre, je ne connaissais pas grand-chose aux matières. Ma mère m’avait tout de même dit que le 100% coton, il n’y a que ça de vrai. Bref, peut-être par esprit de contradiction, je me suis fait refourguer ce tissu 183% synthétique probablement destiné à imiter la soie. Mais c’est stupide d’offrir un coupon de ce genre à la débutante que j’étais, c’est intravaillable (même maintenant que je ne suis plus débutante, je peste).

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Ce qu’on obtient, avec ce patron, c’est un genre de blouse à la croisée d’un chemisier, au tomber un peu flou. Même si ça se voit à peine, on a deux pinces poitrines (pour mensuration de bonnet B). Si vous faites un bonnet plus grand, un pas-à-pas est fourni en début de patron pour l’adapter à votre poitrine.

Petit détail très cool (je trouve), c’est que le décolleté est fermé en toute fin de couture. Ce qui fait que vous pouvez allègrement faire des essais pour laisser votre gorge plus ou moins profondément découverte. Sans être une fille prude, j’aime être féminine, donc en dévoiler un peu, mais pas trop quand même (devant des classes presque entièrement remplies de jeunes femmes dans la vingtaine, je ne souhaite pas entrer en compétition ;-])

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Le haut se porte sorti du pantalon, ou rentré.

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J’ai eu énormément de compliments sur cette blouse depuis que je l’ai cousue. Et même si je pensais qu’elle ne serait qu’un brouillon, au bout du compte, je la porte régulièrement. C’est drôle, parce que je n’aimais pas ce tissu tant que ça, mais finalement, j’ai découvert une équation couturesque:

tissu bof bof +  patron qui lui convient -->bon résultat final.

Deuxième haut. Je n’ai pas fait dans l’original… il faut dire que la tentation de tester Plantain, patron gratuit (ô merci, Éléonore, quel cadeau incroyable que ce patron!) que tout le monde a cousu dans les dernières semaines, était grande! J’avais acheté au Fabricville un jersey de coton très épais (et très cher!) que je trouvais si beau et de si belle qualité que je me suis dit qu’il serait tout à fait boulot-compatible.DSC_2074_corrigé

Ce que j’ai aimé dans la couture de ce modèle: c’est facile et rapide à coudre, j’ai enfin sorti l’aiguille double que j’avais dans mon stock depuis 6 mois.  Aussi, on ne se le cachera pas… le fait que ce soit un t-shirt, qu’il n’y ait pas de pince et que ce soit en jersey évite la question des ajustements et des mauvaises surprises à l’essayage. Un petit conseil (la maniaque is back): bâtissez votre bande d’encolure avant de la coudre pour de bon, c’est plus facile pour rester droit ensuite.

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Des photos prises dans plusieurs pièces de ma nouvelle maison, je teste la lumière et je vous fais visiter par la même occasion ;)

Ce que j’aime du tomber du modèle: il est très féminin et dès lors qu’on choisit un beau tissu, on ne porte plus un simple t-shirt. Il est génial pour les petites poitrines, aussi. Il a un joli décolleté et je l’imagine déjà en encolure V.

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Avec le mur rouge en arrière, dans la salle à manger, couleur «cocotte Le Creuset», choisi par mon chéri, parce qu’il parait que le rouge dans une salle à manger, ça donne faim.

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Voilà, j’ai repris gout à la couture pour moi! Et il parait qu’un livre de couture pour femme (et homme) d’une certaine Ivanne Soufflet vient de sortir… hum hum…

Allez, je vous laisse avec une photo de la glissade de neige de cette année. À bientôt!

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23 août 2013

La figue et le raisin

Ce photoreportage en banlieue montréalaise est une gracieuseté de Amélie, photographe-amateure, auteure de ces clichés. Merci, Amélie! Je vous plante le décor: une petit rue mignonne bien verdurée à Saint-Bruno-de-Montarville. Un petit air de Wisteria Lane, deux wives, mais pas housewives, et loin d'être desperate. On vient de manger une crêpe, et on a bien chaud –> tenue un peu froissée ;-]

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Et dans ce décor, la robe dos nue que toute femme veut avoir dans sa garde- robe,  Belladone de Deer&Doe.

En chambray rouge (Fabricville) et biais en liberty (Ellie Ruth et l’autre… je ne sais pas, de toute façon, je ne les ai pas photographiés).

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Avec un sautoir de Nathalie, de son Épicerie de Sardine (j’adore les sardines, au barbecue, mais les colliers d’une sardine, c’est encore mieux). Un sautoir Western, parce que Montréal, c’est à l’ouest de Bordeaux, mais c’est aussi à la même latitude. Donc on s’aime (les sardines, les sautoirs, Nathalie, le bordeaux et Bordeaux).

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Alignement impec’ des trois coutures verticales, je m’y suis reprise 2 fois.

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Bon, je sais, ma poitrine est un peu basse, ou mes pinces sont un peu hautes. C’est comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Mais mes pinces ne font pas de petites poches au bout, comme montré dans ce tuto.

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Le dos… c’est la partie qui doit faire le show dans ce modèle. Dans mon cas, il fait le show, oui, mais pas tout à fait comme je voudrais… Quand je tiens mes épaules vers l’avant, ça va plutôt bien:

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Quand je mets mes épaules plutôt vers l’arrière, c’est vraiment moins beau.

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Quant au titre… oui, je suis mi-figue, mi-raisin avec Belladone.

Je suis figue

  • la découpe de la robe, hyper flatteuse pour les silhouettes des femmes;
  • la longueur de la jupe, qui fait de belles grandes jambes;
  • le losange dans le dos, quand il ne plisse pas.

    Je suis raisin

  • le fait que le corsage ne soit pas entièrement doublé, les finitions au biais à l’encolure et aux emmanchures n’ont jamais été mon truc, aussi joli le biais soit-il. Vous me direz que je n’avais qu’à le doubler, en suivant le tuto de Wildmary. Je me suis peut-être lancée trop vite dans ce projet.
  • C’est dans le livret d’instruction que je me suis rendu compte que j’aurai pu acheter et poser une fermeture éclair invisible.  Pourquoi n’était-ce pas recommandé sur la pochette?? Dire que j’ai hésité devant le rayon des fermetures….
  • Faire les ajustements pour que la découpe du dos soit jolie/symétrique/ajustée. J’ai bien choisi la taille préconisée, mes mensurations étant pile-poilcelles de la taille 40. Mais j’ai passé beaucoup de temps à modifier le dos, probablement parce que, outre la taille qu’on fait, il y a aussi une question de posture et de carrure des épaules (mesure qui n’est pas fournie au dos de la pochette, mais qui est aussi importante à mes yeux que celle de la taille). Sauf que quand on n’a pas de mannequin à la maison, et que c’est sûr soi-même qu’on fait les ajustements, aller s’autoépingler le dos est une vraie galère. Je remercie mon chéri d’avoir joué aux apprentis couturiers avec moi, ce n’était pas évident. Je peux bien me reprocher de ne pas avoir fait de toile, mais même si j’en avais cousu une, je n’aurais pas plus réussi à m’autoajuster dans le dos. Bref, je ne pense pas refaire une découpe au dos pour une version ultérieure, je pense bien m’en tenir à une simple version avec un dos tout simple, ce qui me conviendra tout aussi bien, parce que j’aime le devant, beaucoup, beaucoup.

    Mes conseils tout de même, si vous la réalisez sans faire de toile et que vous voulez éviter des épisodes fâcheux de découd-vite: 1) ne finissez pas l’encolure avec le biais à l’étape 1 du corsage, attendez à la toute fin et 2) posez votre fermeture-éclair avec un simple fil de bâti pour pouvoir faire l’essayage avant de la coudre définitivement.

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    Au bout du compte, tout de même, je l’aime bien, cette robe, je la vois comme un essai à transformer. Et puis, elle a été un prétexte pour que Amélie et moi nous amusions bien, dans les rues de la banlieue!

9 juillet 2013

flavescent

Mon Dieu, ce blog est tout poussiéreux. Entrez, entrez, pas besoin de vous essuyer les pieds, c’est déjà assez laissé à l’abandon comme ça. Vite, un coup de balai, on enlève les toiles d’araignées, quelques passages du plumeau, on ouvre les fenêtres pour aérer. Ouf, ça va un peu mieux. Vous sentez? Ça sent les fleurs!!!

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Donc je disais quoi, déjà? Ah oui, blog à l’abandon, pauvre de lui. Je reviens avec une jupe pour moi. Gracieuseté de ma maman qui est venue me voir avec 3 patronsDeer&Doe dans ses valises. Le ravissement à l’ouverture de cette charmante pochette et à la lecture de ce joli livret m’a parfaitement appâtée – oui, je suis faible devant tout ce soin – si bien qu’aussitôt mes parents partis pour l’aéroport, je me suis mise à la couture d’une Chardon.

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Il est vrai que Chardon est noté débutant, mais rien n’empêche d’y ajouter quelques difficultés, comme le propose Éléonore. Pour ma part, c’est l’ajout d’une doublure pour compenser le côté très très transparent de mon voile de coton. Ma doublure - elle aussi en voile de coton - étant froncée, je crois que ma Chardon est encore plus bouffante que ce qui est prévu. Tissus et mercerie du Fabricville, le tout pour un minuscule 8$.

Devant.

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Dos.

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Bilan des courses: une jupe que je n’avais pas vue venir, me demandant bien comment les patrons Deer&Doe feraient à ma silhouette. Ce qui est bien, c’est que la surprise est très très positive. Sous ses larges plis qui pourraient donner une allure de jeune fille sage ou de grenouille de bénitier, au choix, elle est en fait hyper féminine.

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Comme j’ai fait la version courte, pas sûre qu’elle soit boulot-compatible, par contre (bien que certaines de mes étudiantes soient parfois en micro-short, mais bon, pas la peine de leur faire concurrence).

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Cette jupe a été créée pour aller avec un sautoir arrivé tout droit de L’épicerie de la Sardine. J’ai 3 sautoirs créés pas Nathalie – Nathalie, c’est une ensorceleuse qui a de la poésie qui lui sort non seulement de la bouche, mais aussi des doigts.

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Et parce que noir c’est noir et que j’aime le bleu, pour rendre la tenue un peu moins habillée, portée avec une petite chemise en jean Calvin Klein que j’ai depuis des lustres dans ma garde-robe et qui fait bien le lien avec le sautoir (et la bandoulière de l’appareil photo… hum, hum):

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Merci, Éléonore, pour ce beau patron pour femme. Encore un bon prétexte pour mettre de moins en moins les pieds dans les boutiques de prêt-à-porter.

23 janvier 2013

La[robe] qui ne s’enfilait que par la tête et la petite [veste] qui jouait à la grande

Premier billet de l’année. J’ai volontairement coupé ma présence à l’ordinateur ces  dernières semaines, donc je ne suis pas venue autant que je l’aurais voulu vous porter mes vœux dans vos chez vous (roooh, l’allitération en V). Je me rattrape ici, en vous souhaitant une très heureuse année 2013, la santé pour vous et pour ceux que vous aimez, amour et créativité!

Aujourd’hui, une couture de 2012 et une couture de 2013.  La robe (ratée) en 2012; la veste (épatante) en 2013. Je vous montre le pire en premier et le meilleur en second, d’accord?

Comme annoncé dans mon dernier billet, une petite robe noire, ethnique et comique. Alors rions un peu de cette [robe] qui ne s’enfile que par la tête (parce que les hanches ne passent pas). Cet été, j’ai cousu une robe à pois dans un patron Lisette, et comme elle m’allait vraiment bien, je me suis dit qu’une version hivernale serait super. Quand on a un patron «valeur sûre», on fonce tête baissée. Alors j’achète un jersey noir au Fabricville, jersey laineux imprimé dans la lisière, qui me fait complètement craquer pour son côté ethnique discret. Pour moi, la discrétion de ce genre de motif est indispensable, car mes vêtements doivent durer le plus longtemps possible. Donc pas de choses trop trop à la mode, sinon, je déteste mon vêtement trop rapidement.

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J’ai scrupuleusement fait cette version à l’identique de la précédente… sauf qu’au moment du premier essayage, je me suis rendu compte que je n’entrais pas dans la robe, ou alors au prix d’une contorsion monumentale en l’enfilant par la tête. Ne parlons pas du déshabillage: sans l’aide de mon chéri, je serais encore coincée dedans. J’ai donc réessayé la version à pois de cet été pour voir si c’était une prise de poids abrupte qui faisait que je n’entrais plus dans le modèle. Ben non, la robe à pois me va (encore) comme un gant. Après réflexion et observation du comportement du jersey noir (parce que du jersey, c’est élastique, d’habitude), j’ai fini par comprendre que d’avoir coupé le tissu dans le sens où je l’avais coupé, pour avoir le motif dans le bas de la robe, avait créé une tension qui «rétrécissait» le tissu.

Ce qu’il y a de bien avec les patrons Simplicity, c’est leurs gigantesques marges de couture (1,5 cm). D’habitude, ce gaspillage de tissu m’énerve un peu, mais là, j’ai béni ces marges pour aller leur raboter les centimètres qui me manquaient. Le résultat? MMMmmmm, comment dire, beaucoup, mais alors beaucoup plus sExy que je ne le voulais au départ… J’ai décidé de ne pas la porter à Noël pour m’éviter des remarques du type «alors, tu attends ton petit 3e?»

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Sur la photo ci-dessus, j’ai arrêté de respirer pour rentrer mon ventre et on voit très bien les petits plis à la taille qui montrent pas A + B que la robe est trop étroite pour descendre sur mes hanches.

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La fermeture-éclair gondole dans le dos, encore une fois, à cause du tissu qui tire trop.

Mais quand même, j’adore l’imprimé de cette robe, j’en suis raide-folle-amoureuse. Peut-être que je porterai cette robe avec la veste, pour cacher le fait que mes épaules craquent en haut. À voir. C’est surtout qu’on a beaucoup besoin d’oxygène quand on veut parler fort à toute sa classe… et si je m'évanouis en classe parce que ma robe m’empêche de respirer, est-ce que c’est considéré comme un accident du travail?

Quant à la veste, c’est Haussmann lady de C’est dimanche que je vous présente. Je dois un énorme merci à Mme Reloux de m’avoir offert ce patron, au cœur d’un échange improvisé. Merci, merci, merci (et vive la blogo!) Le tissu est un lainage mauve, rayé blanc, du Fabricville: je voyais à cette veste un petit air«Chanelisant».

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J’ai beaucoup aimé coudre cette veste: au cours de la confection, j’y ai vu particulièrement le commentaire que s. Alma faisait « Vous ne le voyez peut-être pas, mais c'est un tournant dans mon travail... […] un modèle pour femme. […] Un blouson, mais avec des détails couture. » Un modèle bien taillé – j’ai coupé le mien en 40, pour avoir de la place – pas plus compliqué que Victoria street. Poser la fermeture à glissière est super facile, vu qu’elle s’ouvre complètement. Pour les têtes manches, j’ai préféré coudre à 1 cm de marge de couture plutôt que 0,75 cm, je trouve que ça rentrait plus facilement l’embue sans faire de petits plis.

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J’ai vraiment aimé coudre la doublure (ici, entièrement doublée en vrai tissu à doublure et passepoil noir).

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J’ai surpiqué les plis plutôt que de les fixer avec un bouton, la surpiqûre étant plus dans cet état d’esprit Chanelisant que je recherchais.

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Mes quelques critiques ne concernent que les choix éditoriaux du patron. D’abord, je trouve que des marges de couture de 0,75 cm pour un tel modèle, c’est trop peu. Sachant que celui-ci est destiné à du lainage et que le lainage s’effiloche toujours un peu, on se retrouve vite avec des marges de 0,5 cm: c’est propice à l’autodécousage des coutures si elles subissent trop de tension. Donc pour une prochaine réalisation du modèle, j’augmenterai les marges. D’autre part, les manches sont un peu trop larges à mon goût. Finalement, je pense qu’avant de faire les lignes de surpiqûres de la ceinture (8 dans mon cas), il aurait peut-être été mieux de bâtir la ceinture en quelques points stratégiques pour éviter qu’elle ne s’étire. Cet étirement est assez visible sur mon tissu clair et c’est un petit détail qui me chicotte.

Mais quand même, je crois que je peux dire merci à la veste d’avoir sauvé la robe, non?

26 septembre 2012

le bûcheron urbain

Après avoir passé l’été à me battre contre des ours à mains nues  - en vrai, autour de notre tente ne se sont pressés que des lapins, des putois, des ratons laveurs, des tamias et une biche – ma blouse chérie d’amour en plumetis blanc est sortie déchiquetéeen vrai, elle s’est déchirée alors que je m’étirais dans l’auto pour attacher ma grande à l’arrière, futée. Le short est toujours impec, ne vous en faites pas.

Comme j’avais de toute façon l’ambition de me faire un short d’hiver – devrais-je dire un short d’octobre, peut-être mettable la première semaine de novembre aussi, je ne suis pas maso au point de porter de petites choses quand il fait -10°C – je me suis lancée de nouveau dans ce patron Lisette 1879. Inspirée au départ d’un short bimatière vu chez Simons, j’ai simplement repris l’idée de la ceinture en suédine et des larges passants décoratifs. Tous les tissus de ce billet arrivent du Fabricville.

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Petite frustration: j’ai posé une fermeture éclair, qui ne sert à rien finalement, parce que la suédine est extensible (quelle horreur à coudre, je n’ai même pas le bon pied de biche) et le short s’enlève tout seul… sachant que j’ai galéré à la poser justement à cause de la suédine + changement de fil en plein milieu pour garder les fils assortis au brun et au gris.

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Mais, porté, mama mia, il est toujours aussi chouette!  Il faut dire que j’apprécie toujours le confort d’une taille basse. Vous voyez ici la version portée avec la blouse à carreaux (plus de détails concernant la blouse dans la suite du billet).

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Vu de l’arrière avec les pinces qui flattent (et il y a un fil qui est resté accroché sur le revers, hum hum, le verrez-vous?).

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Mais il peut aussi être plus «habillé» avec un petit pull fin noir. Quand je dis habillé, je ne dis pas université- compatible, tout de même, mais quand même assez pour sortir chez des amis.

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Porté avec mes bottines Kickers, c’est l’amour fou (et tant mieux, parce que tout vêtement qui ne s’entend pas avec elles risque d’attendre longtemps son tour).

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Et toujours chez Simons, j’ai eu la confirmation que le look bûcheron était autorisé cette année (je ne feuillette pas les magazines de mode, alors je suis toujours loiiiiiin dans les tendances. Ce n’est qu’en boutique et sur vos blogs que j’apprends avec 18 trains de retard que cette année, on porte du bordeaux, parce que le moutardeest tellement février 2012). J’imagine que c’est par association d’idées avec la mode amérindienne, on reste dans le champ lexical du trappeur, du roots, de Roch Voisine-seul-sur-le-sable.Quoi qu’il en soit, je me suis autorisé un rêve de toujours: la blouse de trappeur à carreaux, en coton doudou (après, qu’on ne vienne pas me dire que je n’ai pas réussi mon intégration dans ma société d’accueil). Et voyez-vous, quand je la porte, j’ai bien envie de rester collée sur le canapé, plutôt que de partir à la chasse à l’orignal.

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J’ai taillé les empiècements devant et dos en biais, histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise de raccord de carreaux qui aurait de toute façon été impossible.

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Je suis raide dingue de cette encolure carrée.

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Raccord impec des carreaux, pas évident quand les manches sont coupées en 2 parties…

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Et avec le short, voilà!

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Pour parachever ma silhouette, je me suis (re-)mise au tricot. J’avais appris quand j’avais 6-7 ans, je crois. C’était en CE1 ou en CE2, je ne sais plus trop, mais je n’étais pas allée beaucoup plus loin que le point mousse. Donc j’ai commencé en douceur avec un trendy chale (il est encore trendy, lui? pleaaaaase dites-moi que oui!) Il est en laine écotweed de Plassard, acheté chez De Serres, coloris gris chiné.

Bon, c’était un essai: j’en suis encore à la phase de réflexion le tricot, je m’y mets sérieusement ou pas?

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Comme le patron Lisette 1879 est LE patron de short pour adulte à avoir absolument dans toute collection de patrons qui se respecte, je me propose de vous l’offrir. Et je n’offre pas un patron, mais deux patrons!  En fait, j’ai un exemplaire en 34-42 (pochette 1) et un autre en 42-50 (pochette 2). Donc si vous voulez qu’un patron gratos arrive dans votre boîte aux lettres, laissez juste un petit commentaire ici en précisant si vous concourez pour la pochette 1 ou la pochette 2. Je vous laisse ci-dessous le tableau des mensurations pour que vous choisissiez votre version (sachant que faisant un 38 français, je me taille plutôt les versions 40-42)! Je tirerai au sort le 6 octobre mes deux gagnantes.

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L’argument ultime pour que vous convaincre de participer à ce tirage, c’est d’aller zieuter du côté de la super version de la blouse de Caro de la Cabane d’Elilou!

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5 juillet 2012

pea soup

Après avoir tapé dans des casseroles avec en famille, après avoir appris que la rentrée universitaire serait en août et pas en septembre… vous avez entendu parler de notre «printemps érable»? Question de société  pas futile du tout, qui m’a amenée malgré tout à un problème E-XI-STEN-TI-EL.

Je n’ai pas l’habitude d’enseigner l’été –> donc je n’ai pas vraiment de tenue « université compatible ». (Là, je fais un clin d’œil à notre Mu nationale et ses mini jupettes « école compatible » – ou pas toujours :-)). Vite vite, une robette (j’ai déjà des dizaines de jupes, je fais pitié au rayon robe). Un  patron Lisette 1878, par Madame Oliver +S. On ferme les yeux sur la pochette et on passe directement à ma version, plus sobre, en popeline planche à gros pois cappuccino, duFabricville.

Diplomat Dress Sewing Pattern

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J’ai choisi la version mi-longue à manches longues (surtout parce que les salles de classe sont surclimatisées…). Côté technique, la robe a des pinces dans le dos, une fermeture à glissière, une ouverture en V, un peu travaillée, des surpiqûres décoratives et des manches montées, 3/4 et à ourlet large.

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(détail des pinces dos et de la fermeture quasi-invisible)

Je déteste monter les manches d’adulte, avec la tête de manche à soutenir avec un fil de fronce qui laisse souvent des petits plis grimaçants. Néanmoins, pour une fois ça a marché comme sur des roulettes. J’ai lu que plus on en faisait, plus on y arrivait. J’espère que la technique est donc maintenant acquise.

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Un vrai bonheur de coudre cette robe et un bonheur encore plus grand quand je l’ai essayée. Quand une robe vous dessine une super silhouette, j’achète. Au premier essayage, au beau milieu de l’après-midi, ma fille m’a demandé pourquoi j’étais en chemise de nuit. Aussitôt insultée, aussitôt accessoirisée, d’abord avec un gros collier brun qui rappelle les pois…

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…ensuite avec une petite ceinture tressée.

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Chic, chic, chic, j’ai une nouvelle robe!

1 juin 2012

à mains nues

Vous savez où ça passe ses vacances, une vraie Française- trooper qui vit au Québec? La vraie trooper passe ses vacances dans la forêt, elle dort sous la tente et prépare ses repas sur un feu de bois. Le soir, assise autour des braises, elle se fait griller quelques guimauves et écoute son amoureux chanter ses meilleurs succès à la guitare. Mais notre trooper est quand même une fille de la ville. Eh oui. Donc la fille de la ville a besoin d’être élégante en toutes circonstances, tout en ayant très accessibles son couteau suisse, ses allumettes et ses mains nues pour tuer l’ours.

Pour habiller notre trooper, un patron Lisette (de chez Simplicity), by Liesl Gibson (Madame Oliver + S, si vous préférez).

Souvenir Dress, Blouse & Shorts Sewing Pattern

Le short m’a fait craquer dès le début avec son revers et ses plis sur le devant qui sont presque des plis creux, mais non. Ce sont des plis creux croisés, nuance.

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J’ai aimé aussi le fait qu’il soit taille basse, avec un bel empiècement large: ça flatte le popotin. Ce qui flatte moins, c’est le guide des tailles. Je fais un  38 du commerce en bas, mais selon les mesures du patron, j’ai dû tailler un 42. J’ai pris 2 tailles d’un coup, merci Lisette.

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Gros problème, le patron n’a pas de poches. Et sérieusement, on ne peut pas camper sans poches (à moins de porter un sac-banane, complètement contradictoire avec la fille-de-la-ville-élégante-en-toutes-circonstances). Donc j’ai mis deux poches de côté, en tissu à pois La Petite École, par French General pour Moda (et oui, encore), parce qu’il était parfaitement assorti à mon lin bleu nuit (Fabricville), qui avait déjà servi pour les bretelles de ma Blue Princess.

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Ma fermeture-éclair est presque invisible. On ne chipotera pas, là.

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Tant qu’à être partie sur ma lancée, autant coudre le petit haut qui va super bien. En plumetis blanc (Fabricville), un brin transparent, sinon ce ne serait pas drôle. La découpe est fantastique et le montage est franchement simple. J’ai pris la longueur de la robe, car la longueur blouse me serait arrivée au nombril (allez savoir pourquoi, du haut de mon immense 1,64 m, j’étais déjà hors-norme pour la hauteur prévue).

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Portés ensemble ou séparés, ce short et cette blouse font plus que mon bonheur. Je suis ravie, c'est exactement ce que j'avais en tête.

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Petit détail que j’aime tant avec cette blouse: elle a un ourlet large aux manches et en bas, et j’adore les ourlets larges.

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PS: cette année, on a prévu de camper au bord de la mer, au Nouveau-Brunswick, alors mon kit anti-ours ne devrait pas être utile. Les poches serviront à mettre des coquillages…

PPS: vous voyez, le moral de la couturière est revenu, j’avais juste besoin d’une petite tenue pour moi!

17 mars 2012

Le sac du cocher

Aujourd’hui, je reviens avec un presque mini projet de rien du tout, pas du tout le projet que j’avais au départ d’où le titre. En bref, je planche depuis janvier sur une vareuse de cocher, pour moi. Tant que je n’aurai pas réussi, je vous laisse sur votre faim, vous ne saurez pas ce qu’est une vareuse de cocher. Vous ne pouvez pas savoir combien je peste contre moi-même, mes multiples erreurs, mes multiples ratés: on dirait qu’une vilaine fée s’est penchée sur ma machine à coudre pour être sûre que les maigres heures que j’ai pour coudre m’enragent. Ça y est, j’ai un projet-boulet, il fallait bien que ça m’arrive un jour.

Alors pour virer la vilaine fée, j’ai pensé qu’un petit quelque chose pour moi me ferait le plus grand bien, histoire d’oublier ces déconvenues couturesques. Et comme la mode est aux besaces, et que je craque tout autant sur celles tout liberty de Thaïs et Tibère que sur celle plus sobre de Froufrou et capucine, j’ai décidé que c’était mon tour de me gâter.

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Pour le patron, j’ai choisi le messenger bag taille large du livre Little things to sew (Oliver + s), que je ne présente plus. Un chouette modèle qui inclut une grande poche, et tout plein de petites poches, pour mettre tout et rien. Rien à dire sur ce patron, ni sur le montage, mis à part que j’ai développé de la corne sur les doigts, en bâtissant à la main mon biais au travers les 4 épaisseurs au minimum, 8 au maximum.

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Pour les tissus: le fameux liberty Wiltshire rouge (La Droguerie) qui couvre le devant, le dos et les rabats de poches, ainsi qu’un petit biais sur les côtés; une gabardine de coton kaki (Fabricville) pour la doublure et le fond du sac; du biais bleu nuit pour le tour (c’est dommage, les photos ne lui rendent pas justice, à ce biais, qui a beaucoup plus de gris que de bleu) et des attaches pour régler la bandoulière (Fabricville aussi).

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Petit bouton purement décoratif, une étoile avec un M (pour maman?), dénichée chez Rix Rax.

La forme courbée en haut du panneau de côté est en fait un soufflet qui permet que le sac soit complètement fermé une fois le devant rabattu. Très ingénieux.

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Ce que vous ne voyez pas, c’est «l’entoilage» dont j’ai usé pour tonifier la besace (rien de moins réjouissant qu’un sac mou-mou qui n’a pas de tenue). J’ai coupé dans le restant de la toile de peintre qui avait servi de fond au théâtre de marionnettes.

Et c’est avec cette même toile de peintre que j’ai fait la bandoulière. Comme Mamoizelle K, j’ai utilisé la technique du tissu vieilli à la teinture au thé noir. Je trouvais que la version blanche faisait style qu’elle n’avait pas vécu… un petit bain dans un thé noir aux fraises des bois lui a donné cette jolie patine. Ce n’est encore une fois pas très visible sur les photos… bon.

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Si je vous montre le contenu de ma besace, vous comprenez ce qui dévore mon temps ?

13 novembre 2011

la Jean Paul Gaultier en moi

Cette année, Montréal a accueilli la toute première exposition consacrée à Jean Paul Gaultier. Profitant d’un rare moment de solitude, je suis allée m’y rincer l’oeil une petite demi-journée en août. Non pas que je sois une fan finie de M. Gaultier, mais une telle exposition pour qui aime coudre ne pouvait pas être manquée. J’y ai vu la première robe qu’il a cousu – et si vous voulez que je vous rassure, chères lectrices, il ne cousait pas mieux que vous et moi! Les points irréguliers, pas toujours droits. Mais le talent en couture n’est pas que dans l’exécution. Et toute la collection de bustiers, de fringues de Madonna et autre magnifiques marinières transformées était là. Je peux vous dire que je me suis régalée. Le plus dingue dans cette exposition: sous chaque tenue était indiqué le nombre d’heures passées à la confectionner. Et quand on voit 250h, 420h ou 600h, on pleure. Coudre à la main des plumes sur un collant pendant 95h, ça donne envie, non?

Alors il était temps que je mette à profit les idées glanées dans cette expo, pour mes tenues actuelles. Une robe-marinière d du stylish dress book 2 (n°175 chez les JCA) en jersey rayé gris et chocolat, pour commencer. Quasiment pas de modification au modèle original, sauf l’absence de manches et l’encolure que j’ai élargie pour y ajouter un col montant. Perplexe lors du montage et des premiers essayages (il y a un an! ) - je pensais la convertir en robe-pour-sortir-les-poubelles, je ne la trouvais pas assez ajustée – j’ai finalement été convaincue, peut-être parce que l’an dernier, à peine sortie d’une grossesse, je ne voulais rien savoir d’un vêtement ample.

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Et comme je suis la très récente propriétaire d’une surjeteuse, cette robe m’a servi de «test»: j’ai quasiment tout essayé (le rouloté, une aiguille, deux aiguilles, un rasoir, sans rasoir, avec différentiel).

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Une blouse Lisette (2059) en chambray bleu de chez Fabricville, pour continuer. J’ai  acheté ce patron juste parce que je suis folle de sa découpe dans le dos… sauf que le devant est un peu tout-nu… pour remédier à ce léger problème, j’ai ajouté des fausses bandes de boutonnage aux épaules, un peu tombantes, exactement comme je l’avais vu sur un des vêtements de M. Gaultier.

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Autant je ne suis pas sûre de la vue de face, autant le dos me plaît énormément… et comme je suis souvent de dos avec mes étudiants… ce n’est pas un si mauvais compromis!

2 juin 2011

Quand Liesl Gibson rencontre sœur Alma, en passant par chez Ivanne

Pour comprendre le titre de ce billet, vous devez être un minimum initié à la blogo couturesque!!

Liesl Gibson, la créatrice des patrons pour enfants Oliver+ s, a ouvert une ligne de patrons Lisette, distribuée par Simplicity. J’en ai déjà parlé ici, quand j’avais cousu la Traveler dress et j’en avais été ravie. Je me suis procuré les 3 autres patrons de la ligne un jour où mon Fabricville les soldait à 99 sous, sans pour autant être convaincue de les utiliser (autant vous dire que j’ai allègrement découpé directement le patron, chose que je ne fais jamais, mais à ce prix-là, je n’aurai qu’à racheter le patron si j ai besoin d’une autre taille la prochaine fois!)

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Finalement, quand la talentueuse propriétaire du blog des Grains de maïs a proposé sa version de New Orleans de  C’est dimanche, j’ai eu très envie d’en avoir une pareille! Et j’ai le droit, moi aussi j’allaite encore :) N’ayant pas le patron de New Orleans, j’ai réalisé dans un premier temps la tunique  du patron 2221 (Market dress) qui partage avec le patron New Orleans les manches ballons. La Market dress a par contre des pinces, une encolure plus large, pas de fentes en bas et un genre de bande d’encolure décorative (ça m’a permis d’apprendre la technique de la sous-piqûre qui me sera bien utile désormais pour fixer les parements…). Une fois la tunique terminée, j’ai donné un grand coup de ciseaux dans l’encolure pour obtenir une patte polo (et en prenant une grande inspiration), et voilà!

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Coton blanc (Fabricville) et liberty fairford sous-bois (La Droguerie)

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J’ai utilisé ce tuto-vidéo pour la patte polo. Comme j’avais mal calculé mes affaires, j’ai dû retailler la patte blanche pour qu’elle recouvre totalement la largeur de la fente, donc la patte blanche fait 1 cm de plus que la patte en liberty. D’où cette légère asymétrie, qui n’est ma foi pas vilaine!

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J’ai utilisé de l’entoilage thermocollant pour les pattes, pour les bracelets de manche et pour la bande d’encolure, afin de donner plus de tenue à ces tissus un peu trop fins.

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Portée, je suis ravie du résultat, la tunique a la transparence et la légèreté parfaite pour l’été, avec un petit débardeur en dessous. Vous excuserez mes photos légèrement floues, on dirait que j’ai choisi la journée la moins lumineuse de la semaine pour me photographier (mais c’est aussi parce que je couds généralement plus quand il fait mauvais!)

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Mariage réussi entre C’est dimanche et Lisette (mais quand on a deux créatrices aussi soigneuses et attentives dans la réalisation de leurs patrons, il aurait été étrange que le mariage soit un échec!)

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