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Autant en emporte l'automne

3 novembre 2014

chercher (et trouver) la perle rare || 1

Vous n’avez pas pu manquer la nouvelle du jour  n’est-ce pas?

Ivanne.S a sorti son tout premier patron!

À défaut de m’être cousu une Perle de nacre pour moi (un petit locataire me faisant prendre quelques tailles de plus), c’est avec une joie difficilement dissimulable que j’ai reçu la proposition d’Ivanne de coudre la Mini Perle pour mes filles.

La première (version A, avec les plis) est en velours jaune pas tout à fait moutarde, plutôt soleil d’automne (Fabricville), pour ma plus grande. À presque 7 ans, je lui ai cousu le modèle 8 ans. Pour la carrure, c’est impeccable, mon ainée étant quand même assez costaude. Pour la longueur, je me suis résignée à la taille préconisée pour le 8 ans à cause du règlement de son école. Mais mon coup de cœur aurait été de l’avoir un brin plus courte, entre le 6 ans et le 8 ans (en même temps, coudre une jupe qui ne serait portable que les samedi-dimanche ne fait pas partie des choses que je juge acceptables).

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J’ai effectué une grande partie des «Finitions +» proposées dans le patron. Ce sont des détails facultatifs à réaliser qui donnent un petit look travaillé au vêtement: surpiqures, passepoil et ourlet rapportés, par exemple.

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Sous-piqure à la ceinture et élastique réglable.

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Voici donc une petite  jupe facile à vivre et originale, qu’on peut confectionner pour toutes les saisons et pour toutes les occasions. J’ai pu tester le succès du design de la jupe auprès d’amies ayant des filles, et 100% d’entre elles étaient conquises! Ça fait 3 semaines qu’elle est portée et reportée, j’ai eu le temps de lui chercher des défauts, mais je ne lui en ai pas trouvé (à part peut-être celui de rendre jalouses les mamans de mon entourage qui voudraient bien que leur fille ait la même!) J’aime vraiment beaucoup le résultat. J’ai trouvé une concurrente sérieuse à mon patron fétiche, la Sailboat skirt de Oliver + S (présentée ici, ici, ici et ici!), restée jusqu’ici indétrônée. Deux patrons qui s’équivalent, tant dans la précision et le soin des explications que dans la coupe du vêtement.

PS: La version B vous sera présentée dans mon prochain billet. Autre style, autre look. Je l’aime autant.

 

Note: Je N’ai PAS été rémunérée pour cet article (comme mentionné ICI). Cette jupe a été cousue dans le cadre d’un TEST technique pour vérifier les tailles, les instructions et autres éléments associés au patron dessiné par la créatrice Ivanne. S. Elle ne m’a pas demandé de publier un billet à la suite de ce test. Je le fais parce que le modèle me plait et que mes filles le portent très bien. Les opinions dans ce billet sont donc les miennes et reflètent mon ressenti au plus juste.

 

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13 octobre 2014

La crise du rose

Mère de deux filles, j’ai commencé à coudre parce que je n’étais pas satisfaite de ne trouver dans les boutiques du Québec que des vêtements roses/fleuris/froufroutés. Je voulais des lignes modernes, épurées, de beaux volumes autour de l’enfant, le tout, dans des coloris sobres.

Mais ça, c’était avant.

Avant quoi?

Avant que j’apprenne que je suis enceinte d’un garçon (qui rejoindra ses deux grandes sœurs au tout début de 2015).

Du coup, je me sens dans l’urgence de coudre du rose – seules les hormones de grossesse peuvent nous faire vivre de tels paradoxes – comme si le fait d’avoir un garçon allait désormais m’empêcher de coudre pour mes filles. Du grand n’importe quoi.

Lors de ma dernière virée tissu, j’ai fondu sur un beau velours milleraies framboise. Et zou, j’en ai ressorti deux robes hyper filles. Avec du liberty joli, en plus. Dur de faire plus fille…

Une pour un cadeau de naissance trèèèès en retard. Modèle Playdate dress de Oliver + S, en taille 12-18 mois. J’adore le look de cette robe, si raffinée, si travaillée. Quand on lit la description du modèle, on apprend que c’est une robe A-line. Mais bien franchement, le plastron et les manches font oublier la simplicité de la coupe.

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Petit détail ajouté d’un nœud en liberty à la place de la plaquette froufroutée préconisée.

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Le joli système de fermeture en arrière, avec un gros bouton de nacre. Attention! Ce modèle taille très petit à l’encolure. À n’offrir qu’à des petites filles pas trop costaudes…

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Le détail des manches et du pli creux.

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Détail que j’adore pour les tout-petits: l’ourlet-parementure, qui se laisse très bien voir quand la bambine commence à marcher à 4 pattes.

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Une robe pour mon ainée, ensuite. Modèle Slava dep&m, taille 7 ans (en réalité, le patron offre les tailles 6 ans et 8 ans. J’ai gardé les épaules du 8 ans et j’ai diminué le reste en 6 ans, en gardant une longueur entre les deux).

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Je raffole du mouvement de cette robe autour de l’enfant.

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Je n’ai pas cousu la ceinture préconisée en glissant plutôt un large rectangle de liberty tatum, pour un effet «foulard».

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J’ai aussi cousu une grande bande de tissu pour l’ourlet de la robe plutôt qu’un biais pour un effet maxi visible quand la robe tourne.

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Le coupon rose est fini (au grand regret de la cadette, qui n’a rien eu de rose…). On retourne à des couleurs plus neutres dans mon prochain billet, promis!

 

19 août 2014

évoluer avec elle

Il faut bien se rendre à l’évidence: mon ainée file sur l’âge de raison. C’est pour elle qu’en 2008 je me suis lancée dans la couture. Au départ, c’était gigoteuse, barboteuse, robe chasuble et bloomer. C’était les couleurs et les motifs à mon gout plutôt qu’au sien. C’était des fronces et du bouffant. Elle n’avait pas vraiment son mot à dire. Mais aujourd’hui, la pression de son environnement (comprendre les copines de l’école) lui donne plus d’assurance quant à ce qu’elle accepte de porter. Plus question que je lui couse des choses sans avoir longuement discuté au préalable de ce qu’elle voudrait avoir. On parle de formes, de textures, de couleurs, de motifs, de son liberty préféré du monde. Et je fais des compromis sur le projet que j’avais initialement en tête. Toutefois, ma grande est vraiment dotée d’un bon gout – tout le contraire de sa cadette, qui ne porterait que des robes roses avec des brillants, une couronne sur la tête et des chaussures à talons.

Voilà donc une petite tenue «à quatre mains», pour la rentrée des classes la semaine prochaine (déjà!)

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Tenue composée d’une jupe droite en popeline grise stretch (Fabricville), passepoil gris et liberty Betsy fluo-thé et d’un t-shirt légèrement loose en jersey crème de très grande qualité (cadeau de grand-maman).

La jupe, je ne sais pas si vous souhaitez que je la présente, ce doit être la 10e version que je couds tant j’aime ce modèle. Il s’agit de la Sailboat skirt de Oliver + S, patron chouchou s’il en est. Ici en 6 ans. Dire que le patron s’arrête au 8 ans… je ne suis pas sûre de m’en remettre et ma grande non plus.

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Le petit pli bien pensé en arrière, qui permet à la plus aventurière de jouer sans avoir les jambes coincées.

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Quant au t-shirt, il s’agit de Phekda de Grains de couture, avec plusieurs modifications en partie tirées de ce tuto d’Ivanne.

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Les différences par rapport à son tuto sont:

  1. la conservation de l’asymétrie devant/dos du modèle Phekda, mais dans une moindre proportion;
  2. un ourlet-parementure comme dans le patron du Sailboat top  de Oliver + S (qui fait un ourlet très large, comme j’aime);
  3. une encolure complètement refermée au cou, sur la base du School bus t-shirt  de Oliver + S.

Dessin de la biche réalisé par ma fille elle-même, grâce à un pochoir Avenue Mandarine  et de la peinture textile  Pébéo. Une jolie alternative au flex, pour celles qui n’ont pas la machine.

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Allez, on retourne profiter de notre «plage» de roches, baignée de soleil, avant qu’elle ne redevienne…

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…comme ça!

 (oui, oui, mes lectrices du Québec, vous avez le droit de me taper pour avoir osé publier un tel cliché en plein mois d’aout!)

Fleuve St-Laurent_H2014

 

 

5 août 2014

Chevronnée

J’ai appris à nager dans l’océan Atlantique, à La Turballe pour tout vous dire, pas loin de Guérande et de La Baule. Quand je suis venue vivre au Québec, un constat s’imposait: bien que le Canada soit bordé par trois océans, les distances à parcourir sont tellement grandes qu’on ne s’offre pas tous les étés des baignades en eaux salines (et un des trois océans est tout de même l'océan Arctique...) L’eau douce ne manquant pas, c’est vers les lacs que nous nous tournons. J’aurais sincèrement aimé vous présenter des photos prises au Lac Huron, un des cinq grands lacs, que nous avons visité à la mi-juillet. À ce jour, nous en avons vu trois sur les cinq et le Lac Huron est de loin notre préféré: eau limpide et chaude dans des baies baignées de soleil, plages de sable fin. Rien à envier à la mer, si ce n’est le petit gout salé qui est absent. Mais le maillot n’était pas prêt pour le photos.

À la place, ces clichés ont été pris au lac Écho, joli lac de légère altitude, situé à la limite de l’Outaouais et des Laurentides (nord-ouest de Montréal), dans la réserve faunique de Papineau-Labelle.

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Voici donc un maillot de bain d’eau douce, pour les baignades dans nos lacs. Modèle Poopoopidoo dep&m. Très facile à coudre, même s’il faut aimer froncer ;-] J’ai cousu la culotte en 6 ans et le haut en 8 ans, car ma fille de 6 ans et demi est assez costaude des épaules, génétique de bucheronne oblige.

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Tissu coup de cœur, trouvé à Effiloché: chevrons oranges d’une collection de Tamara Kate pour Michaël Miller, intitulée Les Monsieurs. C’est joli et vitaminé. Ça aurait pu finir en n’importe quelle couture d’été, c’est en maillot de bain que je l’ai vu. Il m’en reste d’ailleurs.

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Rarement modèle aura si porté son nom, pose poopoopidoo de rigueur!

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Ça m’a pris quelques essais pour arriver à l’ajustement optimal des bretelles pour qu’elles ne glissent pas sur les épaules. Mais une fois l’ajustement trouvé, elles sont restées bien en place toute la journée.

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Je vais radoter sur les patrons p&m, tant pis, j’assume. Je trouve que ce maillot est parfaitement taillé, la culotte plus particulièrement. Elle a exactement le bon «niveau» d’échancrure pour un maillot enfant. Ça me donne maintenant envie d’essayer le modèle Dune...

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Et vous, êtes-vous plutôt piscine, lac, mer ou océan?

 

8 juillet 2014

le papillon et les fleurs des champs

Qu’il est bon de vivre sans rythme, ou presque. De profiter d’une chaleur dont on a cruellement manqué pendant nos longs mois d’hiver. Et d’avoir du temps pour se remettre à la couture.

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Petite robe d’été parfaite: sans système d’ouverture, se glisse ultra rapidement et facilement pour une journée piscine extérieure (en arrière-plan sur la photo ci-dessus).

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Modèle Oliver + S, précisément la Badminton dress. Modèle déjà cousu dans la version top l’an dernier. Taillé cette fois en 7 ans, elle est encore grande, mais le 6 ans aurait été juste pour ma 6-ans-presque-et-demi. Je n’ai pas fait la bordure festonnée prévue dans le patron.

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Le système de bretelles est loin d’être simple/marrant à coudre (seule partie un peu délicate du patron) et mes finitions sont un  peu moins jolies que ce que j’aurais voulu. Mais il n’y a que ceux qui y regarderont de (très) près qui s’en rendront compte.

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Pour les tissus, on reconnaitra le liberty meadow pour le nœud du devant. La coulisse du nœud est en chambray rouge (Fabricville). Les bretelles et emmanchures sont dans une batiste à gros pois, France Duval-Stalla. Le corps de la robe est en Flight patterns (pattern dancers), par la designer Tamara Kate pour Michaël Miller, acheté à Effiloché.

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Immortaliser la dent perdue, en attendant que la deuxième tombe ;-]

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31 mai 2014

Comme des enfants *

* je remercie Coeur de patate, comme on l’appelle à la maison, pour ce joli titre.

S’il y a une chose que je suis assidument, en plus de la sortie des nouveaux patrons de designer indies, c’est la sortie de nouveaux tissus. En 2011, j’avais craqué sur le fameux Children at play on parade, par Sarah Jane pour Michael Miller. Donc j’en avais commandé 1,5 yards verges à sa sortie (pour une bouchée de pain, en plus, l’avantage de vivre en Amérique du Nord pour ces tissus américains). Sauf que… on a vu fleurir ce tissu un peu partout sur la blogo (et malheureusement pas toujours de façon heureuse) alors ça m’a complètement coupé l’inspiration pour l’utiliser. Je me trouve ultra snob en disant cela et peut-être vais-je perdre une partie de mon lectorat, mais j’ai tourné 7 fois mes doigts dans mes mains avant de l’écrire. Il fallait que ça sorte. Rassurez-moi: ça vous arrive de ne plus aimer un truc juste parce que vous l’avez trop vu?

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Ce tissu, il est joli et fillettes à souhait, mais 1) c’est un tissu pour le quilting (pas destiné aux vêtements) et 2) il est hyper chargé donc pas la peine d’en faire des tonnes avec un patron plein de détails fifilles (froufrous et compagnie). Devant ce constat, j’ai pris le coupon une bonne vingtaine de fois dans ma pile en concluant à chaque fois qu’il allait finir en cadeau/vente de liquidation sur mon blog ou en bas de rideau/coussins dans la chambre des filles.

Trois ans se sont écoulés.

On est en 2014, j’ai ressorti le coupon pour lui donner une ultime chance. Et voilà ce que ça donne. J’aime. Fiou.

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Patron Library dress de Oliver + S en 6 ans (déjà cousue en version automne) pour une 6 ans. Tissus Children at play on parade de chez Fabric.com; ceinture en voile de coton framboise (Fabricville), passepoil plat en velours milleraies brun (Fabricville); petits rubans en liberty Margaret Annie et coton lie-de-vin. Boutons de nacre (Fabricville).

Seul point négatif à cette robe: je trouve qu’elle fait très habillée. Mais ça n’a pas l’air de déranger sa propriétaire, qui en a profité pour nous faire une démonstration de mini yoga. Zen.

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1 avril 2014

Me, myself…et mon fort

Deuxième billet de l’année avec de la couture femme. Je poursuis l’expérimentation des questions de bienaller, en vous montrant deux patrons que j’ai déjà cousus. Il s’agit de la jupe Chardon, de Deer & Doe et de la blouse Weekend Getaway, de Liesl + Co.

Les exigences initiales: 1) avoir une tenue mettable au boulot, 2) que la tenue en question soit minimalement composée d’une jupe, parce que ça fait depuis novembre que je n’ai pas porté de jupe (rapport à la météo, allez voir en fin de billet si ça vous chante) et 3) que la tenue requière un minimum d’achats (ici, je n’ai racheté qu’une bobine de fil et une fermeture à glissière invisible)–> j’ai des chutes et des coupons à utiliser.

Chardon, d’abord. Je l’avais faite en 40 l'été dernier, et je me suis plainte du fait qu’elle était trop serrée et qu’elle m’empêchait de respirer. Cette fois, j’ai utilisé un velours milleraie orange très foncé, tirant sur le rouge (qui ne contient pas d’élasthanne, mais qui s’étire un petit peu). Et c’est un chouia trop grand. Grrrrr.  Je peux vous assurer que je n’ai pas maigri du chouia en question, puisque j’ai toujours autant de peine à respirer dans ma Chardon estivale. Leçon apprise –> outre les mensurations prises soigneusement, ne jamais  oublier que l’élasticité du tissu joue un grand rôle dans le résultat final d’un vêtement ajusté. Et ne pas croire qu’élasticité va toujours avec élasthanne.

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La blouse Weekend Getaway, que j’avais taillée en 8 pour mon premier essai, a été taillée en 6 pour cette version-ci. Je trouve que la première flotte un peu trop autour de moi, donc en choisissant une taille en dessous, j’ai réduit un peu l’ampleur (qu’il faut tout de même conserver pour ce genre de modèle) et je trouve qu’elle me va mieux. Et j’ai revérifié mes mensurations, et je suis finalement plus proche du 6 que du 8. Je crois que je me mesure parfois un peu trop vite et/ou mal. La blouse est en voile de coton noir. Je voulais l’essayer dans un tissu fin, car je caresse l’envie de me la tailler en 100% liberty.

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Que dire à part que je suis encore une fois sous le charme de ce modèle, pour sa simplicité, sa modernité. C’est un super bon patron, sachant qu’on n’a pas tant de choix que ça en matière de hauts. Autant on regorge de patrons de robes, de vestes, de jupes, autant les patrons de hauts et de pantalons font défaut. Je trouve hyper gratifiant d’avoir sous la  main un patron comme celui-ci, qui se coud vite et bien (moins de 2 soirées de couture) et qui se conjugue facilement avec plusieurs tenues (je la porte avec un short ou avec un jean, et c’est très sympa aussi). Je trouve cette version d’une sobriété et d’un modernisme… un vrai coup de cœur.

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Je recommande chaudement à nos quatre nouvelles accros d’Oliver + S (Mme Reloux, Mme Quattre, Mme Grain de sel, Mme Lou and Jo) de plonger tête la première dans ce patron, vous ne serez pas déçues!

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En plus, elle se marie délicieusement avec l’un peu plus extravagante Chardon. Ça permet de sortir de l’association classique avec t-shirt près du corps.

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Finissons avec le bulletin météo. La neige s’est installée de façon durable sur notre beau Québec; cet hiver, plusieurs records de froid ont été battus. Avec la météo, on a deux choix: soit on se plaint, soit on vit avec. When life gives you lemons, make lemonade. Alors 90 % du mois de mars, j’en ai eu ras la casquette de l’hiver. Mais le 10 % restant… eh bien, je me suis amusée. Je vous présente notre fort des neiges, construit  un 23 mars, et gardé par le gardien du fort, qui porte une casquette gavroche faite-maison. Tadam!

Le fort et son gardien_travaillée

Making of…

Sous un soleil de plomb, on extrait des blocs de glace.

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On aménage une entrée un peu compliquée pour qu’aucun assaillant ne pénètre la forteresse.

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Et on finit notre œuvre en laissant une signature que seuls les anges peuvent comprendre.DSC_2165-ange

Rassurez-vous: les températures positives sont en train de revenir sur le Québec. Mais on l’aura mérité, notre printemps. Et pour reprendre les paroles si poétiques de Marie-France Bazzo à Radio Canada ce matin: «Le prochain flocon que je vois, je l’attaque au sèche-cheveux

16 mars 2014

Bathilde, boulangère médiévale

Aujourd’hui, on voyage dans le temps, voulez-vous?

Voici Bathilde, la boulangère tout droit arrivée du Moyen âge.

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Bathilde est très occupée: au château, il faut qu’elle prépare un 1 kg de pain par personne, par jour, car le pain est à la base de l’alimentation. On coupe de larges tranches de ces miches en guise d’assiettes.

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Bathilde porte un petit chapon sur la tête pour ne pas laisser tomber ses cheveux dorés dans le pain.

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Bathilde est très pieuse.

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Bathilde a besoin d’aide pour qu’on lui attache sa robe dans le dos.

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Quand elle livre le pain chaque matin au château, Bathilde n’oublie pas de faire une révérence si elle croise le seigneur ou sa dame.

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Bathilde la boulangère porte une tenue médiévale, cousue par sa vieille mère (parce qu’une femme dans la trentaine, au Moyen âge, c’est une vieillarde). Robe et tunique de Rapunzel (Contes de fées intemporels), coiffure inspirée du béguin du petit chaperon rouge, du même livre.

En matériaux récup’ d’un peu partout, mon objectif était de ne pas dépenser un écu pour ce costume (le livre a été emprunté à la bibliothèque, c’est pour dire). La tunique a été redécoupée dans une chemise Nouvelle-France de mon bienaimé, qui a travaillé un été dans un resto attrape-touriste (entendre ici, attrape-Français) du Vieux-Montréal. Les rubans proviennent de l’emballage de la buche de Noël. Les autres tissus arrivent de mes diverses chutes.

Merci à mon amie Laura pour son pain, fait maison, qui apparait sur les photos.

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Maintenant, le pourquoi du costume… on revient au 21e siècle.

Mon ainée fréquente une école qui suit le programme international, ce qui va terriblement bien avec son tempérament de curieuse/chercheuse/touche-à-tout/explore-tout. Le principe de cette école, c’est que les élèves vivent six modules de recherche par année (en plus des devoirs du programme normal). On a eu un module de recherche sur les animaux de compagnie (pas ma tasse de thé…) ou sur les cinq sens, par exemple.

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Depuis la fin du mois de février, le module de recherche porte sur « le temps des rois et des reines » (période vaste et qui ne veut rien dire, historiquement parlant, mais qui est bien suffisante pour des enfants de grande section de maternelle). L’objectif de ce module est, entre autres, de découvrir combien l’organisation médiévale diffère de celle d’aujourd’hui. Alors chaque enfant est invité à se fabriquer une identité médiévale et à se trouver un rôle au château. Ma fille a choisi d’être une boulangère, et son prénom sera Bathilde, parce que ça signifie audacieuse en germanique, ce qui lui va très bien.

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Et ce fut de loin le module de recherche dans lequel j’ai eu le plus envie de m’investir. La semaine prochaine, Bathilde participera à un grand banquet costumé avec ses amis forgeron, nourrice, palefrenier, ainsi qu’avec la dame et le seigneur! En attendant, elle a du pain sur la planche (hé hé, elle était facile, celle-là).

18 février 2014

où il sera question de résolution, de haut, de changement

Que je suis contente de vous retrouver!!! J’ai cru ne jamais revenir sur ce blog, que j’aime pourtant beaucoup, beaucoup. Je me suis connectée de temps en temps, pour voir si j’avais encore de la visite… j’ai même eu de nouveaux abonnés pendant les 3 derniers mois, malgré le vide intersidéral. Alors, merci de votre patience et de votre présence, je suis tellement heureuse de revenir sur la blogo.

J’ai dû m’absenter pour cause de grand changement: à la mi-novembre, nous sommes devenus propriétaires de notre chez-nous, à Montréal. Plus proche de l’école, plus proche du fleuve, moins proche de l’autoroute. Ouf! Mais nous avons acheté une vieillerie, et il y avait pas mal de trucs à faire avant que ce soit emménageable (d’ailleurs, j’ai un atelier de couture désormais, mais j’hésite à vous le montrer tant il est laid!). Et comme nous aimons décorer, bricoler, retaper, nous avons pris beaucoup des travaux sur nos épaules (et il en reste encore pas mal…). Ce qui fait que la machine à coudre a pris une pause forcée, de même que toute activité en lien avec la couture (genre, aller sur vos blogs, regarder les nouveautés patron ou tissu…) Mais me revoilà, pour de bon, j’espère!

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Pour recommencer l’année couture en beauté, je vous montre 2 hauts pour moi. Mes tenues du jour se suivent et se ressemblent: un pantalon noir ou gris, agrémenté d’un haut un tant soit peu joli, un peu coloré, mais pas trop, sans être guindé. Je porte très peu de chemisiers, parce que 1) je trouve que ça me vieillit et 2) je n’aime pas trop le repassage. Ça fait quelque temps que je cherche des patrons de haut pour femme, correspondant aux critères mentionnés ci-dessus.

J’ai connu plusieurs déceptions de couture femme dans la dernière année, principalement pour des raisons d’ajustement. Je pensais avoir une morphologie «normale» puisque je m’habillais dans des magasins «normaux», mais la couture pour femme m’a fait réaliser que prêt-à-porter féminin et couture féminine ne tirent pas les mêmes «cordes». J’ai lu beaucoup à ce sujet sur des blogs américains. Si ça vous intéresse, j’essaierai de mettre les liens ici si je les retrouve. Tout ça pour dire que j’ai pris de nouvelles (et bonnes) résolutions pour éviter les déceptions: à partir de maintenant, je fais des brouillons avant de passer au propre! En couture, on appelle cela «faire une toile».

Mais pour le premier modèle que je vous présente aujourd’hui, il ne s’agit pas tant d’une toile, car comme me le soulignait la créatrice de ce modèle (la weekend getaway blouse, de Liesl and co.), on ne peut pas réellement faire de toile avec un modèle non ajusté destiné à être coupé dans un tissu fluide et  dont le but est d’obtenir un tomber un peu flou.

Donc j’ai utilisé le tissu le plus cheap que j’ai pu trouver dans mon armoire. C’est un tissu «cadeau» de mon magasin de tissus (Fabricville), d’il y a plus de 5 ans (quand on achetait 1 m, on avait 2 m gratuits). Quand  j’ai commencé à coudre, je ne connaissais pas grand-chose aux matières. Ma mère m’avait tout de même dit que le 100% coton, il n’y a que ça de vrai. Bref, peut-être par esprit de contradiction, je me suis fait refourguer ce tissu 183% synthétique probablement destiné à imiter la soie. Mais c’est stupide d’offrir un coupon de ce genre à la débutante que j’étais, c’est intravaillable (même maintenant que je ne suis plus débutante, je peste).

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Ce qu’on obtient, avec ce patron, c’est un genre de blouse à la croisée d’un chemisier, au tomber un peu flou. Même si ça se voit à peine, on a deux pinces poitrines (pour mensuration de bonnet B). Si vous faites un bonnet plus grand, un pas-à-pas est fourni en début de patron pour l’adapter à votre poitrine.

Petit détail très cool (je trouve), c’est que le décolleté est fermé en toute fin de couture. Ce qui fait que vous pouvez allègrement faire des essais pour laisser votre gorge plus ou moins profondément découverte. Sans être une fille prude, j’aime être féminine, donc en dévoiler un peu, mais pas trop quand même (devant des classes presque entièrement remplies de jeunes femmes dans la vingtaine, je ne souhaite pas entrer en compétition ;-])

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Le haut se porte sorti du pantalon, ou rentré.

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J’ai eu énormément de compliments sur cette blouse depuis que je l’ai cousue. Et même si je pensais qu’elle ne serait qu’un brouillon, au bout du compte, je la porte régulièrement. C’est drôle, parce que je n’aimais pas ce tissu tant que ça, mais finalement, j’ai découvert une équation couturesque:

tissu bof bof +  patron qui lui convient -->bon résultat final.

Deuxième haut. Je n’ai pas fait dans l’original… il faut dire que la tentation de tester Plantain, patron gratuit (ô merci, Éléonore, quel cadeau incroyable que ce patron!) que tout le monde a cousu dans les dernières semaines, était grande! J’avais acheté au Fabricville un jersey de coton très épais (et très cher!) que je trouvais si beau et de si belle qualité que je me suis dit qu’il serait tout à fait boulot-compatible.DSC_2074_corrigé

Ce que j’ai aimé dans la couture de ce modèle: c’est facile et rapide à coudre, j’ai enfin sorti l’aiguille double que j’avais dans mon stock depuis 6 mois.  Aussi, on ne se le cachera pas… le fait que ce soit un t-shirt, qu’il n’y ait pas de pince et que ce soit en jersey évite la question des ajustements et des mauvaises surprises à l’essayage. Un petit conseil (la maniaque is back): bâtissez votre bande d’encolure avant de la coudre pour de bon, c’est plus facile pour rester droit ensuite.

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Des photos prises dans plusieurs pièces de ma nouvelle maison, je teste la lumière et je vous fais visiter par la même occasion ;)

Ce que j’aime du tomber du modèle: il est très féminin et dès lors qu’on choisit un beau tissu, on ne porte plus un simple t-shirt. Il est génial pour les petites poitrines, aussi. Il a un joli décolleté et je l’imagine déjà en encolure V.

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Avec le mur rouge en arrière, dans la salle à manger, couleur «cocotte Le Creuset», choisi par mon chéri, parce qu’il parait que le rouge dans une salle à manger, ça donne faim.

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Voilà, j’ai repris gout à la couture pour moi! Et il parait qu’un livre de couture pour femme (et homme) d’une certaine Ivanne Soufflet vient de sortir… hum hum…

Allez, je vous laisse avec une photo de la glissade de neige de cette année. À bientôt!

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16 novembre 2013

La première séance, revoir toutes les scènes

Voilà, l’aventure Forrest Gump est terminée.

Individuellement, je vous remercie pour l’accueil extraordinaire que vous avez fait à ma photo, aux vêtements cousus pour l’occasion. Je n’ai pu répondre à tous vos messages, mais chacun a été lu et accueilli avec tellement de joie… chacun est venu consolider, rétribuer l’effort fourni pour mettre ce projet sur pied. Alors merci, merci très sincèrement.

Collectivement, toutes les participantes à ce projet vous remercient de l’avoir suivi aussi assidument et enthousiastement (bon, je ne sais pas si cet adverbe existe, mais pourquoi pas)!

Alors pour vous remercier et pour garder un souvenir de toute cette histoire, voilà pour vous le blog sur lequel vous retrouverez toutes les scènes, regroupées chronologiquement, tel un album photo. À feuilleter sans modération.

 

La première séance6

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