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Autant en emporte l'automne
21 décembre 2011

… et pour conclure

… pour conclure 2011, parce que franchement, je ne pense pas toucher énormément à ma machine (pardon, à mes machines, j’oublie tout le temps ma surjet’) entre Noël et le jour de l’an! Donc, je disais pour conclure une robe Alula*  du fantastique livre Grains de couture pour ma belle grande, à porter pour les festivités de la fin de l’année.

Je vous raconte l’histoire de ce livre et moi (mais si ça ne vous intéresse pas, passez direct au paragraphe suivant et aux photos!) Je ne parlerai pas du contretemps incroyable que j’ai eu à subir entre ma commande et la réception du dit livre (Amazon, douaniers, DHL…) Bref, il a bien fini par arriver un jour. Et là, je l’ouvre et je le lis de la couverture à la couverture; pas une ligne, pas un mot ne m’échappe, comme lorsque je lis n’importe quel billet tant attendu de Grains de maïs. Sauf que cette fois-ci… j’ai tout ce qu’il me faut pour concevoir du Grains de maïs moi-même. Paralysie, trac, je ne sais pas comment appeler ça… peut-être appréhension de m’approprier un style que j’ai vu plusieurs fois copié, mais jamais égalé. Est-ce que je suis la seule à qui ça a fait ça??? Cette impression que oui, ces pattes décoratives sont belles, mais ce n’est pas à moi… que oui, l’ourlet rapporté, c’est génial, mais ce n’est pas ma technique… Bon, ça m’a passé finalement, ça m’a quand même pris une douzaine de jours. Mais j’ai réussi à recopier le patron d’Alula* et la voilà!

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(mes photos portées sont pourries, mais dans le Grand Nord  (oui, oui, Montréal, c’est le Grand Nord), la lumière naturelle en hiver, quand il ne neige pas… c’est entre midi et 15 h, pile les heures de sieste).

La robe est en fin lainage à carreaux (Fabricville). J’ai aussi utilisé un biais noir pour les ourlets rapportés et des boutons en métal, que j’adore  (Fabricville, encore).

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J’ai taillé mon col dans le biais, pour un petit effet graphique intéressant (et aussi parce que c’est ainsi que le col replié se taille dans la School photo dress d’Oliver + S, faite ici et ici).

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Les pattes sont en  popeline grise (pour celle du dessous) et en coton imprimé de la designer Annita Hoey, Sherbet pips, pour Moda (trouvé chez Effiloché). Ce tissu-là, vous allez le revoir, je l'aime d’amour. Les brides sont en lien ciré (Effiloché aussi).

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En taille 6 ans pour une enfant de pas tout à fait 4 ans, ça taille petit aux emmanchures (à cause de nos épaules de bucheronnes héréditaires, je suppose).  J’aime plus ou moins le fait d’avoir à faire un ourlet rapporté aux emmanchures, justement (je trouve que ça plisse, c’est trop arrondi). Donc dans une version printanière ou estivale, je pense élaborer une parmenture qui permettrait l’absence de couture à cet endroit.

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Ce modèle tombe super bien, il a un grand succès auprès de sa destinataire qui trouvait que ses robes ne tournent pas assez. Avec celle-là, elle est servie! J’ai vraiment beaucoup aimé coudre du Grains de maïs. Les explications sont claires et accompagnées de nombreux schémas, c’est probablement avec ce livre que j’aurais voulu commencer… surtout pour le cahier explicatif (et encore plus parce qu’il contient des modèles jamais vus ailleurs).

Et je ne peux pas vous laisser sans vous montrer le bonnet de Noël merveilleusement rasta que la fantastique dame qui garde mes puces a tricoté. Avouez que ça change des bonnets de Noël en feutrine avec étoiles clignotantes…

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Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’années, entourées de tout ceux qui vous sont chers. Et on se retrouve en 2012!

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17 décembre 2011

Parce que Noël est à nos portes

Il est rare que je me lance dans des projet de grande envergure en couture. Manque de temps, manque de patience. Il y a un mois, ma blondinette nous a conviés – son père, sa sœur et moi – à un spectacle de son cru. Elle avait tendu une couverture entre deux bacs de Duplo, qui étaient tellement bas qu’elle se couchait sur le dos pour se cacher et faire bouger sa marionnette. Son spectacle était fort drôle, mais son équipement n’était pas tout à fait au point.

D’où le projet d’envergure, tiré du toujours aussi fabuleux livreLittle things to sew, de Liesl Gibson (il vient d’ailleurs de sortir en français, Éditions de Saxe!). Je dis projet d’envergure non pas par sa complexité (que des coutures droites, on a vu pire), mais pour toutes les étapes par lesquelles il a fallu passer: courir deux quincailleries, un premier, puis un deuxième magasin de tissus, puis retour au premier magasin, car je n’avais plus de ruban; ensuite couper des rectangles et des rectangles et des rubans; puis entoiler; puis coudre (enfin!); puis vérifier toutes les mesures pour que ça ne soit pas de travers. J’ai arrêté de compter les heures à un moment donné, mais je pense bien en avoir mis une bonne quinzaine.

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Petit récapitulatif des fournitures:

- drap de peintre et baguettes en bois, ainsi que tringle à rideau de douche ajustable (quincailleries québécoises).

- tissu du fond de la maison, toit en velours milleraies brun (pour le toit) et rouge (pour la porte), popeline blanche des fenêtres, ruban gros grain brun : Fabricville.

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- rideaux des fenêtres: chutes de liberty de mon stock (meadow en bas, capel rose et bleu en haut, et tatum au centre). On dirait presque qu’ils volent au vent!

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- petit chat un peu moche, en feutrine grise de mon stock (restant du déguisement de souris d’Halloween).

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- rideaux du théâtre en twill: It’s a hoot, by MoMo, for Moda: Effiloché. Et là, je lâche le scoop du siècle. Si vous êtes Montréalaise, sachez qu’Effiloché vient de recevoir une douzaine de rouleaux de liberty!!!! En exclusivité, on peut acheter du liberty au Québec (40$ le mètre avant taxe, quand même…). Ça peut sembler fou, cette excitation, pour mes lectrices françaises, mais c’est à peu près la même excitation que j’ai ressentie cette semaine en tombant sur un présentoir de bonbons Haribo… On se console comme on peut, quand on est une expatriée.

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Mon impression générale: j’adore ce petit théâtre et j’ai hâte de jouer avec ma grande à nous raconter de belles histoires. Par contre, je trouve que c’est un projet complexe et malgré tout le soin que j’ai pu y mettre, il n’est pas tout à fait droit, il plisse un peu partout. Donc même si dans l’ensemble je suis fière de mon travail, je suis un peu déçue de ne pas avoir obtenu un théâtre parfait. Mais j’imagine que le mieux est que je laisse mon orgueil de couturière de côté et que je savoure la joie de ma grande dans une semaine!

Allez, je cours emballer ce paquet avant qu'elle ne se réveille de sa sieste!

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