… et pour conclure
… pour conclure 2011, parce que franchement, je ne pense pas toucher énormément à ma machine (pardon, à mes machines, j’oublie tout le temps ma surjet’) entre Noël et le jour de l’an! Donc, je disais pour conclure une robe Alula* du fantastique livre Grains de couture pour ma belle grande, à porter pour les festivités de la fin de l’année.
Je vous raconte l’histoire de ce livre et moi (mais si ça ne vous intéresse pas, passez direct au paragraphe suivant et aux photos!) Je ne parlerai pas du contretemps incroyable que j’ai eu à subir entre ma commande et la réception du dit livre (Amazon, douaniers, DHL…) Bref, il a bien fini par arriver un jour. Et là, je l’ouvre et je le lis de la couverture à la couverture; pas une ligne, pas un mot ne m’échappe, comme lorsque je lis n’importe quel billet tant attendu de Grains de maïs. Sauf que cette fois-ci… j’ai tout ce qu’il me faut pour concevoir du Grains de maïs moi-même. Paralysie, trac, je ne sais pas comment appeler ça… peut-être appréhension de m’approprier un style que j’ai vu plusieurs fois copié, mais jamais égalé. Est-ce que je suis la seule à qui ça a fait ça??? Cette impression que oui, ces pattes décoratives sont belles, mais ce n’est pas à moi… que oui, l’ourlet rapporté, c’est génial, mais ce n’est pas ma technique… Bon, ça m’a passé finalement, ça m’a quand même pris une douzaine de jours. Mais j’ai réussi à recopier le patron d’Alula* et la voilà!
(mes photos portées sont pourries, mais dans le Grand Nord (oui, oui, Montréal, c’est le Grand Nord), la lumière naturelle en hiver, quand il ne neige pas… c’est entre midi et 15 h, pile les heures de sieste).
La robe est en fin lainage à carreaux (Fabricville). J’ai aussi utilisé un biais noir pour les ourlets rapportés et des boutons en métal, que j’adore (Fabricville, encore).
J’ai taillé mon col dans le biais, pour un petit effet graphique intéressant (et aussi parce que c’est ainsi que le col replié se taille dans la School photo dress d’Oliver + S, faite ici et ici).
Les pattes sont en popeline grise (pour celle du dessous) et en coton imprimé de la designer Annita Hoey, Sherbet pips, pour Moda (trouvé chez Effiloché). Ce tissu-là, vous allez le revoir, je l'aime d’amour. Les brides sont en lien ciré (Effiloché aussi).
En taille 6 ans pour une enfant de pas tout à fait 4 ans, ça taille petit aux emmanchures (à cause de nos épaules de bucheronnes héréditaires, je suppose). J’aime plus ou moins le fait d’avoir à faire un ourlet rapporté aux emmanchures, justement (je trouve que ça plisse, c’est trop arrondi). Donc dans une version printanière ou estivale, je pense élaborer une parmenture qui permettrait l’absence de couture à cet endroit.
Ce modèle tombe super bien, il a un grand succès auprès de sa destinataire qui trouvait que ses robes ne tournent pas assez. Avec celle-là, elle est servie! J’ai vraiment beaucoup aimé coudre du Grains de maïs. Les explications sont claires et accompagnées de nombreux schémas, c’est probablement avec ce livre que j’aurais voulu commencer… surtout pour le cahier explicatif (et encore plus parce qu’il contient des modèles jamais vus ailleurs).
Et je ne peux pas vous laisser sans vous montrer le bonnet de Noël merveilleusement rasta que la fantastique dame qui garde mes puces a tricoté. Avouez que ça change des bonnets de Noël en feutrine avec étoiles clignotantes…
Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’années, entourées de tout ceux qui vous sont chers. Et on se retrouve en 2012!