pea soup
Après avoir tapé dans des casseroles avec en famille, après avoir appris que la rentrée universitaire serait en août et pas en septembre… vous avez entendu parler de notre «printemps érable»? Question de société pas futile du tout, qui m’a amenée malgré tout à un problème E-XI-STEN-TI-EL.
Je n’ai pas l’habitude d’enseigner l’été –> donc je n’ai pas vraiment de tenue « université compatible ». (Là, je fais un clin d’œil à notre Mu nationale et ses mini jupettes « école compatible » – ou pas toujours :-)). Vite vite, une robette (j’ai déjà des dizaines de jupes, je fais pitié au rayon robe). Un patron Lisette 1878, par Madame Oliver +S. On ferme les yeux sur la pochette et on passe directement à ma version, plus sobre, en popeline planche à gros pois cappuccino, duFabricville.
J’ai choisi la version mi-longue à manches longues (surtout parce que les salles de classe sont surclimatisées…). Côté technique, la robe a des pinces dans le dos, une fermeture à glissière, une ouverture en V, un peu travaillée, des surpiqûres décoratives et des manches montées, 3/4 et à ourlet large.
(détail des pinces dos et de la fermeture quasi-invisible)
Je déteste monter les manches d’adulte, avec la tête de manche à soutenir avec un fil de fronce qui laisse souvent des petits plis grimaçants. Néanmoins, pour une fois ça a marché comme sur des roulettes. J’ai lu que plus on en faisait, plus on y arrivait. J’espère que la technique est donc maintenant acquise.
Un vrai bonheur de coudre cette robe et un bonheur encore plus grand quand je l’ai essayée. Quand une robe vous dessine une super silhouette, j’achète. Au premier essayage, au beau milieu de l’après-midi, ma fille m’a demandé pourquoi j’étais en chemise de nuit. Aussitôt insultée, aussitôt accessoirisée, d’abord avec un gros collier brun qui rappelle les pois…
…ensuite avec une petite ceinture tressée.
Chic, chic, chic, j’ai une nouvelle robe!