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Autant en emporte l'automne
oliver s
18 février 2014

où il sera question de résolution, de haut, de changement

Que je suis contente de vous retrouver!!! J’ai cru ne jamais revenir sur ce blog, que j’aime pourtant beaucoup, beaucoup. Je me suis connectée de temps en temps, pour voir si j’avais encore de la visite… j’ai même eu de nouveaux abonnés pendant les 3 derniers mois, malgré le vide intersidéral. Alors, merci de votre patience et de votre présence, je suis tellement heureuse de revenir sur la blogo.

J’ai dû m’absenter pour cause de grand changement: à la mi-novembre, nous sommes devenus propriétaires de notre chez-nous, à Montréal. Plus proche de l’école, plus proche du fleuve, moins proche de l’autoroute. Ouf! Mais nous avons acheté une vieillerie, et il y avait pas mal de trucs à faire avant que ce soit emménageable (d’ailleurs, j’ai un atelier de couture désormais, mais j’hésite à vous le montrer tant il est laid!). Et comme nous aimons décorer, bricoler, retaper, nous avons pris beaucoup des travaux sur nos épaules (et il en reste encore pas mal…). Ce qui fait que la machine à coudre a pris une pause forcée, de même que toute activité en lien avec la couture (genre, aller sur vos blogs, regarder les nouveautés patron ou tissu…) Mais me revoilà, pour de bon, j’espère!

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Pour recommencer l’année couture en beauté, je vous montre 2 hauts pour moi. Mes tenues du jour se suivent et se ressemblent: un pantalon noir ou gris, agrémenté d’un haut un tant soit peu joli, un peu coloré, mais pas trop, sans être guindé. Je porte très peu de chemisiers, parce que 1) je trouve que ça me vieillit et 2) je n’aime pas trop le repassage. Ça fait quelque temps que je cherche des patrons de haut pour femme, correspondant aux critères mentionnés ci-dessus.

J’ai connu plusieurs déceptions de couture femme dans la dernière année, principalement pour des raisons d’ajustement. Je pensais avoir une morphologie «normale» puisque je m’habillais dans des magasins «normaux», mais la couture pour femme m’a fait réaliser que prêt-à-porter féminin et couture féminine ne tirent pas les mêmes «cordes». J’ai lu beaucoup à ce sujet sur des blogs américains. Si ça vous intéresse, j’essaierai de mettre les liens ici si je les retrouve. Tout ça pour dire que j’ai pris de nouvelles (et bonnes) résolutions pour éviter les déceptions: à partir de maintenant, je fais des brouillons avant de passer au propre! En couture, on appelle cela «faire une toile».

Mais pour le premier modèle que je vous présente aujourd’hui, il ne s’agit pas tant d’une toile, car comme me le soulignait la créatrice de ce modèle (la weekend getaway blouse, de Liesl and co.), on ne peut pas réellement faire de toile avec un modèle non ajusté destiné à être coupé dans un tissu fluide et  dont le but est d’obtenir un tomber un peu flou.

Donc j’ai utilisé le tissu le plus cheap que j’ai pu trouver dans mon armoire. C’est un tissu «cadeau» de mon magasin de tissus (Fabricville), d’il y a plus de 5 ans (quand on achetait 1 m, on avait 2 m gratuits). Quand  j’ai commencé à coudre, je ne connaissais pas grand-chose aux matières. Ma mère m’avait tout de même dit que le 100% coton, il n’y a que ça de vrai. Bref, peut-être par esprit de contradiction, je me suis fait refourguer ce tissu 183% synthétique probablement destiné à imiter la soie. Mais c’est stupide d’offrir un coupon de ce genre à la débutante que j’étais, c’est intravaillable (même maintenant que je ne suis plus débutante, je peste).

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Ce qu’on obtient, avec ce patron, c’est un genre de blouse à la croisée d’un chemisier, au tomber un peu flou. Même si ça se voit à peine, on a deux pinces poitrines (pour mensuration de bonnet B). Si vous faites un bonnet plus grand, un pas-à-pas est fourni en début de patron pour l’adapter à votre poitrine.

Petit détail très cool (je trouve), c’est que le décolleté est fermé en toute fin de couture. Ce qui fait que vous pouvez allègrement faire des essais pour laisser votre gorge plus ou moins profondément découverte. Sans être une fille prude, j’aime être féminine, donc en dévoiler un peu, mais pas trop quand même (devant des classes presque entièrement remplies de jeunes femmes dans la vingtaine, je ne souhaite pas entrer en compétition ;-])

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Le haut se porte sorti du pantalon, ou rentré.

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J’ai eu énormément de compliments sur cette blouse depuis que je l’ai cousue. Et même si je pensais qu’elle ne serait qu’un brouillon, au bout du compte, je la porte régulièrement. C’est drôle, parce que je n’aimais pas ce tissu tant que ça, mais finalement, j’ai découvert une équation couturesque:

tissu bof bof +  patron qui lui convient -->bon résultat final.

Deuxième haut. Je n’ai pas fait dans l’original… il faut dire que la tentation de tester Plantain, patron gratuit (ô merci, Éléonore, quel cadeau incroyable que ce patron!) que tout le monde a cousu dans les dernières semaines, était grande! J’avais acheté au Fabricville un jersey de coton très épais (et très cher!) que je trouvais si beau et de si belle qualité que je me suis dit qu’il serait tout à fait boulot-compatible.DSC_2074_corrigé

Ce que j’ai aimé dans la couture de ce modèle: c’est facile et rapide à coudre, j’ai enfin sorti l’aiguille double que j’avais dans mon stock depuis 6 mois.  Aussi, on ne se le cachera pas… le fait que ce soit un t-shirt, qu’il n’y ait pas de pince et que ce soit en jersey évite la question des ajustements et des mauvaises surprises à l’essayage. Un petit conseil (la maniaque is back): bâtissez votre bande d’encolure avant de la coudre pour de bon, c’est plus facile pour rester droit ensuite.

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Des photos prises dans plusieurs pièces de ma nouvelle maison, je teste la lumière et je vous fais visiter par la même occasion ;)

Ce que j’aime du tomber du modèle: il est très féminin et dès lors qu’on choisit un beau tissu, on ne porte plus un simple t-shirt. Il est génial pour les petites poitrines, aussi. Il a un joli décolleté et je l’imagine déjà en encolure V.

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Avec le mur rouge en arrière, dans la salle à manger, couleur «cocotte Le Creuset», choisi par mon chéri, parce qu’il parait que le rouge dans une salle à manger, ça donne faim.

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Voilà, j’ai repris gout à la couture pour moi! Et il parait qu’un livre de couture pour femme (et homme) d’une certaine Ivanne Soufflet vient de sortir… hum hum…

Allez, je vous laisse avec une photo de la glissade de neige de cette année. À bientôt!

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9 novembre 2013

le petit rat de bibliothèque

Porter des robes, l’été, c’est naturel, on aime la liberté qu’elles procurent, on aime leur légèreté, on aime qu’elles tournent. Et puis, quand l’automne arrive, je ne sais pas trop, la robe disparait de la garde-robe, remplacée par la jupe, le short, ou plus facile encore, le pantalon.

Des patrons de robe d’hiver, je n’en connais pas tant que ça. Je veux dire, la robe chasuble est toujours une option, mais ce n’est pas pareil, elle réclame un t-shirt/sous-pull/col roulé. Quand Oliver + S a sorti la Library dress, ça a été un entichement instantané.

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Et l’idylle a duré tout le temps de la couture. Je l’ai cousue en 3 soirs (ce que je considère rapide vu ma lenteur en couture). Et j’ai savouré, je dis bien savouré, chaque point que ma machine a réalisé. Je m’arrêtais même pour regarder à quel point les finitions étaient impeccables. En partie grâce à ma Bernique, mais surtout grâce aux instructions du patron. C’est limite si je ne ferais pas porter la robe sur l’envers tant les finitions sont soignées.

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La vilaine – je vous fais commencer par les détails avant de vous montrer la robe dans son ensemble.

Taillée dans un joli velours je-ne-sais-combien-de-raies-mais-certainement-plus-de-mille, d’une couleur les-feuilles-mortes-se-ramassent-à-la-pelle (velours du Fabricville). Je ne pouvais résister à l’association avec le liberty Margaret Annie, déjà utiliséici. Un fin biais de velours charbon souligne la ceinture. Trois plis de chaque côté valorisent la taille.

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Le patron propose deux encolures: une avec un revers et l’autre, droite. J’ai choisi de réaliser ma première version avec l’encolure simple. Ça donne un effet  très épuré, moderne, simple. J’aime.

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Coupée en 6 ans, pour ma 5 ans 3/4, elle ira tout l’hiver. C’est ce que j’aime aussi des Oliver+ S, on a rarement de mauvaises surprise de taille!

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Et comme cette robe s’inscrit dans un défi que j’avais lancé, relevé par toutes les fanas des patrons Oliver + S et qui consistait à prendre au moins une photo dans une bibliothèque, voilà les miennes! J'ai retravaillé le plus possible mes photos pour que la lumière des néons ne vous effraie pas, mais bon, ça n'a pas donné l'effet escompté. J'ai pris de nouvelles résolutions photographiques avec mon reflex: à partir de maintenant, toutes mes photos seront prises en RAW.

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Pour voir toutes nos futures bibliothécaires en action (et surtout si vous avez des livres en retard!!!), je vous invite à vous présenter au comptoir de notre blog collectif!

2 novembre 2013

Forrest Gump #3 - son premier jour d’école

Je vous offre le pop corn, installez-vous confortablement, voilà la suite des aventures de Forrest!

Vous savez, c’est marrant comme on se rappelle certaines choses, mais qu’on oublie les autres?

- Fais de ton mieux, maintenant, Forrest.

– J’te l’promets, Maman.

Forrest avant de monter dans l'autobus

Photo tirée de Forrest Gump. Réalisé par Robert Zemeckis. 1994.

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Je m’rappelle ce trajet en bus mon premier jour d’école. Très bien.

 

Eh oui, Forrest rentre à l’école… et c’est justement là qu’il va rencontrer l’amour de sa vie…  La suite de l’histoire,  c’est demain, sur le blog de la talentueuse Muriel (Des étoiles et des pois)! (vous commencez à comprendre le principe, non?)

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Pour vous faire patienter jusqu’à la photo de demain, est-ce que ça vous tente que je vous raconte le making of de ma scène?

On commence par la partie «couture», la plus facile.

Forrest porte un bermuda Huckleberry  de p&m en lainage bleu marine et un polo bleu ciel du commerce (ben oui, dans le projet, on n’était pas obligées de coudre tous les vêtements!!!). Sous son bras, le livre rouge de Forrest et à sa main, un sac brun contenant son lunch. Forrest a les jambes tordues, donc des baguettes de restaurant chinois lui servent d’atèles ;]

Je suis un peu gênée de vous présenter les photos du bermuda, parce qu’il a déjà été beaucoup porté. Et comme mon lainage n’était pas d’hyper bonne qualité, il a peluché après quelques lavages… Je dois cependant dire tout mon amour pour ce modèle Huckleberry. J’ai deux filles à la morphologie très différente. Souvent, on me dit que je suis chanceuse de pouvoir réutiliser les vêtements de l’aînée pour les donner à la deuxième. C’est loin d’être toujours possible, parce que ma plus jeune est si fluette que peu de pantalons de sa sœur lui vont (même avec élastique réglable…) Mais ce modèle lui va à la perfection, il est vraiment fait pour sa morphologie. Donc je vais certainement lui en coudre d’autres, en version longue pour l’hiver.

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Poches passepoilées (en gris perle), pour le côté chic.

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Ceinture fleurie (Citron Gray de Michael Miller), parce que c’est tout de même un bermuda de fille.

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Bermuda porté ici avec une tunique Oslo, C’est dimanche, cousue il y a 3 ans et demi et jamais montré sur ce blog… puisque je n’avais pas de blog à l’époque (mais tout de même présenté sur le site des addicts).

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Maman Gump porte quant à elle une robe Oliver + S, modèle Jump rope dress. En 1950 et quelques, Maman Gump exhibe , sans le savoir, la couleur Pantone de 2013. Tissu plumetis vert émeraude, du Fabricville.

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Boutons plasticos qui ressemblent à des bonbons – ou à des poignées d’armoire en mélamine – du Fabricville.

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Véritable bouton d’époque sur les poches, en tout cas, du milieu du siècle dernier.

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Voyez comme Madame Gump porte sa robe avec élégance!

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Petit retour sur la séance photo, maintenant. Au départ, mon chéri et moi avions caressé l’espoir secret de réussir à réunir, pour la photo:

  • un chemin de terre;

  • une bûche pour faire le siège de Forrest;

  • un autobus scolaire;

  • du soleil;

  • du ciel bleu;

  • des figurantes coopératives.

Bon.

Finalement, on a laissé tomber cet espoir, qui fonctionnait de moins en moins. D’abord, parce que Madame-ma-fille-Gump déteste (enfin, détestait) sa robe. Ensuite, parce que les autobus scolaires ne circulent que du lundi au vendredi et que nous ne sommes disponibles pour faire les photos que le samedi et le dimanche. Aussi parce qu’on a trouvé une souche d’arbre qui aurait été parfaite, mais quand on s’en est approchés, on a constaté qu’elle était creuse et qu’elle servait de poubelle. Bref, que des bâtons dans les roues. Donc on a fait comme on a pu, pour un résultat finalement à notre goût!

On a choisi une belle roche en bordure de chemin (pour mes lectrices, ce que vous ne voyez pas, à droite, c’est le fleuve Saint-Laurent, on est loin de l’Alabama).

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On a ensuite montré aux figurantes comment prendre la pose. [La dame avec la manteau rouge nous a trouvé ben ben timbrés.  Elle nous a regardés tout le temps, se demandant probablement s’il ne fallait pas appeler la DPJ (équivalent de la DDASS en France). ]

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On a eu des clichés catastrophiques, comme celui-ci, où Madame Gump a pris un sérieux coup de vieux:

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ou celui-ci, où ni Forrest, ni sa mère ne semblent heureux dans la vie (on peut comprendre, c’est la rentrée).

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ou encore celui-là, avec un message de joues, pré-rentrée des classes. C’est bien connu, tous les enfants se font masser les joues par leur maman avant d’entrer à l’école. Ça rassure.

Joues gonflées

Pour en arriver à la photo la plus satisfaisante…

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La scène du film qui m’a été attribuée, ou plutôt que je me suis auto-attribuée, contenait un bus jaune, très facile à trouver sur nos routes québécoises, particulièrement entre 7 h 30 et 8 h 10 du matin. Je suis donc allée en photographier quelques-uns jusqu’à ce que je réussisse à avoir un cliché potable pour la photo. Ça aussi, ça n’a pas été évident, parce qu’il fallait que je trouve un autobus vide (on parle tout de même d’un moyen de transport destiné aux enfants donc j’avais toujours l’air suspicieuse avec mon appareil à traîner autour des écoles). J’ai bien dû prendre une cinquantaine de clichés avant d’en avoir un qui allait avec la photo de mes actrices.

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Mes impressions sur ce défi? Bon, d’abord, il faut que je vous avoue que j’en suis l’une des organisatrices. Donc je savais bien dans quoi je m’embarquais (héhé, rire démoniaque). J’ai adoré toute l’organisation autour du projet, même si ça a pris beaucoup de temps, beaucoup de courriels, beaucoup d’échanges. J’ai surtout adoré, en fait, tout le côté «social» de la chose. J’ai découvert et connu des blogueuses formidables, ce qui est toujours un privilège!

Je ne sais pas si on refera ce projet, un jour ou un autre. Ni si mes Forrest Girls re-signeront pour une 2e édition (quoique je sais que certaines sont hyper motivées). Ni si on trouvera un autre film qui nous inspire (à vos suggestions, les lectrices!) Mais quoi qu’il advienne, cette édition aura été toute une aventure, on s’en souviendra! J’espère que vous avez autant de plaisir que nous à découvrir l’histoire, jour après jour. Pour moi, c’est chaque matin un nouveau chocolat dans la boîte, je ne sais jamais trop sur quoi je vais tomber, mais c’est booooooooooooon!

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Si vous prenez le train en route… je vous rappelle que vous pouvez voir le début de l’aventure, commencée il y a deux jours,  les scènes que vous avez manquées, ICI (Une idée derrière la tête) Laissez-vous porter!

Si vous avez manqué la scène d’hier et que vous désirez rencontrer le King en personne, c’est chez ELLE (Batman et bobines).

Et demain, je vous rappelle qu’on s’en va chez ELLE, notre Madame Des étoiles et des pois, pour la scène suivante!

22 septembre 2013

la rentrée des classes, part three

Je clos ma série sur la rentrée avec une petite tenue d’écolière. Oui, ma première rentrée de maman s’est bien passée. Il y a eu quelques larmes de versées. Pas le 1er jour. Pas le deuxième jour. Mais le troisième jour. Probablement que ces larmes ont coulé d’avoir trop longtemps été retenues. Maintenant, il fait frais le matin, la laine se réinvite, dans les textiles qu’on avait laissés de côté.

Pour la tenue, un short-bloomer Léon dep&m, à porter avec une blouse froncée à manches raglan, patron «maison», sur la base de la blouse froncée du Couture Nature (référence 203 chez lesJCA) + un petit plus, pour affronter les frimas de l’automne.

Depuis que Karine avait sorti Léon, je le voyais en version automne-hiver, bien plus qu’en version printemps-été. D’une réalisation très agréable, on prend son temps pour laisser apparaître tous les détails et la jolie structure de ce short. On peut surpiquer partout, partout, même lorsque ça n’est pas demandé: je trouve que ça finit tellement bien un vêtement. J’ai choisi un lainage à chevrons chez Club Tissus (je suis tellement heureuse que les chevrons soient LE motif à la mode, je les ai toujours aimés). Il faut que le lainage choisi soit assez fin et souple pour se froncer facilement.

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Boutons anneaux métal du Fabricville.

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Ceinture en liberty Fairford

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Quant à la blouse, ah la la la, c’est mon bébé. Je l’aime, fiou, vous n’avez pas idée. Pourquoi je l’aime tant? C’est parce que j’ai ENFIN réussi à transformer un modèle et à obtenir le résultat que j’attendais, le volume que je voulais, l’allure que j’espérais. Il faut dire que j’avais une méthodologie du tonnerre pour y arriver:

1) j’ai griffonné un croquis, écrit quelques notes dans mon joli carnet à marges de Couple d’idées. Tout de suite, ça inspire. Ce sont des graphistes montréalais qui ont réinventé le cahier à «marges». Mon cahier a des marges à damier, qui laissent de l’espace pour faire des croquis et prendre des notes, coller les tissus et les rubans.

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2) j’ai consulté tous mes patrons pour trouver celui qui me servirait de base (comme je disais plus haut, la blouse froncée du Couture Nature (référence 203 chez lesJCA)). Puis, je l’ai allongé, élargi, arrondi, pour obtenir la forme désirée.

3) j’ai coupé mon patron dansle magnifique tissu sur lequel j’avais mis la main à la vente ponctuelle d’Ivanne (un peu par superstition, j’ai utilisé ce coupon, en me disant que la boss de la modification des patrons et du patronage serait avec moi).

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Boutons Rix Rax.

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Les oreilles seront bien au chaud et tout en douceur grâce à ce joli cozy winter hat (Little things to sew de Oliver + S) assorti. Ma grande a encore une fois eu très bon goût en matière de chapeau: le choix du liberty et de la fleur (épinglée ici, pour le tuto) lui reviennent.

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En liberty Margaret Annie pour l’intérieur et pour la fleur. Ce liberty a des couleurs et des motifs à la fois hypnotisants et d’une lumière tout à fait inouïe; je me demande bien comment l’hiver fera pour gagner contre tant de luminosité.

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On lui ajoute une infinity scarf assortie, cousue si vite, mais pour un résultat incroyable! J’avais encore une fois trouvé une foultitude de tutos sur Pinterest. J’ai suivi celui-ci(au départ, je pensais faire un anneau de Moebius, mais c’est impossible avec une écharpe bitissus). Et j’ai réajusté les dimensions pour que ce soit en format enfant (pour info, j’ai coupé 2 rectangles en liberty + 2 rectangles en voile de coton rouge, de 73 cm * 20 cm).

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Et voilà, on est prête pour l’école!

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Je termine avec une petite invitation, pour celles que ça tente: sur le blog collectif Oliver + S, duquel j’ai été invitée à devenir coadministratrice, on organise un petit défi bien sympathique autour du dernier patron de robe: la Library dress. Pour participer, inscrivez-vousICI!

2 août 2013

la rentrée des classes, part one

Bon, bon, bon. Allez, je vous explique. Comme la majorité de mes lectrices arrive de France, juste une mise en contexte. Au Québec – et plus largement en Amérique du Nord –, les enfants n’entrent pas à l’école à 3 ans. Non. Ils y vont pour la première fois à l’âge de 5 ans révolus, au 30 septembre de l’année en cours. Ce qui fait que la jolie grande fleur que vous voyez mûrir depuis quelques années sur ce blog, la jolie grande fleur entre à l’école cette année, à 5 ans et 3/4. Cette première année, ce sera son unique année de maternelle avant d’entrer au primaire.

Là où la rentrée s’annonce émotive à bien des points de vue, c’est que:

1] c’est mon aînée, celle qui me fait découvrir la parentalité;

2] pour elle, c’est sa première expérience scolaire;

3] pour moi aussi, c’est ma première expérience scolaire… au Québec. Ben oui, ça paraît bête à dire ou à souligner,comme une évidence qu’il n’est pas poli de pointer, mais je n’ai pas grandi ici, et l’école fonctionne différemment d’en France. Ici, pas de cantine –> boîte à lunch tous les midis. Ici, l’école finit tôt –> service de garde pour finir l’après-midi, en attendant que papa ou maman arrive.

Alors j’entame une micro série de billets qui sont autant pour elle que pour moi notre préparation à cette rentrée des classes.

Je commence avec…

le sac de sport!

Pourquoi le sac de sport? Pour deux raisons: au départ, j’avais prévu de faire la trousse à crayons et peut-être même le sac d’école. MAIS, maIs, mAis… les consignes étaient strictes: c’est une boîte en plastique qui doit être utilisée pour ranger les crayons. La maîtresse venait de me voler mon petit plaisir de couturière en ne m’autorisant pas la jolie trousse :-[ Passons. L’autre raison, c’est que la liste disait que pour le sport, il fallait «un sac en tissus». TissuS, avec un S. Soit il s’agit d’une faute d’orthographe (ce qui est impossible, on s’entend), soit il s’agit d’un défi que la maîtresse nous lance, à nous parents, de fournir un sac fait de tissus combinés. C’est cette dernière explication, la plus logique à mes yeux, qui a retenu mon attention.

Donc le sac de sport. Il a 5 tissus différents. Mission accomplie, c’est un sac en tissuS.

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Ce sac est construit à partir du drawstring bag du livre Little things to sew de Oliver + S. J’ai agrandi le modèle de 6 cm en largeur et de 14 cm en hauteur.  J’ai aussi cousu une poche à soufflet à l’intérieur, fermée par un bouton, pour y glisser les chaussures. J’ai ajouté des petites sangles à la base du sac pour qu’il puisse se porter comme un sac à dos, ou même, en bandoulière.

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Par ordre d’apparition des cinq tissus:

tissu 1: jean foncé donné par Grand-Maman

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tissu 2 : jean plus clair donné aussi par Grand-Maman

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tissu 3 : cerises vertes sur fond crème, de Cosmo Cricket, acheté à Effiloché

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tissu 4: popeline gris stretch du Fabricville, pour la doublure

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tissu 5 : velours milleraies rouge cramoisi, aussi du Fabricville, pour la poche à chaussures

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Bouton de ma collec' vintage.

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Sur le devant du sac, je me suis lancée dans l’expérience du «papier transfert», pour marquer le nom de la propriétaire. J’ai utilisé une police Scrabble, téléchargeableICI. Un immense merci à Carole de m'avoir accueillie chez elle pour l'imprimer, je n'ai pas d'imprimante jet d'encre à la maison! Pour préserver l'anonymat de ma puce, je ne vous montrerai que quelques lettres de son nom, de proche… Mais vous pouvez me croire sur parole, c’est très réussi.

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Et dans le sac de sport, on met quoi? Des baskets, un t-shirt et un short! Eh ben, j’ai cousu le short, parce que j’avais un beau coupon de coton ouaté bleu marine (cadeau de Grand-Maman, encore). C’est le modèle d du livre japonais Oshama girl cute clothes (référence 270, chez les JCA). J’ai un peu honte de vous le montrer, c’est tellement une couture facile/rapide/zéro effort. Le sac était un autre défi ;-]

Vous voyez bien que je ne me suis pas foulée: des broderies roses pour faire fille, même pas de finitions à l’intérieur, parce que ça ne s’effiloche pas...

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... et des brillants bling-bling en cerise (CréaPecam, merci ma sœur) pour le côté «non non, c’est pas ma mère qui l’a fait».

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Voilà pour la première partie des «affaires de rentrée».

Je vous reviens bientôt, avec ma Belladone terminée. J’ai quelques ajustements à faire au dos encore, et comme ce n’est pas évident de se voir/de s’autoajuster pour cette partie, ça me prend du temps.

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1 juin 2013

Le tapis rouge des demoiselles insectes

Celles (et ceux, oui, oui, je sais que deux trois messieurs viennent visiter mon blog, pas besoin de vous cacher) qui suivent mes coutures depuis quelque temps ont peut-être remarqué que mes choix d’imprimés sont assez conventionnels. Il y a les unis, bien sûr. Les carreaux, toutes sortes de carreaux. Et les petites fleurs, toujours de jolies fleurs. On trouve aussi les graphiques, généralement des pois ou des ombres chinoises.

Mais jamais je ne m’étais lancée dans les animaux. Pas de gigoteuse à éléphants roses. Pas de peluche trop mignonne en forme de kangourou ou de coussin doudou en girafe. J’ai toujours maintenu une certaine distance avec l’animal (est-ce le temps d’entamer une psychanalyse?)

Et finalement, il m’est arrivé un truc incroyable. Le jour de la fête des mères (prétexte parfait pour obtenir tout ce qu’on veut). J’ai trainé ma smala au Effiloché où j’ai eu un coup de foudre dingue pour un imprimé coccinelle (Oops a daisy, par Keiki, pour Moda).  Comme par hasard, ce n’est pas un vrai de vrai imprimé «entomologique», les coccinelles sont plutôt graphiques, de loin on dirait des pois complexes.

Et puis, trop bien, cet imprimé japonais, réellement japonais du Japon, venait en deux fonds: un à fond blanc et un à fond chocolat. De quoi s’amuser, hop, 1 m de chaque dans mon panier. Alors me voilà, aujourd'hui, à vous présenter ce que j’ai fait de ces imprimés (et il m’en reste un peu).

Un polo, imprévu, et puis finalement. Le rouge, hein, quand on en trouve deux pareils, on ne se fait pas prier. C’est toujours le patron Jalie, déjà utilisé pour le défi polo, mais ici en taille 5 ans. Parfait encore une fois, aucune mauvaise surprise. En jersey rouge, cadeau de l’arrière-grand-mère.

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Ensuite, un petit haut que je voulais coudre l’an dernier, mais j’ai manqué de temps, l’été était trop beau. Il s’agit du Badminton top de Oliver + S. Relativement facile à coudre et surtout, magie encore une fois de ces patrons: pas de couture à la main.

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Ci-dessus, c’est la photo m’as-tu-vu à destination de mes lectrices françaises: j’avais tellement de soleil que j’ai été obligée de fermer les rideaux pour prendre mes photos. Non, non, on ne tape pas… Et puis, ça ne sert pas à grand chose que je fasse ma crâneuse: il fait si chaud que mes filles sont dégoulinantes de sueur sur les photos portées. La classe.

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Pour accompagner ces deux hauts, une jupe droite, encore de Oliver + S, mais cette fois-ci, c’est la Sailboat skirt. Patron que j’adore littéralement, hyper simple, bien conçu, à la coupe élégante, mais aussi sportive. Parce que lorsqu’on est enfant, on ne peut pas avoir l’air trop chic non plus. Il y aura bien de belles années plus tard pour se donner des allures de dame.

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…encore ce rayon de soleil…

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Taillée dans un reste du tissu utilisé pour faire ma Victoria Street, il y a 2 ans. Boutons de ma collec’ vintage.

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Pour finir, j’ai ressorti un de mes premiers patrons pour mettre à l’épreuve son caractère évolutif. Milano, deC’est dimanche pour vous servir. Il est en taille XS, pour donner une robe de 2 ans et un top de 6/8 ans. Ça tombe bien, ma plus jeune s’habille en 2 ans et ma plus vieille en 6/8 ans (elles ont 2 ans et demi d’écart, mais en vêtements, c’est plus de 4 ans de différence.) Si je vous dis que c’est le vêtement que je préfère dans cette petite collection colléoptèresque, vous comprenez?

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Bretelles en velours milleraies très fin marron (non surpiquées, ça aurait fait bizarre sur les raies du velours);  bandes en plumetis blanc, à nouer.

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Portée en robe par la plus jeune:

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La photo de dos, juste pour les cheveux. On est allés les faire couper il y a 10 jours, pour la première fois. Ma coiffeuse pensait que cette première coupe serait fatale aux bouclettes de bébé (ça avait été le cas pour mon aînée). Et les bouclettes ont survécu

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Portée en tunique par la plus vieille (avec un micro-short en-dessous, qu’on ne voit pas forcément sur les photos…)

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P.-S.  La fête des mères, en Amérique du nord, est 2 semaines plus tôt que celle de la France. Donc, non non, je ne suis pas plus productive qu’il faut,  je couds tous ces morceaux depuis quelque temps…

12 mai 2013

le tour du chapeau

S’il y a bien une chose que j’ai remarquée depuis que je vis au Québec – et que j’y suis maman – c’est que les enfants portent toujours quelque chose sur la tête. L’hiver, c’est la tuque qui les protège du froid. En automne et et au printemps, ce sont de petits chapeaux de mi-saison, moins chauds que la tuque, mais qui protègent tout de même des températures plus fraîches. Et en été, ce sont des casquettes ou des chapeaux à larges bords qui cachent un peu le soleil. Les enfants portent tellement souvent des chapeaux ici, que ma fromagère – salut, Francine! – a remarqué pour la première fois la semaine dernière que j’avais une fille blonde et une autre, châtain (et pourtant, vous imaginez bien qu’une Française immigrée va plus que souvent à sa fromagerie).

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Je ne me souviens pas, de mon enfance en France, y avoir porté autant de couvre-chefs. Mais peut-être est-ce parce que je suis d’une autre époque. Donc, question à mes lectrices françaises, qui vivent dans la France du 21e siècle: vos enfants ont-il la tête habillée à chaque sortie à l’extérieur?    

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Ce que vous voyez ici, c’est un bob, réversible. C’est dans mon karma, cette saison-ci,le réversible. Un côté kaki et un côté en liberty Fairford bleu. Les deux tissus ont été choisis par ma fille. Je trouve qu’elle a bon goût, à 5 ans.

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Bonne nouvelle si vous voulez le même: le patron du bob est gratuit,ici. J’ai simplement augmenté la taille de la visière en ajoutant 3 cm au pourtour du patron, comme vu ici et .

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La petit déco sur le côté, bonne nouvelle encore une fois: le patron gratuit est disponibleici.

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Il s’agit d’un genre de nœud pap’ accordéoné.

C’est premièrement du plus bel effet. Et deuxièmement, c’est original, ça change du traditionnel nœud en carré, juste resserré dans le milieu.

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J’ai dissimulé un bouton pression de chaque côté du bob pour pouvoir mettre le nœud pap’ sur un côté comme sur l’autre.

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Et l’idée d’ajouter un nœud pour décorer, c’est encore de ma grande.  Je crois bien que je vais désormais la laisser participer à la création de ses vêtements.

24 avril 2013

Épreuve d’argumentation

Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un patron de jupe qui est pour moi un vrai coup de cœur. J’espère que vous serez aussi convaincue que moi à la fin de la lecture de ce billet. J’ai des arguments imbattables. Laissez-vous faire, je veux tester mes capacités de persuasion.Qui sait, un jour je serai peut-être politicienne. oUaCh.

Vous avez une fille? Elle aime les jupes? C’est bien, continuez à lire.

La Hula Hoop skirtest une jupe courte, mais pas trop.

Elle tourne.

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Et très bien.

Elle se coud en moins de 2 h.

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Elle ne demande pas de finitions (votre surjet’/pied zigzag reste au placard).

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Aucune couture à la main.

Le patron est un Oliver + S, de la collection des singles. Ça veut dire que 1) pas de mauvaises surprises, la coupe et les explications sont impeccables, 2) il coûte moins de 10 $ et 3) il est envoyé en PDF, donc pas d’attente pour s’y mettre.

Et surtout.

Elle est réversible.

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Et ça, chère lectrice, ça vaut de l’or. Je vous t’explique (on se tutoie, rendu là, non?)

Ta fille, le matin, elle part à l’école/la garderie/un pique-nique de fin d’année. Le soir, tu la retrouves chiffonnée/tâchée. Et c’est normal, on ne s’en offusquera pas. Ça montre qu’elle a joué, qu’elle est heureuse. Et ça te ravit, ton cœur de maman se remémore ces belles journées d’été de ton enfance, attendri. Mais tout de même, la tâche de ketchup, le vert du gazon sur le postérieur, ça te chicote. Alors ni vu ni connu, tu retournes la jupe. Et tu es soudain rassurée. Ta progéniture a l’air fraîche comme la rosée du matin.

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Autre avantage de la jupe réversible. Tu as un conflit de couleurs avec ta fille. Elle n’aime que le rose. Tu peux faire la jupe avec un côté rose et un côté « autre»», selon la couleur de l’année. Ensuite, tu négocies avec elle. Un jour elle la porte côté rose, le lendemain, couleur de ton choix (pour que ça marche, tu t’assures qu’elle soit tâchée sur le côté rose, quitte à faire la tâche toi-même).

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Et regarde: tu peux même coudre les élastiques assortis (réversibles, eux aussi, on reste dans le thème). On trouvele patron gratuit ici (parfait pour liquider tes chutes).

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Du coup, comme j’avais trouvé la première trop facile à coudre – et que ma fille est en pâmoison devant ce modèle – je me suis lancée dans  une version plus élaborée, mettant à l"épreuve les capacités de brodeuse de ma machine. J’avais beaucoup aimé les lignes de broderie en bas d’une jupe vue chez Grains de Maïs (le modèle 22, si vous le cherchez dans son post à  rallonge!), idée reprise plus tard parMme des Étoiles et des Pois (et peut-être chez d’autres, je n’ai pas beaucoup navigué sur la blogo ces derniers mois…)

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J’en ai profité aussi pour passer un coupon de liberty capel bleu ciel dont je ne savais que faire. Il attendait depuis plus de 2 ans dans mon placard. Je l’avais acheté parce qu’il était à 50 %, mais bien franchement, le capel en pastel, c’est trop romantique à mon goût.

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Et portée, est-elle jolie, cette Hula hoop? Pour ma part, je trouve qu’elle tombe vraiment bien et qu’elle a juste ce petit degré de «travaillé» qui fait qu’elle est un peu plus complexe qu’un rectangle élastiqué, mais qu’elle garde tout ce côté épuré et moderne. Bref, un coup de cœur.

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Dernier argument, et non des moindres. Dans ce billet, tu as vu 4 jupes, mais je n’en ai cousu que 2. Et quand on court après le temps, c’est tout de même un joli pied de nez  à nos vies un peu folles.

Alors, convaincue?

17 février 2013

voir double

non, non, mis à part ma myopie héréditaire, je ne suis pas atteinte d’un trouble de la vue. Et pour tester la vôtre, de vue, je me suis dit qu’un jeu des différences serait un bon test. Deux robes, pour deux petites filles, deux petits bébés d’amour nées dans les derniers mois. La première, ma nièce, est née à la mi-octobre. La seconde, une presque nièce (parce que c’est la fille de ma grande amie), est née à la mi-janvier.

Deux robes, parce que ce sera bientôt le printemps. Deux robes, parce que j’aime les plastrons – ma lubie du moment. Deux robes, parce que ce sont de si belles filles qu’elles le méritent bien. Deux robes, pour que cet exemplaire unique existe, vive des deux côtés de l’océan.

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Le modèle: Playdate dress, de Oliver + S, une merveille de patron. Le tissu: daisy flowers, de la collection Citron Grey de chez Michael Miller, acheté chez Fabric.com, avec un service à la clientèle incroyable dont je vous reparlerai. Le plastron est en broderie anglaise de chez Fabricville et le passepoil plat gris (utilisé aussi pour l’ourlet-parementure) vient aussi du Fabricville.

La présentation de ce modèle aux détails raffinés tient de l’inventaire de Prévert:

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Trois petits boutons carrés, bien alignés, pour dire qu’il n’y a pas que les marguerites dans la vie.

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Un beau pli creux pour flatter le bedon rebondissant de ces bébés.

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Un passepoil plat pour mettre en valeur le plastron, deux têtes de manche froncées.

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Des manches trois quart pour que la petite peau fragile ne prenne pas trop le soleil, des petits plis creux pour féminiser le bras.

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Une boutonnière en bride, qui ferme le dos du plastron.

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Un bouton tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle E.

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Un bouton aussi tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle; on dirait une galette au beurre, dorée, qui sort tout juste du four.

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Un ourlet-parementure, sous-piqué et fini à la main.

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Voilà. Pas trop envie de m’en débarrasser, ça fait 10 jours que ces robes trônent dans ma cuisine et que je les regarde. Mais elles ne sont vraiment pas de la taille de mes filles. Alors je vais les laisser s’envoler (littéralement) jusqu’à leur propriétaire…

Édit: une petite propriétaire bien heureuse dans sa robe. La seule critique du modèle: la robe n'étant pas extensible et l'ouverture du plastron étant petite, les mamans se sont plains qu'elle est difficile à enfiler...

8 décembre 2012

Où je rêverais d’être néologiste

Un petit ensemble pour ma plus grande, un peu plus BCBG que ce que je couds habituellement. Mais pourquoi pas. J’ai aussi cousu du rose. Il me semble que c’est une couleur bien rare sur ce blog. Il y’a un début à tout. Et ça fera un truc habillé pour Noël.

Beaucoup de plaisir dans cette couture (vous savez, beaucoup de plaisir, c’est quand tout tombe parfaitement, quand toutes les explications sont claires comme de l’eau de roche, c’est aussi quand la couturière ne fait aucune bourde –> donc que je peux apposer fièrement la mention « aucun découd-vite n’a été maltraité durant l’assemblage de ces vêtements, il n’a servi qu’à ouvrir les boutonnières », ainsi qu’un bon point pour «absence totale de noms d’oiseaux»).

C’était l’occasion de travailler avec de nouveaux patrons et de jouer au même jeu que ma «jumelle» américaine, Ana Sofia, en combinant du Oliver + S avec du p&m , pour obtenir un genre de pOliverSm.

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Je vous montre d’abord la jupe, qui n’est en fait pas juste une jupe, mais une jupe-short (Badminton skort d’Oliver + S). Ils appellent ça une skort (skirt+short) en anglais; ils sont trop bons pour former des mots-valises, mes voisins du sud. Pour le coup, ça me donnerait presque envie d’appeler ça une jort ou une shupe. C’est un modèle escalopé (scalloped) dans le bas, très rapide et très facile à coudre (ce bord vous rappellera d’ailleurs peut-être le superbe patron de manteau que Christine vient de sortir! ).

Le rendu est tout à fait ce que j’avais en tête, car l’hiver ici, les enfants enfilent des pantalons de neige par-dessus leurs vêtements, ce qui est inconfortable avec nombre de modèles de jupes (on oublie la jupe d’écolière, qui s’amoncèle a l’entrejambe dudit habit de neige).

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Je trouve ça super d’avoir cousu un tel modèle, parce que maintenant, je peux transformer n’importe quelle jupe en jort (ou en shupe..). Je songe déjà à d’autres versions, éloignées de ce modèle scalloped, en ne conservant que le short et la ceinture; et en variant la jupe (à plis, à froufrous, à fronces, etc.)

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Pour la blouse, vous aurez reconnu Colombine. J’ai utilisé ce tissu rose à pois gris de FDS, que Karine elle-même m’avait offert l’an dernier. Un bien joli coupon, mais que je ne me résignais pas à couper, trouvant qu’il avait un peu trop un air de chemise de nuit. Il ne fallait pas se planter sur ce coup-là. Donc Colombine, romantique juste ce qu’il faut. Et pour le coup, je suis loin d’être originale, parce qu’elle aussi a eu la même idée, avec ce tissu!

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Je l’ai taillée en 6 ans pour une costaude fille de presque 5 ans. J’ai bien fait, les manches sont à peine trop longues, et la carrure est impeccable (merci Karine, pour ce petit conseil).

Première partie de la séance photo: on prend sagement la pose pour maman.

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Deuxième partie de la séance photo: on répète le spectacle de danse de Noël.

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Et voilà!

En préparation pour moi: une PRN de Noël, à saveur ethnique.

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