avoir une tête à chapeau
Vous allez finir par le comprendre, il me semble que la plupart de mes messages dernièrement regroupent soit du C’est dimanche, soit du Oliver + s. … pas bien originale, la madame, mais que voulez-vous, j’aime les valeurs sûres! Ma dernière incartade en date – je suis addict de patrons, pas vous? - a consisté à envoyer mon chum (comprendre ici l’homme de la maison, pour une fois que j’écris avec l’accent québécois...!) dans l’ouest de la ville acheter le livre des 20 petits accessoires pour enfants by Liesl Gibson, la créatrice de Oliver + s. Il a bravé le rayon des arts de la maison d’une librairie anglophone de l’ouest de Montréal, allant même jusqu’à demander de l’aide à une vendeuse… pour un livre de couture. Et simplement pour ça, c’est un héros!
Alors j’ai déjà envie de tout coudre dans ce livre (sauf le gant de toilette peut-être…). Je suis bluffée par la présentation, par les explications plus que claires du bouquin. J’ai hâte que la version en français sorte pour qu’on soit encore plus d’addicts à travailler sur ces modèles. Vous aurez probablement l’occasion d’en voir beaucoup ici dans les prochains mois… J’ai commencé avec les bobs, question de temps, je fais mes bagages, nous décollons demain pour la France.
Un bob pour ma petite de 9 mois, et un pour son cousin 4 semaines plus jeune qu’elle. Extérieur en gabardine kaki (Fabricville) pour les deux et intérieur Amy Butler Midwest Modern pour la version fille (couleur lime et rose) et Pure, par Sweetwater pour Moda pour la version garçon (couleur splash cocoa). Ces deux tissus de designer américains viennent de Effiloché. (bon à savoir: un fat quarter est suffisant pour doubler les bobs)
(je dois vous dire que je préfère de beaucoup la version «petit gars», j’y ai ajouté les surpiqûres et le tissu est vraiment chouette, c’est rare de trouver du tissu si garçon)
Comme d’habitude, j’ai encore appris quelque chose en cousant ce modèle, à savoir qu’il faut cranter la bande avant l’assemblage pour qu’elle s’adapte au fond du chapeau. C’est le genre de détail que j’aurais bien aimé connaître quand l’an dernier je me suis lancée dans la confection de la capeline des Intemporels pour bébés (ce livre, malgré tout ses jolis modèles, est vraiment avare de détails). Donc je vous montre mon «fiasco» de l’an dernier, car le haut du chapeau est quasiment froncé alors qu’il aurait beaucoup plus aisé de cranter le tissu pour qu’il épouse la forme ronde du fond. Bref…
Je vous laisse sur ces mots... ayez une petite pensée pour la maman que je suis qui s’apprête à faire ce grand voyage seule avec ses deux jeunes filles! On se retrouve à la fin du mois!