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Autant en emporte l'automne
ete
2 novembre 2013

Forrest Gump #3 - son premier jour d’école

Je vous offre le pop corn, installez-vous confortablement, voilà la suite des aventures de Forrest!

Vous savez, c’est marrant comme on se rappelle certaines choses, mais qu’on oublie les autres?

- Fais de ton mieux, maintenant, Forrest.

– J’te l’promets, Maman.

Forrest avant de monter dans l'autobus

Photo tirée de Forrest Gump. Réalisé par Robert Zemeckis. 1994.

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Je m’rappelle ce trajet en bus mon premier jour d’école. Très bien.

 

Eh oui, Forrest rentre à l’école… et c’est justement là qu’il va rencontrer l’amour de sa vie…  La suite de l’histoire,  c’est demain, sur le blog de la talentueuse Muriel (Des étoiles et des pois)! (vous commencez à comprendre le principe, non?)

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Pour vous faire patienter jusqu’à la photo de demain, est-ce que ça vous tente que je vous raconte le making of de ma scène?

On commence par la partie «couture», la plus facile.

Forrest porte un bermuda Huckleberry  de p&m en lainage bleu marine et un polo bleu ciel du commerce (ben oui, dans le projet, on n’était pas obligées de coudre tous les vêtements!!!). Sous son bras, le livre rouge de Forrest et à sa main, un sac brun contenant son lunch. Forrest a les jambes tordues, donc des baguettes de restaurant chinois lui servent d’atèles ;]

Je suis un peu gênée de vous présenter les photos du bermuda, parce qu’il a déjà été beaucoup porté. Et comme mon lainage n’était pas d’hyper bonne qualité, il a peluché après quelques lavages… Je dois cependant dire tout mon amour pour ce modèle Huckleberry. J’ai deux filles à la morphologie très différente. Souvent, on me dit que je suis chanceuse de pouvoir réutiliser les vêtements de l’aînée pour les donner à la deuxième. C’est loin d’être toujours possible, parce que ma plus jeune est si fluette que peu de pantalons de sa sœur lui vont (même avec élastique réglable…) Mais ce modèle lui va à la perfection, il est vraiment fait pour sa morphologie. Donc je vais certainement lui en coudre d’autres, en version longue pour l’hiver.

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Poches passepoilées (en gris perle), pour le côté chic.

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Ceinture fleurie (Citron Gray de Michael Miller), parce que c’est tout de même un bermuda de fille.

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Bermuda porté ici avec une tunique Oslo, C’est dimanche, cousue il y a 3 ans et demi et jamais montré sur ce blog… puisque je n’avais pas de blog à l’époque (mais tout de même présenté sur le site des addicts).

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Maman Gump porte quant à elle une robe Oliver + S, modèle Jump rope dress. En 1950 et quelques, Maman Gump exhibe , sans le savoir, la couleur Pantone de 2013. Tissu plumetis vert émeraude, du Fabricville.

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Boutons plasticos qui ressemblent à des bonbons – ou à des poignées d’armoire en mélamine – du Fabricville.

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Véritable bouton d’époque sur les poches, en tout cas, du milieu du siècle dernier.

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Voyez comme Madame Gump porte sa robe avec élégance!

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Petit retour sur la séance photo, maintenant. Au départ, mon chéri et moi avions caressé l’espoir secret de réussir à réunir, pour la photo:

  • un chemin de terre;

  • une bûche pour faire le siège de Forrest;

  • un autobus scolaire;

  • du soleil;

  • du ciel bleu;

  • des figurantes coopératives.

Bon.

Finalement, on a laissé tomber cet espoir, qui fonctionnait de moins en moins. D’abord, parce que Madame-ma-fille-Gump déteste (enfin, détestait) sa robe. Ensuite, parce que les autobus scolaires ne circulent que du lundi au vendredi et que nous ne sommes disponibles pour faire les photos que le samedi et le dimanche. Aussi parce qu’on a trouvé une souche d’arbre qui aurait été parfaite, mais quand on s’en est approchés, on a constaté qu’elle était creuse et qu’elle servait de poubelle. Bref, que des bâtons dans les roues. Donc on a fait comme on a pu, pour un résultat finalement à notre goût!

On a choisi une belle roche en bordure de chemin (pour mes lectrices, ce que vous ne voyez pas, à droite, c’est le fleuve Saint-Laurent, on est loin de l’Alabama).

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On a ensuite montré aux figurantes comment prendre la pose. [La dame avec la manteau rouge nous a trouvé ben ben timbrés.  Elle nous a regardés tout le temps, se demandant probablement s’il ne fallait pas appeler la DPJ (équivalent de la DDASS en France). ]

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On a eu des clichés catastrophiques, comme celui-ci, où Madame Gump a pris un sérieux coup de vieux:

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ou celui-ci, où ni Forrest, ni sa mère ne semblent heureux dans la vie (on peut comprendre, c’est la rentrée).

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ou encore celui-là, avec un message de joues, pré-rentrée des classes. C’est bien connu, tous les enfants se font masser les joues par leur maman avant d’entrer à l’école. Ça rassure.

Joues gonflées

Pour en arriver à la photo la plus satisfaisante…

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La scène du film qui m’a été attribuée, ou plutôt que je me suis auto-attribuée, contenait un bus jaune, très facile à trouver sur nos routes québécoises, particulièrement entre 7 h 30 et 8 h 10 du matin. Je suis donc allée en photographier quelques-uns jusqu’à ce que je réussisse à avoir un cliché potable pour la photo. Ça aussi, ça n’a pas été évident, parce qu’il fallait que je trouve un autobus vide (on parle tout de même d’un moyen de transport destiné aux enfants donc j’avais toujours l’air suspicieuse avec mon appareil à traîner autour des écoles). J’ai bien dû prendre une cinquantaine de clichés avant d’en avoir un qui allait avec la photo de mes actrices.

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Mes impressions sur ce défi? Bon, d’abord, il faut que je vous avoue que j’en suis l’une des organisatrices. Donc je savais bien dans quoi je m’embarquais (héhé, rire démoniaque). J’ai adoré toute l’organisation autour du projet, même si ça a pris beaucoup de temps, beaucoup de courriels, beaucoup d’échanges. J’ai surtout adoré, en fait, tout le côté «social» de la chose. J’ai découvert et connu des blogueuses formidables, ce qui est toujours un privilège!

Je ne sais pas si on refera ce projet, un jour ou un autre. Ni si mes Forrest Girls re-signeront pour une 2e édition (quoique je sais que certaines sont hyper motivées). Ni si on trouvera un autre film qui nous inspire (à vos suggestions, les lectrices!) Mais quoi qu’il advienne, cette édition aura été toute une aventure, on s’en souviendra! J’espère que vous avez autant de plaisir que nous à découvrir l’histoire, jour après jour. Pour moi, c’est chaque matin un nouveau chocolat dans la boîte, je ne sais jamais trop sur quoi je vais tomber, mais c’est booooooooooooon!

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Si vous prenez le train en route… je vous rappelle que vous pouvez voir le début de l’aventure, commencée il y a deux jours,  les scènes que vous avez manquées, ICI (Une idée derrière la tête) Laissez-vous porter!

Si vous avez manqué la scène d’hier et que vous désirez rencontrer le King en personne, c’est chez ELLE (Batman et bobines).

Et demain, je vous rappelle qu’on s’en va chez ELLE, notre Madame Des étoiles et des pois, pour la scène suivante!

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23 août 2013

La figue et le raisin

Ce photoreportage en banlieue montréalaise est une gracieuseté de Amélie, photographe-amateure, auteure de ces clichés. Merci, Amélie! Je vous plante le décor: une petit rue mignonne bien verdurée à Saint-Bruno-de-Montarville. Un petit air de Wisteria Lane, deux wives, mais pas housewives, et loin d'être desperate. On vient de manger une crêpe, et on a bien chaud –> tenue un peu froissée ;-]

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Et dans ce décor, la robe dos nue que toute femme veut avoir dans sa garde- robe,  Belladone de Deer&Doe.

En chambray rouge (Fabricville) et biais en liberty (Ellie Ruth et l’autre… je ne sais pas, de toute façon, je ne les ai pas photographiés).

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Avec un sautoir de Nathalie, de son Épicerie de Sardine (j’adore les sardines, au barbecue, mais les colliers d’une sardine, c’est encore mieux). Un sautoir Western, parce que Montréal, c’est à l’ouest de Bordeaux, mais c’est aussi à la même latitude. Donc on s’aime (les sardines, les sautoirs, Nathalie, le bordeaux et Bordeaux).

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Alignement impec’ des trois coutures verticales, je m’y suis reprise 2 fois.

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Bon, je sais, ma poitrine est un peu basse, ou mes pinces sont un peu hautes. C’est comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Mais mes pinces ne font pas de petites poches au bout, comme montré dans ce tuto.

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Le dos… c’est la partie qui doit faire le show dans ce modèle. Dans mon cas, il fait le show, oui, mais pas tout à fait comme je voudrais… Quand je tiens mes épaules vers l’avant, ça va plutôt bien:

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Quand je mets mes épaules plutôt vers l’arrière, c’est vraiment moins beau.

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Quant au titre… oui, je suis mi-figue, mi-raisin avec Belladone.

Je suis figue

  • la découpe de la robe, hyper flatteuse pour les silhouettes des femmes;
  • la longueur de la jupe, qui fait de belles grandes jambes;
  • le losange dans le dos, quand il ne plisse pas.

    Je suis raisin

  • le fait que le corsage ne soit pas entièrement doublé, les finitions au biais à l’encolure et aux emmanchures n’ont jamais été mon truc, aussi joli le biais soit-il. Vous me direz que je n’avais qu’à le doubler, en suivant le tuto de Wildmary. Je me suis peut-être lancée trop vite dans ce projet.
  • C’est dans le livret d’instruction que je me suis rendu compte que j’aurai pu acheter et poser une fermeture éclair invisible.  Pourquoi n’était-ce pas recommandé sur la pochette?? Dire que j’ai hésité devant le rayon des fermetures….
  • Faire les ajustements pour que la découpe du dos soit jolie/symétrique/ajustée. J’ai bien choisi la taille préconisée, mes mensurations étant pile-poilcelles de la taille 40. Mais j’ai passé beaucoup de temps à modifier le dos, probablement parce que, outre la taille qu’on fait, il y a aussi une question de posture et de carrure des épaules (mesure qui n’est pas fournie au dos de la pochette, mais qui est aussi importante à mes yeux que celle de la taille). Sauf que quand on n’a pas de mannequin à la maison, et que c’est sûr soi-même qu’on fait les ajustements, aller s’autoépingler le dos est une vraie galère. Je remercie mon chéri d’avoir joué aux apprentis couturiers avec moi, ce n’était pas évident. Je peux bien me reprocher de ne pas avoir fait de toile, mais même si j’en avais cousu une, je n’aurais pas plus réussi à m’autoajuster dans le dos. Bref, je ne pense pas refaire une découpe au dos pour une version ultérieure, je pense bien m’en tenir à une simple version avec un dos tout simple, ce qui me conviendra tout aussi bien, parce que j’aime le devant, beaucoup, beaucoup.

    Mes conseils tout de même, si vous la réalisez sans faire de toile et que vous voulez éviter des épisodes fâcheux de découd-vite: 1) ne finissez pas l’encolure avec le biais à l’étape 1 du corsage, attendez à la toute fin et 2) posez votre fermeture-éclair avec un simple fil de bâti pour pouvoir faire l’essayage avant de la coudre définitivement.

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    Au bout du compte, tout de même, je l’aime bien, cette robe, je la vois comme un essai à transformer. Et puis, elle a été un prétexte pour que Amélie et moi nous amusions bien, dans les rues de la banlieue!

9 juillet 2013

flavescent

Mon Dieu, ce blog est tout poussiéreux. Entrez, entrez, pas besoin de vous essuyer les pieds, c’est déjà assez laissé à l’abandon comme ça. Vite, un coup de balai, on enlève les toiles d’araignées, quelques passages du plumeau, on ouvre les fenêtres pour aérer. Ouf, ça va un peu mieux. Vous sentez? Ça sent les fleurs!!!

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Donc je disais quoi, déjà? Ah oui, blog à l’abandon, pauvre de lui. Je reviens avec une jupe pour moi. Gracieuseté de ma maman qui est venue me voir avec 3 patronsDeer&Doe dans ses valises. Le ravissement à l’ouverture de cette charmante pochette et à la lecture de ce joli livret m’a parfaitement appâtée – oui, je suis faible devant tout ce soin – si bien qu’aussitôt mes parents partis pour l’aéroport, je me suis mise à la couture d’une Chardon.

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Il est vrai que Chardon est noté débutant, mais rien n’empêche d’y ajouter quelques difficultés, comme le propose Éléonore. Pour ma part, c’est l’ajout d’une doublure pour compenser le côté très très transparent de mon voile de coton. Ma doublure - elle aussi en voile de coton - étant froncée, je crois que ma Chardon est encore plus bouffante que ce qui est prévu. Tissus et mercerie du Fabricville, le tout pour un minuscule 8$.

Devant.

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Dos.

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Bilan des courses: une jupe que je n’avais pas vue venir, me demandant bien comment les patrons Deer&Doe feraient à ma silhouette. Ce qui est bien, c’est que la surprise est très très positive. Sous ses larges plis qui pourraient donner une allure de jeune fille sage ou de grenouille de bénitier, au choix, elle est en fait hyper féminine.

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Comme j’ai fait la version courte, pas sûre qu’elle soit boulot-compatible, par contre (bien que certaines de mes étudiantes soient parfois en micro-short, mais bon, pas la peine de leur faire concurrence).

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Cette jupe a été créée pour aller avec un sautoir arrivé tout droit de L’épicerie de la Sardine. J’ai 3 sautoirs créés pas Nathalie – Nathalie, c’est une ensorceleuse qui a de la poésie qui lui sort non seulement de la bouche, mais aussi des doigts.

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Et parce que noir c’est noir et que j’aime le bleu, pour rendre la tenue un peu moins habillée, portée avec une petite chemise en jean Calvin Klein que j’ai depuis des lustres dans ma garde-robe et qui fait bien le lien avec le sautoir (et la bandoulière de l’appareil photo… hum, hum):

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Merci, Éléonore, pour ce beau patron pour femme. Encore un bon prétexte pour mettre de moins en moins les pieds dans les boutiques de prêt-à-porter.

1 juin 2013

Le tapis rouge des demoiselles insectes

Celles (et ceux, oui, oui, je sais que deux trois messieurs viennent visiter mon blog, pas besoin de vous cacher) qui suivent mes coutures depuis quelque temps ont peut-être remarqué que mes choix d’imprimés sont assez conventionnels. Il y a les unis, bien sûr. Les carreaux, toutes sortes de carreaux. Et les petites fleurs, toujours de jolies fleurs. On trouve aussi les graphiques, généralement des pois ou des ombres chinoises.

Mais jamais je ne m’étais lancée dans les animaux. Pas de gigoteuse à éléphants roses. Pas de peluche trop mignonne en forme de kangourou ou de coussin doudou en girafe. J’ai toujours maintenu une certaine distance avec l’animal (est-ce le temps d’entamer une psychanalyse?)

Et finalement, il m’est arrivé un truc incroyable. Le jour de la fête des mères (prétexte parfait pour obtenir tout ce qu’on veut). J’ai trainé ma smala au Effiloché où j’ai eu un coup de foudre dingue pour un imprimé coccinelle (Oops a daisy, par Keiki, pour Moda).  Comme par hasard, ce n’est pas un vrai de vrai imprimé «entomologique», les coccinelles sont plutôt graphiques, de loin on dirait des pois complexes.

Et puis, trop bien, cet imprimé japonais, réellement japonais du Japon, venait en deux fonds: un à fond blanc et un à fond chocolat. De quoi s’amuser, hop, 1 m de chaque dans mon panier. Alors me voilà, aujourd'hui, à vous présenter ce que j’ai fait de ces imprimés (et il m’en reste un peu).

Un polo, imprévu, et puis finalement. Le rouge, hein, quand on en trouve deux pareils, on ne se fait pas prier. C’est toujours le patron Jalie, déjà utilisé pour le défi polo, mais ici en taille 5 ans. Parfait encore une fois, aucune mauvaise surprise. En jersey rouge, cadeau de l’arrière-grand-mère.

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Ensuite, un petit haut que je voulais coudre l’an dernier, mais j’ai manqué de temps, l’été était trop beau. Il s’agit du Badminton top de Oliver + S. Relativement facile à coudre et surtout, magie encore une fois de ces patrons: pas de couture à la main.

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Ci-dessus, c’est la photo m’as-tu-vu à destination de mes lectrices françaises: j’avais tellement de soleil que j’ai été obligée de fermer les rideaux pour prendre mes photos. Non, non, on ne tape pas… Et puis, ça ne sert pas à grand chose que je fasse ma crâneuse: il fait si chaud que mes filles sont dégoulinantes de sueur sur les photos portées. La classe.

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Pour accompagner ces deux hauts, une jupe droite, encore de Oliver + S, mais cette fois-ci, c’est la Sailboat skirt. Patron que j’adore littéralement, hyper simple, bien conçu, à la coupe élégante, mais aussi sportive. Parce que lorsqu’on est enfant, on ne peut pas avoir l’air trop chic non plus. Il y aura bien de belles années plus tard pour se donner des allures de dame.

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…encore ce rayon de soleil…

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Taillée dans un reste du tissu utilisé pour faire ma Victoria Street, il y a 2 ans. Boutons de ma collec’ vintage.

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Pour finir, j’ai ressorti un de mes premiers patrons pour mettre à l’épreuve son caractère évolutif. Milano, deC’est dimanche pour vous servir. Il est en taille XS, pour donner une robe de 2 ans et un top de 6/8 ans. Ça tombe bien, ma plus jeune s’habille en 2 ans et ma plus vieille en 6/8 ans (elles ont 2 ans et demi d’écart, mais en vêtements, c’est plus de 4 ans de différence.) Si je vous dis que c’est le vêtement que je préfère dans cette petite collection colléoptèresque, vous comprenez?

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Bretelles en velours milleraies très fin marron (non surpiquées, ça aurait fait bizarre sur les raies du velours);  bandes en plumetis blanc, à nouer.

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Portée en robe par la plus jeune:

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La photo de dos, juste pour les cheveux. On est allés les faire couper il y a 10 jours, pour la première fois. Ma coiffeuse pensait que cette première coupe serait fatale aux bouclettes de bébé (ça avait été le cas pour mon aînée). Et les bouclettes ont survécu

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Portée en tunique par la plus vieille (avec un micro-short en-dessous, qu’on ne voit pas forcément sur les photos…)

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P.-S.  La fête des mères, en Amérique du nord, est 2 semaines plus tôt que celle de la France. Donc, non non, je ne suis pas plus productive qu’il faut,  je couds tous ces morceaux depuis quelque temps…

12 mai 2013

le tour du chapeau

S’il y a bien une chose que j’ai remarquée depuis que je vis au Québec – et que j’y suis maman – c’est que les enfants portent toujours quelque chose sur la tête. L’hiver, c’est la tuque qui les protège du froid. En automne et et au printemps, ce sont de petits chapeaux de mi-saison, moins chauds que la tuque, mais qui protègent tout de même des températures plus fraîches. Et en été, ce sont des casquettes ou des chapeaux à larges bords qui cachent un peu le soleil. Les enfants portent tellement souvent des chapeaux ici, que ma fromagère – salut, Francine! – a remarqué pour la première fois la semaine dernière que j’avais une fille blonde et une autre, châtain (et pourtant, vous imaginez bien qu’une Française immigrée va plus que souvent à sa fromagerie).

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Je ne me souviens pas, de mon enfance en France, y avoir porté autant de couvre-chefs. Mais peut-être est-ce parce que je suis d’une autre époque. Donc, question à mes lectrices françaises, qui vivent dans la France du 21e siècle: vos enfants ont-il la tête habillée à chaque sortie à l’extérieur?    

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Ce que vous voyez ici, c’est un bob, réversible. C’est dans mon karma, cette saison-ci,le réversible. Un côté kaki et un côté en liberty Fairford bleu. Les deux tissus ont été choisis par ma fille. Je trouve qu’elle a bon goût, à 5 ans.

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Bonne nouvelle si vous voulez le même: le patron du bob est gratuit,ici. J’ai simplement augmenté la taille de la visière en ajoutant 3 cm au pourtour du patron, comme vu ici et .

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La petit déco sur le côté, bonne nouvelle encore une fois: le patron gratuit est disponibleici.

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Il s’agit d’un genre de nœud pap’ accordéoné.

C’est premièrement du plus bel effet. Et deuxièmement, c’est original, ça change du traditionnel nœud en carré, juste resserré dans le milieu.

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J’ai dissimulé un bouton pression de chaque côté du bob pour pouvoir mettre le nœud pap’ sur un côté comme sur l’autre.

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Et l’idée d’ajouter un nœud pour décorer, c’est encore de ma grande.  Je crois bien que je vais désormais la laisser participer à la création de ses vêtements.

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4 mai 2013

Héliothérapie

Un modèle qui me tentait depuis longtemps, parce qu’il laisse un accès des plus attirants à la petite peau toute douce de ma plus jeune. Une Alcyone, deGrains de couture pour enfants en taille 2 ans.

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Plastron en liberty meadow rouge (Marché St-Pierre, il y a 1000 ans), et gabardine de coton entre le kaki et le taupe, coton rouge tissé duFabricville, boutons de chez Rix Rax. Petite modification dans les dimensions: l’empiècement devant est agrandi de 1,5 cm vers le haut. Je trouvais que les bretelles bâillaient sur les photos du bouquin et je me suis dit qu’en remontant le plastron en hauteur, ça laisserait moins de jeu aux bretelles.

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Bretelles bicolores, gros plis plats cousus sur quelques centimètres.

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Toutes les autres photos sont sur mannequin directement.

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C’est bien plus joli qu’à plat, tout le volume apparaît quand Alcyone est portée.

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Crème solaire obligatoire.

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Voilà, encore un coup de cœur.  Un superbe modèle, aussi. Et sa propriétaire l’adore. Que demander de plus?

28 avril 2013

Vous prendrez bien un peu de pissenlits?

Trop contente de voir les pissenlits ressortir – même si mon voisin les chasse, les déteste, les houspille. On l’a mérité, au Québec, notre printemps.

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On poursuit avec  la couture d’été: un short Ella (p&m) en 2 ans, longueur 3 ans pour ma puce microscopique de  2 ans et demi. En vrai, elle est si menue que les mensurations du 2 ans sont encore trop grandes pour elle, mais j’ai bon espoir que le gavage au barbecue estival lui fasse prendre quelques grammes.

Il est en tissu Grains de maïs, acheté lors de la vente occasionnelle qu’Ivanne a faite de ses tissus. Tissu un peu difficile à travailler, car il s’effiloche beaucoup, mais franchement si beau que ses jolis reflets irisés m’ont vite fait oublier son défaut! La ceinture est en crépon beige, acheté au Fabricville.

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Comme avec ma version précédente, je n’ai posé aucun passepoil. Des surpiqûres font le travail.

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La ceinture intérieure est en popeline orage FDS.

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Pour les observatrices, j’ai sous-piqué l’intérieur de la ceinture, pour une plus jolie finition, d’où les 2 piqûres parallèles (celle en dessous étant celle de l’élastique).

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Petit détail que personne d’autre que moi ne remarquera jamais, je n’ai même pas réussi à le prendre en photo, c’est dire… J’ai surpiqué au point triple le tour de la ceinture, avec deux fils différents. Dans la bobine, j’avais du fil mauve et dans la cannette, du fil gris foncé…

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Séance photo sur le thème de la banane pelée. Eh oui. J’essaie de renouveler mes thématiques. On a déjà fait les pommes une fois, la mandoline deuxfois. Ça me prend des choses qui ne tâchent pas.

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Pour accompagner le short, un chapeau-cloche b du  livre 270 (référenceJCA). À l’intérieur, un lin rose pâle, rescapé d’une tunique Chattawac du siècle dernier (comprendre ici que j’avais cette tunique ado dans les années 1990, mais qu’elle a fait son temps …).

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Ma conscience écolo et ma paresse m’ont même fait récupérer la petite ceinture de la tunique pour faire le lien du chapeau.

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Le printemps semble enfin arrivé à Montréal. On vous offre quelques pissenlits?

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PS: Je suis en feu, y’a jamais eu autant de billets en si peu de temps sur mon blog. Bon, j’avais commencé à coudre pour l’été il y a quelque temps et je prends les photos maintenant. Ceci explique cela.

24 avril 2013

Épreuve d’argumentation

Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un patron de jupe qui est pour moi un vrai coup de cœur. J’espère que vous serez aussi convaincue que moi à la fin de la lecture de ce billet. J’ai des arguments imbattables. Laissez-vous faire, je veux tester mes capacités de persuasion.Qui sait, un jour je serai peut-être politicienne. oUaCh.

Vous avez une fille? Elle aime les jupes? C’est bien, continuez à lire.

La Hula Hoop skirtest une jupe courte, mais pas trop.

Elle tourne.

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Et très bien.

Elle se coud en moins de 2 h.

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Elle ne demande pas de finitions (votre surjet’/pied zigzag reste au placard).

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Aucune couture à la main.

Le patron est un Oliver + S, de la collection des singles. Ça veut dire que 1) pas de mauvaises surprises, la coupe et les explications sont impeccables, 2) il coûte moins de 10 $ et 3) il est envoyé en PDF, donc pas d’attente pour s’y mettre.

Et surtout.

Elle est réversible.

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Et ça, chère lectrice, ça vaut de l’or. Je vous t’explique (on se tutoie, rendu là, non?)

Ta fille, le matin, elle part à l’école/la garderie/un pique-nique de fin d’année. Le soir, tu la retrouves chiffonnée/tâchée. Et c’est normal, on ne s’en offusquera pas. Ça montre qu’elle a joué, qu’elle est heureuse. Et ça te ravit, ton cœur de maman se remémore ces belles journées d’été de ton enfance, attendri. Mais tout de même, la tâche de ketchup, le vert du gazon sur le postérieur, ça te chicote. Alors ni vu ni connu, tu retournes la jupe. Et tu es soudain rassurée. Ta progéniture a l’air fraîche comme la rosée du matin.

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Autre avantage de la jupe réversible. Tu as un conflit de couleurs avec ta fille. Elle n’aime que le rose. Tu peux faire la jupe avec un côté rose et un côté « autre»», selon la couleur de l’année. Ensuite, tu négocies avec elle. Un jour elle la porte côté rose, le lendemain, couleur de ton choix (pour que ça marche, tu t’assures qu’elle soit tâchée sur le côté rose, quitte à faire la tâche toi-même).

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Et regarde: tu peux même coudre les élastiques assortis (réversibles, eux aussi, on reste dans le thème). On trouvele patron gratuit ici (parfait pour liquider tes chutes).

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Du coup, comme j’avais trouvé la première trop facile à coudre – et que ma fille est en pâmoison devant ce modèle – je me suis lancée dans  une version plus élaborée, mettant à l"épreuve les capacités de brodeuse de ma machine. J’avais beaucoup aimé les lignes de broderie en bas d’une jupe vue chez Grains de Maïs (le modèle 22, si vous le cherchez dans son post à  rallonge!), idée reprise plus tard parMme des Étoiles et des Pois (et peut-être chez d’autres, je n’ai pas beaucoup navigué sur la blogo ces derniers mois…)

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J’en ai profité aussi pour passer un coupon de liberty capel bleu ciel dont je ne savais que faire. Il attendait depuis plus de 2 ans dans mon placard. Je l’avais acheté parce qu’il était à 50 %, mais bien franchement, le capel en pastel, c’est trop romantique à mon goût.

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Et portée, est-elle jolie, cette Hula hoop? Pour ma part, je trouve qu’elle tombe vraiment bien et qu’elle a juste ce petit degré de «travaillé» qui fait qu’elle est un peu plus complexe qu’un rectangle élastiqué, mais qu’elle garde tout ce côté épuré et moderne. Bref, un coup de cœur.

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Dernier argument, et non des moindres. Dans ce billet, tu as vu 4 jupes, mais je n’en ai cousu que 2. Et quand on court après le temps, c’est tout de même un joli pied de nez  à nos vies un peu folles.

Alors, convaincue?

8 avril 2013

to-POLO-gique

Quand MuRiel nous a proposé un défi «polo» pour notre homme, je me suis dit que c’était une occasion en or, à ne pas manquer. D’abord parce qu’il s’agit de mon premier défi. Ensuite parce qu’il s’agit de la première couture masculine dans laquelle je me lance (woot-woot, une nouvelle catégorie vient d’apparaître sur mon blog!). Et finalement, parce que coudre un polo => coudre du jersey, textile qui est loin d’être ma matière forte. Donc une bonne occasion de me forcer à élaborer mes techniques quitte à ce que ça implique plus d’utilisation du découd-vite.

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Pour le patron, je savais déjà que j’allais tester celui de Jalie. Tant qu’à être dans les premières fois, autant essayer aussi un patron québécois, pour faire changement. Patron qui m’a coûté un peu cher (une quinzaine d’euros/19$), mais qui contient 27 tailles (du 2 ans à l'homme baraqué): du jamais vu dans ma (courte, mais intense) carrière de couturière du dimanche.

J’ai pris les mesures de mon chum et j’ai taillé dans un restant de jersey gris souris, à son goût. Il trouvait que le col manquait d'envergure, et je l’ai laissé s’amuser à le redimensionner selon ses propres calculs, à l’aide d’un ratio idéal qu’il s’était déterminé, pour donner un petit côté années 70 ou 80, je ne sais plus.

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De mon côté, je me réservais le rôle d’humble exécutrice du patron. Au premier essayage, oups, le polo est malheureusement un peu étroit du ventre, un peu trop « moule bedaine ». Parfait partout ailleurs, cependant: une belle carrure aux épaules. Mais impossible d’élargir les côtés au ventre, les marges de couture sont seulement de 0,75 cm. Puis idée de génie, j’essaie le polo… et il me va super bien! Chéri, je te le pique, on est comme ça chez nous, on fait la même pointure et presque le même poids, il est juste plus grand que moi. Ça arrive assez souvent qu’on s’échange nos fringues.

Je te le contraste de couleur (terme recommandé par l’Office québécois de la langue française, pour parler du color block , héhé), avec une bande jersey corail. Et voilà! Une robe polo pour l’été.

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On excusera la blogueuse couleur blafarde, c'est pas comme si j'avais eu l'occasion de prendre du soleil. Faites un petit effort d'imagination, la robe sera vraiment mieux sur une peau un peu plus dorée... (j’ai bien pensé à m’auto-photoshoper, mais je me suis dis que vous vous en rendriez compte, héhé.)

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Il paraît que je fais 10 ans de moins dans cette robe. Tant mieux. Me manque plus que des petites tennis blanches et des bracelets brésiliens pour compléter mon look de lycéenne.

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Ceci explique cela si vous disiez « Non, mais, elle abuse, elle n’a pas terminé sa patte »: pas de boutons, ni de boutonnière, car la robe n’est pas destinée à être boutonnée.

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Ohhh, mais zut alors, Muriel va me chicaner, je n’ai pas du tout respecté la consigne, on avait dit un polo pour notre homme… et je finis avec une robe pour femme. Retour à la case départ (et au Fabricville pour me réapprovisionner en tissu…), avec quand même en tête maintenant une modification à apporter pour ajuster  le polo. Un simple pli d’aisance au milieu dos règle le problème du polo légèrement trop moulant. Hourra!

C'est lui qui a choisi ses boutons dans ma collections. Et il ne manque pas de goût, ce sont tous des boutons de chez Rix Rax, la boutique où chaque bouton coûte un bras.

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Je ne sais pas trop comment régler ce défaut – surtout que j’ai suivi le mode d’emploi à la lettre – , mais ma machine à coudre a «pincé» les bases des boutonnières. Si vous avez des suggestions... C’est dommage, parce que sinon, les boutonnières sont super bien calibrées, sans aucun défaut.

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J’ai fait pas mal de piqûres doubles, sans avoir d’aiguille double. Et je me dis finalement que ça vaudrait peut-être la peine que j’investisse.

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Petite fente en décalé devant/dos.

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Allez zou, on file dehors, en plein soleil, voir quelques photos sur le mannequin, qui est trop craquant dans son nouveau polo!  Encore une fois, petit effort d'imagination pour l'imaginer sur peau bronzée...

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Et ce polo, il l'aime vraiment! Surtout qu'il a dit, je cite, « qu'[il] le porterait bien sur les terrains de golf, ce qui est tout de même l'occasion la plus classe pour sortir un polo. » Et il l'a même porté la semaine dernière au boulot!

Bien franchement, j’adore ce patron. Le polo est un basique parmi les basiques et quand on possède un modèle parfaitement coupé, il n’y a aucun obstacle à notre créativité pour le décliner en mille versions. C’est un modèle facile, simple, qui a tous les détails qui font de lui un vrai polo: surpiqûres, poches avec ou sans rabats, pied de col, épaulettes. C’est sûr que ça rallonge la durée d’exécution, mais quand on aime, on ne compte pas [son temps]. Je l’ai cousu deux fois de suite, et je ne m’en suis pas lassée: à refaire, et pourquoi pas, dans les plus petites tailles... surtout que de retour d'une visite dans sa famille, je suis revenue avec 2 caisses de jersey (stock perso de sa grand-mère). À suivre...

En attendant, je file regarder les polos que les autres ont cousus, c'est certain que ça va m'inspirer!

17 février 2013

voir double

non, non, mis à part ma myopie héréditaire, je ne suis pas atteinte d’un trouble de la vue. Et pour tester la vôtre, de vue, je me suis dit qu’un jeu des différences serait un bon test. Deux robes, pour deux petites filles, deux petits bébés d’amour nées dans les derniers mois. La première, ma nièce, est née à la mi-octobre. La seconde, une presque nièce (parce que c’est la fille de ma grande amie), est née à la mi-janvier.

Deux robes, parce que ce sera bientôt le printemps. Deux robes, parce que j’aime les plastrons – ma lubie du moment. Deux robes, parce que ce sont de si belles filles qu’elles le méritent bien. Deux robes, pour que cet exemplaire unique existe, vive des deux côtés de l’océan.

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Le modèle: Playdate dress, de Oliver + S, une merveille de patron. Le tissu: daisy flowers, de la collection Citron Grey de chez Michael Miller, acheté chez Fabric.com, avec un service à la clientèle incroyable dont je vous reparlerai. Le plastron est en broderie anglaise de chez Fabricville et le passepoil plat gris (utilisé aussi pour l’ourlet-parementure) vient aussi du Fabricville.

La présentation de ce modèle aux détails raffinés tient de l’inventaire de Prévert:

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Trois petits boutons carrés, bien alignés, pour dire qu’il n’y a pas que les marguerites dans la vie.

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Un beau pli creux pour flatter le bedon rebondissant de ces bébés.

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Un passepoil plat pour mettre en valeur le plastron, deux têtes de manche froncées.

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Des manches trois quart pour que la petite peau fragile ne prenne pas trop le soleil, des petits plis creux pour féminiser le bras.

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Une boutonnière en bride, qui ferme le dos du plastron.

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Un bouton tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle E.

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Un bouton aussi tiré de ma collection de boutons vintage, pour la demoiselle; on dirait une galette au beurre, dorée, qui sort tout juste du four.

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Un ourlet-parementure, sous-piqué et fini à la main.

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Voilà. Pas trop envie de m’en débarrasser, ça fait 10 jours que ces robes trônent dans ma cuisine et que je les regarde. Mais elles ne sont vraiment pas de la taille de mes filles. Alors je vais les laisser s’envoler (littéralement) jusqu’à leur propriétaire…

Édit: une petite propriétaire bien heureuse dans sa robe. La seule critique du modèle: la robe n'étant pas extensible et l'ouverture du plastron étant petite, les mamans se sont plains qu'elle est difficile à enfiler...

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