Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Autant en emporte l'automne
17 décembre 2011

Parce que Noël est à nos portes

Il est rare que je me lance dans des projet de grande envergure en couture. Manque de temps, manque de patience. Il y a un mois, ma blondinette nous a conviés – son père, sa sœur et moi – à un spectacle de son cru. Elle avait tendu une couverture entre deux bacs de Duplo, qui étaient tellement bas qu’elle se couchait sur le dos pour se cacher et faire bouger sa marionnette. Son spectacle était fort drôle, mais son équipement n’était pas tout à fait au point.

D’où le projet d’envergure, tiré du toujours aussi fabuleux livreLittle things to sew, de Liesl Gibson (il vient d’ailleurs de sortir en français, Éditions de Saxe!). Je dis projet d’envergure non pas par sa complexité (que des coutures droites, on a vu pire), mais pour toutes les étapes par lesquelles il a fallu passer: courir deux quincailleries, un premier, puis un deuxième magasin de tissus, puis retour au premier magasin, car je n’avais plus de ruban; ensuite couper des rectangles et des rectangles et des rubans; puis entoiler; puis coudre (enfin!); puis vérifier toutes les mesures pour que ça ne soit pas de travers. J’ai arrêté de compter les heures à un moment donné, mais je pense bien en avoir mis une bonne quinzaine.

DSC_4752

Petit récapitulatif des fournitures:

- drap de peintre et baguettes en bois, ainsi que tringle à rideau de douche ajustable (quincailleries québécoises).

- tissu du fond de la maison, toit en velours milleraies brun (pour le toit) et rouge (pour la porte), popeline blanche des fenêtres, ruban gros grain brun : Fabricville.

DSC_4759

DSC_4754

- rideaux des fenêtres: chutes de liberty de mon stock (meadow en bas, capel rose et bleu en haut, et tatum au centre). On dirait presque qu’ils volent au vent!

DSC_4770

DSC_4772

DSC_4769

- petit chat un peu moche, en feutrine grise de mon stock (restant du déguisement de souris d’Halloween).

DSC_4776

- rideaux du théâtre en twill: It’s a hoot, by MoMo, for Moda: Effiloché. Et là, je lâche le scoop du siècle. Si vous êtes Montréalaise, sachez qu’Effiloché vient de recevoir une douzaine de rouleaux de liberty!!!! En exclusivité, on peut acheter du liberty au Québec (40$ le mètre avant taxe, quand même…). Ça peut sembler fou, cette excitation, pour mes lectrices françaises, mais c’est à peu près la même excitation que j’ai ressentie cette semaine en tombant sur un présentoir de bonbons Haribo… On se console comme on peut, quand on est une expatriée.

DSC_4768

DSC_4765

Mon impression générale: j’adore ce petit théâtre et j’ai hâte de jouer avec ma grande à nous raconter de belles histoires. Par contre, je trouve que c’est un projet complexe et malgré tout le soin que j’ai pu y mettre, il n’est pas tout à fait droit, il plisse un peu partout. Donc même si dans l’ensemble je suis fière de mon travail, je suis un peu déçue de ne pas avoir obtenu un théâtre parfait. Mais j’imagine que le mieux est que je laisse mon orgueil de couturière de côté et que je savoure la joie de ma grande dans une semaine!

Allez, je cours emballer ce paquet avant qu'elle ne se réveille de sa sieste!

Publicité
Publicité
15 octobre 2011

Premiers pas

Une surprise au réveil pour ma grande… pour l’accompagner à ses premiers cours de danse.

DSC_4059

Je voyais un peu de la petite danseuse de 14 ans , de Degas pour sa tenue, mais pas trop encore, elle n’a que 3 ans et demi (et le petit bedon de bébé encore présent, les pas un peu maladroits, pas encore très gracieux). Je voulais le ruban de satin, les longueurs de tulle, et la couleur, un peu jaune, un peu beige, un peu vieux rose.

.image

DSC_4038

Alors voilà ma version, d’après le livre Little things to sew, d’Oliver + S. Cinq épaisseurs de tulles, superposées dans un dégradé : une épaisseur de bronze, une épaisseur de rose, une épaisseur de beige et deux épaisseurs de jaune.

DSC_4067

(et là, je me rends compte que j’ai oublié de finir le ruban…)

DSC_4070

DSC_4069

DSC_4029

DSC_4024

DSC_4062

En plus du ravissement de ma poupée à la découverte de son tutu, j’ai aussi fait des jalouses (parmi les mamans!!!) quand ma fille a tournoyé à son arrivée au cours. J’espère simplement ne pas trop me faire remarquer, sinon, ce qui me pend au nez, c”est de devoir coudre 20 tutus pour le spectacle de fin d’année!

Sans vouloir vous vendre la mèche, j’ai commencé les costumes d’Halloween, et tout ce que je peux vous dire, c’est qu’octobre sera le mois du tulle!

9 octobre 2011

Petit précis de linguistique

Mitaine: L'emploi de mitaine au sens de « moufle » est attesté en français général jusqu'au milieu du XXe siècle, période à partir de laquelle il est considéré comme vieux en France (c'est le mot moufle qui prévaut désormais). Ce sens s'est quand même maintenu dans divers parlers régionaux (dans le Centre-Ouest, le Haut-Jura, etc.) et dans le français de la Suisse romande; il domine également au Québec et dans le reste du Canada francophone. En France, dans la langue générale, et dans plusieurs autres pays francophones, le terme mitaine désigne maintenant un gant qui ne recouvre pas les deux dernières phalanges (gant aussi appelé gant sans doigts).

Source: Grand dictionnaire terminologique

DSC_3955

DSC_3959

J’espère que vous en m’en voudrez pas de vous avoir fait déplacer pour deux paires de «mitaines» ou de «moufles», selon votre dialecte…  c’est qu’il commence à faire frais de ce côté-ci de l’océan!

Petit patron bien pratique à avoir sous le coude, encore une réussite du livre Little things to sew (Oliver + S). Une paire en taille S pour la grande, une paire en taille XS pour la petite. Le plus long a été de couper 4 fois les 3 morceaux. Il ne me restera plus qu’à coudre un lien pour passer dans les manches et ne pas perdre les précieuses mitaines!

DSC_3956

DSC_3969

Les mitaines sont en polaire taupe, celles en taille XS ont un biais en batiste étoilée France Duval-Stala, celles en taille S ont un biais en vichy rouge, Fabricville.

Le plus génial dans tout ça? C’est tellement rapide et facile à coudre qu’on peut en faire des tonnes pour assortir à toutes les tenues! De quoi rendre l’hiver beaucoup plus doux (surtout dans un pays où l’hiver finit en avril…)!

25 septembre 2011

Wall Street girl

Ma fille de 3 ans et demi n’aime que les jupes et les pantalons, impossible de lui faire enfiler une robe. Les deux modèles qu’elle a le plus portés cet été (et quand je dis «plus portés», je ne suis pas fidèle à la réalité, elle n’a quasiment QUE porté ces jupes) étaient la jupette à volants (Pochée, vol. 7) et la Sailboat skirt  d’Oliver + S.

Le plus logique était donc de refaire ces modèles pour cet hiver. J’ai commencé  par la Sailboat skirt. En lainage mélangé gris rayé blanc, de Fabricville, j’ai voulu casser le côté J’ai 3 ans et demi et je travaille à Wall Street, en jouant avec le sens des rayures, et surtout en cousant des boutons moutarde. Une fois la jupe terminée, je la trouvais encore trop Wall Street, seul un compagnon plus relax pouvait lui sauver la mise.

DSC_3845

DSC_3848DSC_3866

Je ressors du placard mon patron Saint-Petersbourg et son supplément – ça fait un bail que je n’ai pas cousu du C’est dimanche, pourquoi déjà? Tout est parfait . J’ai coupé dans un chambray prévu pour cet été, mais comme je n’ai rien cousu cet été… eh bien il parfait pour l’automne.

DSC_3832

DSC_3840

DSC_3838

Pas tout à fait convaincue des deux morceaux de cet ensemble avant de le voir porté, c’est quand ma grande les a fait vivre qu’ils ont pris tout leur sens. J’adore la silhouette générale de l’ensemble, la jupe ajustée et près du corps, et le haut large, bouffant. (C’est possiblement les dernières photos d’extérieur de la saison, j’en profite!)

DSC_3910

DSC_3902

DSC_3865

DSC_3900

DSC_3856DSC_3870

Bon, c’est bien joli tout ça, mais il me reste deux costumes d’Halloween à coudre… et je n’ai aucune idée…

29 août 2011

L’éloge de la lenteur

Faire durer le temps de l’été, c’est ma résolution de l’année. L’hiver est trop long en ce pays – presque 6 mois de froid, de neige, de verglas – le seul remède contre la déprime hivernale reste de recharger les batteries pendant les mois d’été. Et de ce côté, nous sommes plus gâtés cette année. Mes courgettes poussent si vite que je google de nouvelles recettes chaque jour pour les cuisiner; des grappes de tomates mûrissent en abondance et je cuisine gaspachos, ratatouilles,passatta et autres douceurs sucrées au soleil de l’été; le basilic s’en donne à cœur joie et le pesto se congèle en petits cubes pour le plus grand bonheur de nos papilles un peu endormies de janvier.

Lenteur en jardinage, lenteur en lecture, lenteur pour répondre à mes messages, ça me donne l’impression que le temps file plus doucement… et je profite de l’été. Ça m’a appris aussi à me tenir loin de ma machine à coudre les soirs, quand les filles sont couchées… alors j’ai cousu à la vitesse d’un escargot, une petit piqûre par-ci, une petite boutonnière par-là… et voici ce qui est sorti doucement de mon pied de biche (avec un merci tout spécial à la tempête Irene qui nous a offert notre première journée de pluie, ce qui m’a permis de faire un petit effort de vitesse hier): un petit ensemble pour l’automne, dans un style très british, dans ces tons de figue que j’affectionne tant cet automne.

DSC_3483

Pour commencer, un chemisier Petit Faune  (patron n°6 bis, en 4 ans). Ce chemisier a été une révélation pour moi – révélation de ce qu’était la couture à l’époque de ma maman, première propriétaire de ce patron*.  Aucun schéma, aucune définition – euh, c’est quoi une piqûre nervure?** – et bien entendu, aucune connexion internet à l’époque pour aller chercher le petit renseignement ou le tuto qui explique tout! Bref, un gros défi que ce chemisier avec son col à pied de col intégré, ses poignets de manche et fentes, et son ourlet de style «liquette» que j’ai fini par réaliser avec un biais… je n’ai aucune idée de la façon dont on réalise un ourlet dans une courbe aussi prononcée. J’ai pourtant bien essayé en passant un fil de fronce… rien à faire… Le chemisier est entièrement en popeline blanche achetée au Fabricville et taillé en 4 ans – parce que ma maman m’avait dit «tu vas voir, Petit Faune, ça taille grand». Et ça taille effectivement grand, les épaules de bucheronne de ma poupée chérie rentrent à l’aise.

DSC_3424

DSC_3482

DSC_3409

DSC_3414DSC_3413

DSC_3475

Ensuite, un bloomer m (livre 279, chez les JCA). Franchement très facile et très rapide à coudre. Un vrai plaisir… Mis à part mon choix de tissu et l’impossibilité de faire correspondre partout les carreaux devant le nombre incroyable de pièces à assembler, je suis très heureuse du résultat, c’est vraiment un chouette patron, et ma fille l’adore pour ses grandes poches. Le lainage à carreaux vient du Fabricville. Les nœuds sont en liberty tatum.

DSC_3458

DSC_3431

DSC_3491

Je voulais un genre de chapeau aviateur pour aller avec l’ensemble, donc j’ai pris le patron du très charmant cosy winter hood du livre Little things to sew de Oliver + S, auquel j’ai viré les oreilles, j’ai ajouté une fleur (d’après ce tuto) et j’ai mis un lien unique fermé par un bouton pression, plutôt que deux liens à nouer. Au final, je trouve que ça ressemble plus à un béguin pour grande qu’à un bonnet d’aviateur, mais le résultat me plaît bien! L’extérieur est dans le même lainage à carreau que le bloomer, l’intérieur est en batiste figue étoilée de France Duval-Stalla  (mais j’ai aussi inséré une triplure en fine polaire) et la fleur est un mélange de dentelles, de liberty tatum et de figue étoilée. Trop facile à faire, il y aura une version hiver, c’est sûr et certain, d’autant que je privilégie toujours les chapeaux très couvrants et ce patron fait très bien le travail!

DSC_3434

DSC_3446

DSC_3437

DSC_3441

Aujourd’hui, plus d’Irene, mes plants de tomates ont courbé, mais n’ont pas rompu, le soleil est revenu. Je remercie ma grande pour ces quelques photos où elle a accepté de poser, pas facile de quitter les vêtements d’été!

DSC_3605

DSC_3604

DSC_3588

DSC_3580

DSC_3593

Je vous souhaite une très belle rentrée!

* Petit Faune est une marque de patrons dessinés par Sylvie Loussier . Cette marque n’existe plus aujourd’hui, mais était très en vogue dans les années 70-80.

** une piqûre nervure, c”est une surpiqûre à 2mm du bord, par opposition à une surpiqûre qui se fait à 5 mm du bord…

Publicité
Publicité
5 juillet 2011

Un marin qui aurait la tête dans les étoiles

Être éloignée de la machine à coudre pendant 2 semaines, profiter de quelques jours en famille, avoir des milliers de trucs en tête et n’en faire que la moitié, revenir chez soi et vouloir commencer par quelque chose de simple…

Pour être sûre de ne pas me tromper, une sailboat skirt assortie de son sailboat top, merveilleux patrons Oliver + s. La sailboat skirt est en coton cerise bien mûre de Fabricville, qui s’accorde parfaitement avec la batiste figue étoilée de France Duval (achetée chez Lil Weasel). Pour celles qui lisent les instructions en anglais, il me semble qu’il manque un détail: à mon avis, il faut surjeter ou surfiler les bords du milieu dos (le genre de U central) avant de commencer à coudre le dos, sinon c’est impossible de finir les coutures correctement.

DSC_3024

DSC_3025

DSC_3125

Le sailboat top est en popeline de coton blanc (Fabricville). Marquage de la surpiqûre devant à l’aide d’un biais acheté 50 sous dans un panier de biais en soldes, et mal m’en a pris, il a déteint au lavage sur la manche. Donc, poche en batiste étoilée et passepoil blanc, pour camoufler la vilaine trace.

DSC_3042

DSC_3056DSC_3059

DSC_3061

DSC_3031

Petite broderie nullissime de ma machine à coudre qui ne sait vraiment pas broder…

Et quelques photos porté…

DSC_3203

DSC_3119

DSC_3103DSC_3131

- admirez la technique, que d’élégance pour enfourcher sa bécane en toute féminité -

DSC_3218

DSC_3123DSC_3106

Et je conclus ce billet avec un petit teaser de ce qui vous attend dans un prochain billet… mon addiction aux patrons m’a rendue kleptomane… en farfouillant dans la collec’ de ma maman…DSC_3075

7 juin 2011

Vintage, vous avez dit vintage?

Quand l’été arrive, on troque le pochon de vêtements de rechange de la garderie de ma grande contre un pochon de vêtements plus légers. Qui dit vêtements de rechange dit vêtements qui ne seront pratiquement jamais portés (peut-être une fois ? ou deux?) D’habitude, je glisse dans ce sac des vêtements que je n’aime pas (ils sont tâchés, la coupe ne va pas à ma fille, c’est un vieux truc informe récupéré d’un autre enfant). Mais cet été, je n’avais aucun bon candidat au pochon de rechange… La maman couseuse que je suis s’est donc dit qu’en prenant quelques chutes de tissu, un patron facile avec un élastique et deux ourlets  pour un pantalon et un rectangle froncé avec 2 bretelles en guise de haut feraient bien l’affaire…

Mais c’est sans compter que je deviens plus exigeante en couture et que ces patrons – qui faisaient mon bonheur quand je débutais – me laissent aujourd’hui un peu sur ma faim…

Voici donc l’ensemble que j’ai cousu pour ma grande en 3-4 ans.

DSC_2954

Quand j’ai acheté de seconde main le meuble de couture qui me permet de stocker en toute discrétion mes tissus et ma machine à coudre au beau milieu de ma cuisine, la dame avait laissé sur une tablette du meuble quelques patrons pour enfants, d’une autre époque. N’ayant jamais cousu de Burda de ma vie, je me suis lancée avec un pantalon que je pensais d’après le dessin être un genre de carott pant (patron 6936). Ça ne produit pas du tout l’effet escompté, mais on obtient un genre de pantacourt battle dont j’adore tous les petits détails (réalisé ici en grosse gabardine kaki, Fabricville):

… les poches et leurs surpiqûres…

DSC_2945

…les petits plis creux sur le devant…

DSC_2947

…la ceinture élastiquée au dos et celle du devant…

DSC_2955DSC_2957

J’ai ajouté simplement les petits boutons en  plasticos vichy, tout à fait tendance vintage et un petit nœud en bas, pour faire plus fille.

DSC_2949

DSC_2950

Et pour le haut, j’ai ressorti un vieux livre japonais (le Girly style wardrobe, référencé 08 chez les JCA), livre auquel je tiens beaucoup, car c’est mon premier livre japonais et en plus, je l’ai acheté à San Francisco – mon amour, ma ville rêvée. Vichy rouge et imprimé à petites fraises (donnés par ma maman, donc ces coupons ont environ 20 ans, je vous disais que c’était vintage).

DSC_2943

DSC_2933

Ajout de la petite poche du haut vichy des Intemporels pour bébés.

DSC_2936

Et là, vous me voyez venir, j’ai mis tant d’efforts (mais franchement pas beaucoup de temps, 2h pour le pantalon et 1 heure pour le haut) dans cette tenue du pochon de rechange que je n’accepterai pas que ma grande ne la porte qu’une fois ou deux. Donc tout est à refaire, je garde cette tenue et je me lance dans un vrai ensemble cheap (que je ne montrerai pas sur ce blog, ça sera vraiment du très moche).

DSC_2959

DSC_2974

DSC_2961DSC_2982

DSC_2981

(et je passerai le commentaire du papa qui pense que je devrais classer ce billet dans la catégorie déguisements, car, selon lui, on dirait une nappe de restaurant italien, mais le malheureux n’a rien compris au vintage…)

13 mai 2011

Un charme désuet

Un charme désuet… c’est comme ça que je qualifierais la collection de tissus La Petite École de French General pour Moda. Même pas vintage, juste désuet, suranné…

DSC_2486_thumb6

Je voulais m’en procurer, juste parce que je trouve cette collection si jolie. Mais que voulez-vous, je n’ai encore jamais commandé de tissu par internet, je veux toucher et voir. Alors quand je suis passée cette semaine à la boutique Effiloché sur la rue Saint-Hubert et que j’ai vu qu’ils avaient une partie de la collection, j’ai pris un petit mètre de ce tissu imagier taupe, sans avoir de projet en tête.

image_thumb7

Un mot d’abord pour mes lectrices québécoises: si vous ne connaissez pas la boutique Effiloché, foncez, c’est du bonbon pour les yeux. De la laine superbe pour les tricoteuses et du tissu de designers américains (entre autres Amy Butler, Moda, Alexander Henry) et japonais (Kokka) pour les couseuses et les quilteuses (une tonne de fat quarter magnifiques).

Un mot ensuite à propos de ce tissu, s’il vous tape aussi dans l’œil, sachez qu’il tient toutes ses promesses. La qualité d’impression du tissu est incroyable (les détails sont précis et d’une grande finesse), le coton se tient parfaitement bien (c’est une popeline de très bonne qualité) et l’imprimé est génial, car les motifs ne se répètent que très peu, alors quelqu’un qui aurait un projet de grande envergure comme une paire de rideaux trouverait ici un tissu vraiment original.

image_thumb10image_thumb11

(deux autres tissus de la collection que j’ai achetés)

Alors, qu’ai-je fait de ce coupon imagier dont je suis folle? Une jupette à volants en 100 cm pour ma grande de 3 ans! Pas fan des jupettes à volants habituellement, j’ai quand même un énorme coup de cœur pour celle de la Souris, Castille que vous pouvez acheter dans son e-shop!

Pourquoi j’aime Castille plus qu’une autre jupette à volants? Parce qu’elle n’a que 2 volants et pas 3, comme on voit généralement. Donc dans ma collec’ de patrons, j’ai trouvé une jupette pour fille à deux volants dans le Sewing Pochée, vol 7 (référencé 189 chez les JCA).

image_thumb3

En une demi-journée, le compte de mon coupon était réglé. Verdict: jupette à volant génialissime, tissu génialissime, je suis vendue. Place aux photos! (je vous bombarde de photos, mais c’est pour que vous voyez les jolis dessins!)

DSC_2483_thumb2

Devant

DSC_2505_thumb17

Dos

DSC_2502_thumb2

DSC_2500_thumb5DSC_2497_thumb2

DSC_2495_thumb3DSC_2488_thumb3

DSC_2485_thumb3

DSC_2493_thumb7

Et portée, avec godillots bruns et t-shirt débraillé, pour un look grunge.

DSC_2531_thumb2

DSC_2552_thumb3

DSC_2509_thumb2DSC_2535_thumb2

DSC_2551_thumb4

Et voilà, le printemps est arrivé à Montréal!

22 avril 2011

Prise deux

Totalement enchantée de ma première réalisation de Saint-Malo la semaine dernière, une idée a germé depuis dans ma tête. D’abord, j’ai remarqué que ma fille passait sans problème tête et bras sans le système de fermeture. Ensuite, j’ai «hérité» d’un métrage assez improbable de jersey de coton blanc de très grande qualité (à la fermeture d’une shop de textiles, où l’on cousait des beaux vêtements, made in Québec, mais je ne vous referai pas l’histoire des coûts de fabrication, elle est connue et se répète depuis bien longtemps….).

Vous me voyez venir, j’ai voulu tenter Saint-Malo en t-shirt. C’est donc une version ultra-rapide de Saint-Malo que vous voyez ici (moins de 3h). Plus de système de fermeture, une seule parementure devant. Moi qui appréhendais le jersey sans surjeteuse, ça s’est finalement très bien passé, le zig-zag est même franchement joli. Probablement que la qualité du jersey y est pour quelque chose.

DSC_2215_thumb[2]

Le passepoil est fait maison, avec un soupçon de Liberty Wiltshire rouge. Les manches sont raccourcies en 3/4.

DSC_2208_thumb[8]

DSC_2206_thumb[13]

J’avais quelques appréhensions concernant le tombé de la tunique, mais en bout de ligne, ça donne un esprit sport très sympa, très Petit Bateau (et au Québec, Petit Bateau, c’est d’un chic, c’est de l’importation française!).

J’avais dit dans ma précédente version que je trouvais le 4 ans trop grand pour ma grande de 3 ans, mais en jersey, la taille est vraiment parfaite. Comme quoi, le choix du tissu… Je songe déjà à de nouvelles interprétations de Saint-Malo…bref, un patron qui s’annonce riche en jeux de textures et de formes!

DSC_2225_thumb[8]

DSC_2229_thumb[2]

DSC_2234_thumb[10]

DSC_2260_thumb[2]

DSC_2246_thumb[2]

Joyeuses fêtes pascales, que je vous souhaite entourées des personnes qui vous sont chères!

14 avril 2011

où il est question de Jacques Cartier

Je voulais une Saint-Malo pour aller lancer des cailloux cet été dans le Saint-Laurent, qui coule à 10 minutes à pied de chez nous. Saint-Malo, parce que c’est la ville de Jacques Cartier. Jacques Cartier qui a remonté le Saint-Laurent… et ma grande qui aime tant jeter des cailloux dans ce fleuve quand les journées d’été sont trop chaudes et qu’il n’y a plus que  l’air du fleuve qui nous rafraîchit.

Une Saint-Malo toute légère en coton blanc (de chez Fabricville), presque transparent, et pas facile à travailler tant il est fin. Un merveilleux patron C’est dimanche. La magie a opéré, comme toujours, avec ce patron.

DSC_2020

Le col est passepoilé avec du Liberty si frais, si printanier, Sarah’ secret garden.

DSC_2019

Un système d’attache terriblement ingénieux (et même pas honte, je vous le présente ouvert et en gros plan, pour que vous voyez comme je fais pitié sans surjeteuse).

DSC_2014

DSC_2024

Mon Fabricville du coin a, comme souvent, des problèmes d’approvisionnement, alors j’ai dû improviser les boucles dans un gros élastique rond, pas du tout celui recommandé pour ce patron. Ça va faire l’affaire, mais disons qu’on a déjà vu plus raffiné. Les boutons sont en métal vieilli.

Portée par mon petit mannequin préféré (je la trouve encore un poil trop grande, cette liquette, taillée en 4 ans pour ma fille de 3 ans et 3 mois), avec une Philadephia:

DSC_2052

DSC_2040

DSC_2073

Mademoiselle louche devant nos semis de courgettes et de tomates!

DSC_2028

Prochaine escale, Victoria street.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Newsletter
Mon Pinterest
 
Archives
Publicité